Livre assez complexe proposant des exercices à faire sur soi. Une méthode qui porte ses fruits. Apprendre à s'aimer de manière inconditionnelle et d'aimer les autres de manière inconditionnelle pour trouver la paix et la santé.
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Robert A. Johnson fait la remarque suivante : "Le sanskrit, qui est à l'origine de la plupart des langues de l'Inde, possède quatre-vingt-seize termes pour désigner l'amour... l'anglais, un seul. L'anglais manque d'ampleur; il ne connait pas de distinction des genres ni les nuances de la gamme des sentiments comme le sanskrit... Si c'était le cas, nous aurions alors un terme différent pour décrire nos sentiments vis-à-vis de notre père, de notre mère, du coucher du soleil, de notre maison, de notre conjoint ou de Dieu. Ne disposant que d'un seul mot pour décrire tous ces plans du vécu, il nous est difficile de saisir la complexité de notre vie intérieure et de nos émotions. La langue eskimau comporte trente mots pour décrire la neige. Cela reflète un besoin de clarté dans une relation complexe avec celle-ci... Dès lors que nous éprouvons de l'intérêt pour des rapports d'un certain type, comme ceux des Esquimaux avec la neige, nous nous voyons obligés d'élaborer un language différencié et plus précis pour décrire cette dimension particulière de notre vie."
J'ai fini par m'intéresser à ce que faisaient les guérisseurs pour aider les gens [...]. De quels outils disposaient-ils et quelle était leur attitude face à la maladie et à la guérison ? Les réponses variaient d'une culture à l'autre, mais il se dégageait une constante, à savoir la présence d'une personne qui facilitait le processus naturel de la guérison, concentrait son attention sur le patient et l'encourageait à guérir.
Autrement dit, l'ingrédient actif n'était pas la chirurgie, les antibiotiques ni aucune méthode mécanique. Il s'agissait en fait d'amour, c'est-à-dire de quelque chose qui menait à une unité, une réunification, un tout.