Femmes sans merci

Femmes sans merci,
Note : 🌟🌟🌟/5

🔪 Camilla Lackberg signe ici un thriller domestique d'assez bonne facture.

Il s'agit d'une novella de 144 pages comme l'autrice a pris l'habitude de sortir ces derniers temps.

🔪 Lackberg, féministe convaincue, semble avoir dans ses dernières oeuvres des comptes à régler avec les hommes.

🔪 Dans ce roman, on suit les destins croisés de 3 femmes, dont les vies semblent en apparence bien différentes, mais qui ont en dénominateur commun un mari abusif et dangereux.

Ingrid, journaliste autrefois à la carrière prometteuse, a tout abandonné pour fonder une famille ; pendant que son mari a gravi les échelons pour devenir directeur... mais surtout coureur et infidèle notoire, laissant à son épouse toute la charge mentale du foyer

Rêvant d'un avenir meilleur, Viktoria, jeune russe vivant dans la misère a épousé Malte, qui de prince charmant s'est révélé être un sale porc (appelons un chat un chat 😂) la maltraitant, la soumettant et la dégradant.

Birgitta, instit proche de la retraite, malade en sursis, plie sous les coups de son mari, en apparence bien sous tous rapports et respecté de tous.

Ces 3 femmes, au bord de la rupture, n'ont d'autres choix pour survivre que de commettre l'irréparable : le meurtre parfait.

🔪 L'avez-vous lu ?
Connaissez-vous cette autrice ?

Merci de m'avoir lue

Une petite déception : j'apprécie l'auteur, le thème, l'idée de trois vies enchevêtrées, mais l'ensemble ne remplit pas ses attentes.

L'alternance des chapitres me laisse mitigée. D'un côté, il est plaisant étant donné la conjonction de certains points culminants en pression ; d'un autre, il m'a dérangée à cause de leur concision.

Le reproche principal que je pourrais formuler concerne la superficialité des personnages. Ces trois femmes, finalement, on ne les connaît qu'à travers ce qu'elles subissent et de manière très expéditive, ce qui est très réducteur ; par conséquent, je ne suis pas parvenue à m'attacher à elles.

J'en profite cependant pour répondre à une remarque récurrente que j'ai pu lire dans d'autres critiques. Bien sûr, ceci n'est pas un tribune contre qui que ce soit ;). J'ai eu l'impression que certains lecteurs ont réduit ce roman à une morale et l'ont noté (négativement) en conséquence.
Alors certes, les trois personnages s'adressent via un forum à d'autres femmes (comme à des tueuses à gages, somme toute) pour éliminer l'homme qui les violente. Ceux-ci meurent effectivement, plutôt violemment et sans que quiconque ne les regrette. Mais réduire la littérature à une morale (quand bien même il s'agit d'un sujet d'actualité tel que les violences faites aux femmes) reste à mon sens dangereux et dommage. Sinon, autant dire que n'importe quel roman narrant un meurtre, etc, est mauvais. Bon, la polémique n'est pas nouvelle, passons.
En outre, je trouve que le procédé a son intérêt dans cette histoire : on peut y voir le fait que la société actuelle n'apporte pas de solution satisfaisante.

En conclusion, j'aurais apprécié une histoire plus développée : c'est un peu comme une recette avec de bons ingrédients mais qui manque de recherche ; du coup, vous restez sur votre faim ! ;)

En tant que fidèle lectrice de Camilla Läckberg, je ne peux que saluer son talent et sa faculté de sortir d'un registre où elle excellait pour immerger ses héroïnes dans un tout autre monde. Un monde où la morale et les bons sentiments ne sont plus de mise. On est bien loin d'Erika Falk...
Dans son dernier opus, « Femmes sans merci » le fil conducteur est la vengeance de femmes blessées au sens propre comme au sens figuré, de femmes prêtes à tout pour en finir avec leurs maris, volages, violents et irrespectueux de la femme. La société telle qu'elle est ne leur offrant aucune planche de salut, elles vont se charger elles-mêmes de la besogne par personnes interposées.
Minimaliste, incisif et efficace, il se lit d'une traite. Elle a pris le parti de ne pas nous en dire trop sur l'organisation machiavélique des trois protagonistes, on peut le regretter mais son choix se respecte.
Je ne mets que quatre étoiles car je préfère tout de même ses premiers romans.

Si vous voulez vous débarrasser de votre conjoint, lisez Femmes sans merci, vous pourrez y glaner quelques idées de crimes parfait!
Dans cet ouvrages, Camilla Lackberg retrace le parcours de 3 femmes bafouées et violentées par leur mari , qui décident de s'en débarrasser. Comme dans L'inconnu du Nord Express, le trio va s'échanger les crimes.
Dans la mouvance du mouvement MeToo, l'auteur dresse le portrait de trois femmes sous l'emprise de leur maris, pour qui la seule libération est la mort de leur conjoint.
J'ai bien aimé cette histoire mais regrette un peu la rapidité de ces portraits de femmes....l'auteur était pressée de le terminer? J'étais habituée à plus de profondeur psychologique, j'espère que son prochain roman me permettra de retrouver l'intensité de ses premiers romans!

Fan de Camilla Lackberg depuis le début, j'ai eu le plaisir de voir progresser et mûrir sa plume dans les aventures d'Ericka. Avec @La Cage Dorée, elle était passée de l'héroïne positive à une vision de la femme plus noire et machiavélique qui m'avait surprise, avec un bilan mitigé. @Femmes sans merci reprend le concept de @ La cage dorée, avec 3 femmes au lieu d'une et en version condensée, abrégée, accélérée. c'est presque du théâtre : première partie = présentation des 3 femmes et du contexte qui les conduit à prévoir la mort de leurs maris; partie deux : la mort des deux premiers; partie trois : dernier meurtre et retrouvailles. Les deux ellipses temporelles entre la P1 et la P2 (3 mois) et entre la P2 et la P3 (un an) auraient mérité en fait un développement : on sait que ces 3 femmes se sont contactées sur un site internet mais comment se sont-elles organisées entre ce contact et la boîte postale ? et pour les retrouvailles un an après : pourquoi ? quel but ?
bref, un roman vite lu, une écriture agréable et une intrigue correcte, mais sans plus : c'est pour moi (assez voire très) en dessous de ce que peut faire Camilla Lackberg !!!

C. Lackberg tourne en rond. Roman court et sans grand intérêt de trois femmes qui arrivent à se venger de leur méchant mari. 2e fois que je suis déçu, Heureusement celui-ci était court. A suivre...
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Un roman parallèle sans nos héros habituels. Trois femmes, malmenées par leur mari, décident de s'unir et de se débarrasser mutuellement de leur époux. Ce livre traite de la violence faites aux femmes, trois situations différentes, trois portraits touchants. L'intrigue n'est pas des plus originale mais ce court roman se lit bien.

J'ai bien aimé l'histoire de ces femmes mariées à des salauds et qui vont prendre une décision radicale pour s'en débarrasser. J'ai trouvé que leur solution pour y parvenir était assez astucieuse. Il me semble que l'histoire aurait pu être un peu plus fouillée et développée, mais c'est une nouvelle, donc un format assez court. Pour moi, il a manqué un peu d'approfondissement, j'ai été un peu frustrée que le dénouement soit si rapide. Mais j'ai passé un bon moment de lecture.

🦂Qui s'y frotte, s'y pique🦂

Un roman machiavélique où trois femmes, enfermées dans des relations toxiques avec leurs époux, décident de mettre fin à leur calvaire.
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Elles ne se connaissent pas, ne se verront pas, mais chacune contribuera à libérer l'autre.
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C'est très court mais bien écrit. le destin de ces femmes unies dans le malheur et la noirceur, et la construction narrative en font un bon petit page turner.
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Après ne l'oublions pas, avec moins de 150 pages, il ne faut pas s'attendre à une histoire étoffée et des personnages bien complexes. On survole mais pour ma part je m'y attendais donc pas de mauvaise surprise pour moi. Ça se lit vite et bien!

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La question n'est pas de savoir s'il s'agit d'un roman, d'un essai où d'une nouvelle, la question est de savoir pourquoi une telle nullité est éditée et vendue ? le premier tiers est agréable, les portraits des femmes sont bien exposés et après, tout part en vrille, comment se sont elles rencontrées, comment ont elles mis au point leurs stratégies et surtout des meurtres aussi ridicules, c'est du jamais vu. Bref, une daube