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3,96

sur 2664 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La Sirène plonge dans les eaux troubles de la schizophrénie avec une intrigue qui, bien que prometteuse et habilement construite, ne m'a finalement pas enthousiasmée. Ecriture paresseuse, personnages caricaturaux, dénouement tiré par les cheveux (de la sirène, qui les a semble-t-il fort longs), sans compter ces dernières lignes exaspérantes genre « la suite au prochain numéro… », m'ont laissée sur un sentiment d'irritation confuse.

Pas évident pour l'éditeur de continuer à surfer sur la vague des Millenium au caractère si bien… trempé. On en est loin, La Sirène est peut-être bonne pour la plongée mais pour le surf c'est pas gagné.



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Mais qu'est ce qu'il s'est passé avec les livres Camilla Lackberg?
D'abord j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire: trop décousu, trop de personnages. Entre les intrigues servant de fil rouge entre les ouvrages: Patrick et Ericka, leur fille, leurs futurs jumeaux, leur vie privée, la soeur d'Ericka, enceinte aussi et son copain, les collègues de Patrick ayant chacun une vie privée bien remplie et mouvementée, on a déjà un gros quart du livre. Rajoutez à celà 1 disparu, et 3 personnes liées à lui de façon étrange, les familles respectives (4 femmes bien sur, 1 maîtresse, 6 enfants au total) et les témoins et leurs familles... ça donne le vertige!
Bon l'intrigue est assez bonne bien qu'en fin de compte à force de connaitre l'auteur, on devine un peu ce qui nous attend et c'est dommage, il n'y a pas vraiment de surprise sur la fin du bouquin.
Les passages en italiques évoquant le passé sont assez bien fait, seul moment où l'on frisonne vraiment en découvrant la construction de l'esprit de notre personnage caché.
Mais alors la fin???? Mais qu'est ce qui lui a pris? Accroche purement commerciale ou suicide de ses personnages, en tout cas, ça m'a un peu dégouté de terminer comme ça... un perso en suspend, je peu comprendre mais potentiellement trois, c'est trop!
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Je n'ai décidément pas de chance avec la pseudo relève littéraire du polar suédois...

C'est le premier roman de Camilla Läckberg qu'il m'a été donné de lire et ce sera fort probablement le dernier. Tout sonne archi-faux dans ce roman, notamment cette relation tordue entre l'enquêteur principal, Patrick, et sa femme "éternellement enceinte"... et toujours trop curieuse! Un enquêteur surmené qui laisse sa femme "diriger" son enquête par dessus son épaule et qui fouine sans vergogne dans les documents confidentiels de la police sans aucune difficulté et sans éprouver la moindre petite gène, cela dépasse l'entendement. Et les collègues de cet enquêteur qui alimentent sans sourciller, la fouineuse ne tient pas, non plus, la route très longtemps.

Les autres personnages sont presque aussi caricaturaux: le mâle chauvin et dominateur que constitue le personnage d'Éric, Mellberg le patron incompétent de la brigade policière qui est à la limite du ridicule (mais qui sait tout de même comment changer une couche de bébé), Kenneth la moumoune de service sur lequel tout le monde s'essuie les pieds et cela sans parler du personnage central, le psychopathe-travesti, enfant-martyr et ancien obèse, Christian, qu'on est incapable d'imaginer une seule seconde en écrivain...

Une lecture qui n'est pas dépourvu d'intérêt mais qui est gâchée par cette propension non contrôlée par l'auteur d'exporter sans discernement ses propres valeurs à ses personnages. Je souligne simplement à titre d'illustration, cette omniprésence des "problèmes de femme enceinte" qui revient à toutes les 3 ou 4 pages. On se surprend ainsi à espérer qu'Érica accouche ENFIN de ses foutus jumeaux pour parler, penser, ou passer à autre chose...

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Bon on est d'accord ce n'est pas de la grande littérature... Mais j'aime bien de temps en temps en lire un pendant les vacances, les enquêtes sont plutôt prenantes.

Pour ce tome rien a changé : Erica est toujours aussi niaise et trop curieuse, encore une grossesse (et même deux cette fois-ci), on a toujours un chapitre sur deux qui est un "flashback" en rapport avec l'enquête ... La recette est toujours la même, c'est pour ça qu'il ne faut pas tous les lire d'un coup, au risque de se lasser.

Malheureusement j'ai trouvé ce tome légèrement en dessous des autres par rapport à l'enquête surtout à cause du dénouement final (que je ne révèlerai pas !).

Pas grand chose d'autre à ajouter, je finirai certainement cette série mais pas tout de suite ...

CHALLENGE ABC 2014/2015
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J'ai été déçu par ce roman et je pense que je vais arrêter là ma lecture de la série. Je n'y trouve plus mon compte. Si je poursuivais jusqu'à présent, c'était en raison de mon attachement pour les personnages. Si la niaiserie des personnages de Läckberg s'avérait touchante au début, j'ai fini par être agacé.
Au final, on tombe dans des caricatures bourrées de clichées et, étant donné que ces personnages n'évoluent pas, on se lasse.
Ce n'est pas la seule raison évidemment.
Le style de Läckberg reste fidèle à elle-même, rondement mené malgré quelques niaiseries, quelques raccourcis faciles, mais ça reste correct, on ne peut nier le travail qu'il y a derrière, que ce soit dans la plume ou dans les recherches diverses etc.
Je regrette cependant le fait que sa plume n'évolue pas plus que cela.
Les personnages, j'en ai parlé, dans cet opus, ils me paraissent plus que stéréotypés. Ils n'évoluent pas, ils paraissent comme figés. Ils perdent ainsi tout leur charme, tout leur attrait. Ils m'ont vraiment ennuyé. J'avais envie de les secouer pour tout dire.
J'ai trouvé par exemple le dénouement concernant Patrick complètement décalé, comme une tentative désespérée de rehausser le niveau.
Mais c'était déjà trop tard.
L'intrigue est le point qui m'a le plus déçu.
Si jusque-là, les intrigues des romans de Läckberg se tenaient, il en est autrement pour la Sirène qui finit de manière farfelue. Läckberg use d'un thème justement trop usé par les écrivains à un tel point qu'il ne parait plus crédible.
Enfin, le roman manque de rythme. La première moitié du livre est rébarbative. Il ne s'y passe presque rien. C'est long à venir et lorsque ça vient, on se dit : « Quoi ? Tout ça pour ça, c'est une blague ? ».
Chez Läckberg, on ne s'y attend pas, mais au final, si on ne s'y attend pas, c'est que ça ne colle pas.
Trop facile !
Bref, je suis super déçu, j'arrête la série donc et ne pense pas la reprendre.

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Il est difficile de tenir dans la durée et de présenter à chaque fois un bon scénario,... La sirène n'est m'a pas embarquée par son chant mélodieux...
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J'ai été plutôt déçue par ce nouvel épisode de notre couple d'enquêteurs adoré. L'intrigue est trop simple et on devine très vite ce qui s'est passé. Camilla Lackberg nous avait habitué à un travail de meilleur qualité. On suit toujours avec intérêt la vie personnelle des héros mais l'énigme policière n'est pas assez accrochante ce qui est bien dommage. de nombreux thèmes abordés: la maltraitance, le handicap et toujours la cruauté humaine. A lire mais sans plus

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Savoir diluer le suspens. C'est à mon sens, le premier devoir d'un roman policier ou thriller. Sans ça, les intrigues tombent à plat et la qualité s'en retrouve gâchée. Et ici, c'est malheureusement le cas.

J'avale les romans de Camilla Lackberg comme des petits pains et je me suis donc arrêtée sur la Sirène dans la suite logique des choses. Après l'Enfant Allemand qui était particulièrement bon, car à la fois bon et cruel, la chute est brutale.

Plusieurs mois après le tome précédent, sort la Sirène, premier roman du bibliothécaire de Fjällbacka, Christian, l'ami d'Erica, et c'est un succès fulgurant, si bien que la jeune femme a du mal à comprendre pourquoi son ami est à présent aussi nerveux.
Entre temps, Patrick et toute son équipe sont occupée à la recherche jusqu'ici infructueuse d'un homme, Marcus, qui a disparu du jour au lendemain sans laisser de trace et sans aucune raison apparente. du point de vue personnel, Erica est de nouveau enceinte, de jumeaux cette fois, et partage cette joie avec sa soeur Anna qui attend également un heureux événement. Après le baby blues subit lors de la naissance de sa fille, ici, c'est une Erica au top de sa forme qui intervient.

Toujours la même chose, une intrigue du passé et une intrigue du présent qui s'entremêle jusqu'à l'éclatement de la vérité. Mais ici, les choses sont très décousues pour l'intrigue du passé, la chronologie saute selon les envies et besoin de l'auteur et les découvertes faites dans le présent.
L'intrigue du présent elle, est très lente. Mais lente ! Les personnages n'évoluent pas ou peu, tout est tenté de désespoir. Une fois que l'on découvre que l'harceleur est une femme, on ne fait que tourner en rond avec ses victimes qui se térent dans le silence et qui refusent de parler aux policiers qui n'insistent pas, alors qu'ils savent parfaitement que les personnes en face d'eux mentent ! C'est à s'arracher les cheveux !

Et pendant ce temps-là, Erica mène sa propre enquête, cache des choses à son mari, puis se fait pardonner en quelques sourires et regards. Elle voit bien que Patrick est épuisé, tout le monde le voit, mais non, il continue jusqu'à l'entêtement. Et l'effondrement.

J'ai continué à lire car j'aime l'écriture de Camilla Lackberg et les policiers de Fjällbacka, même leur patron qui est un âne fini auquel on finit par s'attacher, mais l'histoire m'a laissée de bois. Tourner ainsi autour du pot pendant près de deux cent pages est horripilant, surtout que l'auteur ne cesse ses petits tours, comme faire à chaque fois durer le suspens inutilement dès qu'un indice tombe, ne jamais le dévoiler tout de suite et attendre de tout regrouper à la fin, les changements de personnages incessants pour couper tout court aux questionnements logiques du lecteur...non, elle a tiré sur la corde une fois de trop et de manière particulièrement abusée.
Et effectivement, la fin laissée comme une porte ouverte, laisse un goût amer, car rien ne s'arrête.

De toute la série, ce tome est pour l'instant celui qui me déçoit le plus. Bien sûr, il est difficile en tant qu'auteur de garder une qualité constante dans ses romans, et il est facile de critiquer un travail qui peut demander des mois, voir des années d'attention et de labeur. Mais en tant que lectrice, je pense que les effets sont dépassés car sans cesse identiques, et les personnages font du surplace.
Il me reste "le gardien de phare" que j'ai commencé et qui me laisse pour l'instant un goût étrange, surtout concernant Anna.
Mais ce sera pour la prochaine critique...
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Je ne suis pas une fan de Camilla Lackberg, loin de là. Je n'avais pas aimé La Princesse de glaces (je lui avais mis 10/20 pour le Prix des lectrices de Elle 2009) mais à force de voir vos billets très enthousiastes concernant la suite, je me suis dit que je ratais peut-être quelque chose et j'avais écouté un titre que j'avais davantage apprécié, mais ce ne fut pas non plus un grand plaisir d'écoute. Quand Masse critique a proposé La Sirèné publié chez Audiolib, je me suis dit pourquoi pas et me suis donc à nouveau retrouvée à Fjälbacka. Cette fois, c'est un ami d'Erika, Christian Tydell qui est au coeur de l'intrigue. Il vient de publier son premier roman et il reçoit des lettres de menace. Si on ajoute à cela la disparition de l'un de ses amis et les analepses qui semblent hanter celui qu'on imagine être le meutrier, les ingrédients sont en place pour faire fonctionner le thriller.

Mais sur moi, la manière dont Camilla Lackberg lie sa sauce n'a pas fonctionné. J'ai péniblement écouté le premier tiers du roman en me disant que si ce n'avait pas été un partenariat, j'aurais tout arrêté très vite. Mais j'ai écouté jusqu'au bout les dialogues et l'écriture insipide, le thème de l'enfance mis à toutes les sauces (l'adoption, le mal d'enfant, la peur de ne pas être à la hauteur quand on attend des jumeaux...), les personnages caricaturaux (le méchant, l'acoolique, les lâches...). Il faut dire que le dénouement fait partie de ces manières de résoudre une énigme que je n'aime pas, sauf lorsque l'auteur maîtrise superbement son sujet. Les seuls moments qui ont trouvé grâce à mes yeux sont ceux que partagent Kenneth et sa femme malade car j'ai trouvé de l'humanité dans cette douleur.

Bref, c'est bel et bien fini entre Camilla et moi car même la fin censée donné envie de poursuivre l'aventure ne m'a pas donné de savoir qu'il adviendra.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Je n'ai pas trop apprécié cette lecture. En cours de lecture, je me suis rendue compte que ce n'était pas le premier tome des enquêtes d'Erica mais je ne pense pas que cela change quelque chose. Erica m'a vite agacée et le style d'écriture ne m'a pas emballée. Beaucoup de répétitions, de longues phrases qui dévient de l'essentiel. Quant à l'enquête on peut rapidement deviner vers quoi on se dirige. Je lirai un autre livre de l'autrice (mais pas une enquête incluant Erica).
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