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3,87

sur 591 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
489 pages c'est beaucoup... Et si je veux être plus sévère encore, je vais écrire tout ça pour ça! Bien sûr, il y a quand même eu quelques passages que j'ai appréciés, mais beaucoup trop de longueurs, dans la lecture de documents ou de mails, dans des échanges oraux... Beaucoup de pages à lire avant que le livre m'intéresse vraiment... Et puis une histoire qui fait la part belle à la voyoucratie qu'elle émerge de la fange ou qu'elle soit en col blanc! A quoi bon se battre puisque les méchants tirent toujours les marrons du feu?
Pas convaincue, je suis même plutôt déçue.
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Depuis le temps que j’entends parler de cet écrivain, enfin j’ai franchi le pas et je ne sais pas si je le renouvellerai une seconde fois. Des points de vue intéressants. Un diplomate anglais va enquêter sur le meurtre de sa femme assassinée au Kenya à cause d’un business de médicaments, donc pas de suspens. Les données sont intéressantes et décevantes quant à la fin on apprend que tout ceci est inventé. J’ai trouvé que l’ensemble manquait de punch et les personnages de profondeur.
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Justin Quayle, diplomate anglais installé au Kenya et grand passionné de jardinage, va voir son univers remis en question quand sa femme Tessa se fera assassiner après avoir enquêté d'un peu trop près sur les agissements douteux d'une entreprise pharmaceutique.
D'homme de bureau bien sous tous rapports, Justin va passer au statut d'homme à abattre quand il cherchera les réponses que plus d'une personne voudrait tenir secrètes…

Enquête aux multiples ramifications, n'épargnant ni les industriels, ni les autorités kényanes ou étrangères, inspirée de faits réels : au Nigeria, le laboratoire Pfizer aurait pratiqué au mépris de la plus élémentaire des éthiques des essais illégaux d'un antibiotique non homologué, la trovafloxacine, sur des enfants atteints de méningite et de rougeole. Plusieurs enfants seraient morts, beaucoup auraient souffert de lésions cérébrales, de surdité ou de paralysie… le cynisme de Big Pharma n'est plus à démontrer au regard des scandales qui fleurissent de temps à autre d'un bout à l'autre de la planète (opioïdes, Médiator, Dépakine, vaccin contre la dengue de Sanofi… qui bizarrement n'a pas fait les gros titres chez nous) et il est intéressant de lire un roman sur ce sujet écrit par quelqu'un ayant fait partie du MI6, qui doit donc être au fait de certaines magouilles traitées en haut lieu. Attention, je ne crie pas au « tous pourris », ni à un complot des Illuminati pour autant, il s'agit de faits (non-alternatifs, qui plus est !!)

Le pauvre Justin devra se dépêtrer des sables mouvants dans lesquels il va être enfoncé jusqu'au cou et s'élever seul contre les différents protagonistes véreux, égoïstes, mégalomanes, cupides, cyniques qu'il rencontrera ou qui maniganceront contre lui ! Sa naïveté et son innocence en prendront un coup mais sa vivacité d'esprit et sa détermination sans faille l'aideront à démêler ce sac de noeuds.

J'aime beaucoup ce genre de scénario où tout le monde trempe un peu en eaux troubles, avec crabes, requins et tout le tralala. Ici, on s'y perd un peu entre toutes les sociétés, les strates de la bureaucratie et les acteurs du scandale et j'avoue qu'ayant laissé le livre de côté pendant quelques semaines, j'ai eu du mal à raccrocher les wagons quand je l'ai rouvert, alors même que j'avais déjà vu le film au cinéma. D'ailleurs j'en garde un souvenir mémorable. Ralph Fiennes dans le rôle de Justin est parfait, Rachel Weisz dans celui de Tessa également. La musique est magnifique et les paysages superbes. le souvenir des images du film m'a accompagné mais m'a tout de même empêché de me plonger complètement dans ma lecture. Comme d'habitude, il vaudrait mieux voir le film après avoir lu le livre !

Challenge ABC 2021/2022
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Le thème est celui des laboratoires pharmaceutiques et de leurs conception de la morale et des affaires.
Une enquète aux multiples rebondissements.
Je ne suis pas un grand fan de John le Carre mais ce livre est agréable à lire et donne à réfléchir.
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Je viens de le commencer et franchement, après la prose fluide de J-C Ruffin et de M. Blake, j'ai du mal à ne pas laisser tomber. Mais le sujet m'intéresse. J'ai vu le film et je veux finir le livre. Je m'accroche alors que le style me déçoit et m'irrite. Ce mélange fréquent de récit omniscient, de récit subjectif, de discours direct et de discours indirect, tout cela dans la même phrase, m'a fait refermer le livre d'un geste rageur ce matin, au petit déjeuner. Courage, courage... A suivre...
Lien : https://veroniquepascual.fr
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J'ai apprécié ce livre mais j'ai mis beaucoup de temps à le lire... Rapidement, on comprend l'essentiel de ce qui s'est passé, pourquoi Tessa a été assassinée, qui en est certainement le responsable. Cela n'enlève rien au plaisir de la lecture, d'autant que le suspense reste présent, ce qui donne envie de continuer à tourner les pages. Ce qui m'a donné envie de poursuivre, finalement, c'est l'attachement et la compassion pour Justin, le personnage principal. Voir comment il s'en sort après la mort de sa femme. L'important de ce livre, c'est la dénonciation des pratiques des laboratoires pharmaceutiques (certains, tout du moins...) et les liens très étroits qu'ils entretiennent avec le pouvoir... Bref, tout le monde est mouillé, et gare à ceux qui osent mettre leur nez dans leurs affaires... le bouquin est bien écrit bien que la traduction ne m'ait pas toujours plu, mais l'histoire est assez déprimante et on referme le livre avec un goût amer... Que peut-on bien faire si tout n'est qu'embrouilles et corruptions diverses ?
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Roman méticuleux et implacable qui décrit avec brio les lobbies pharmaceutiques et leurs conséquences criminelles.
Le mécanisme de la corruption au service du profit y est habilement démontré mais un trop grand souci de précision entraîne quelques longueurs.
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J'ai eu du mal à commencer ce livre, puis à le lire, puis à relire le début parce que j'avais tout oublié ou presque. Oui, je sais, ce n'était pas brillant. Pourtant, ce livre est très bien écrit, très soigné, très châtié, comme ses diplomates britanniques qui font tout pour qu'aucun scandale ne vienne compromettre leurs relations commerciales avec les états africains.
Mon soucis est que je pensais constamment à l'excellent roman La quatrième plaie de Patrice Bard (si vous ne l'avez pas lu, je vous le recommande). Celui-ci parle du même sujet, mais pas seulement, avec une force et une justesse qui ne souffrent pas la comparaison.
Bref, je reviens au sujet de mon billet, la constance du jardinier, même si l'écriture de ce billet s'avère aussi ardue que sa lecture. Les points de vue se multiplient, alors que j'aurai aimé que nous ne connaissions que celui de Justin.
La constance du jardinier est le roman d'une absence. Celle de Tessa. Il serait faux de dire que de son vivant, Justin ne l'aimait pas. Son amour était au contraire si absolu qu'il lui vouait une confiance absolue, respectant chacune de ses décisions, ne remettant jamais en cause sa parole. Et l'amour de Tessa ? Absolue lui aussi, puisqu'elle a tout fait pour le protéger. Maintenant qu'elle est morte, il ne se contente pas de cultiver précieusement chaque souvenir qu'il a d'elle, ou de partir à la recherche de ceux qui l'ont connue et aimée. Il veut littéralement comprendre pourquoi elle a été tuée et poursuivre ce qu'elle et son inséparable ami avaient entrepris.
La constance du jardinier, ou le chant d'amour et de mort de Justin à Tessa.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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John le Carré est mort.
- Tu as déjà lu, toi? Non.
- On essaierait bien.
- Allez.
Et voilà, petit défi lancé entre amies.
Autant le dire d'emblée, je ne suis pas fan.
Tessa Quayle, jeune avocate anglaise, est sauvagement assassinée au Kenya. Son diplomate d'époux, Justin, va mener sa propre enquête à travers le monde. Il met ses pieds dans les derniers pas de sa femme. Celle-ci cherchait à dénoncer un gigantesque scandale pharmaceutique.
Tout cela fait froid dans le dos à l'heure de la vaccination anti-covid. On y parle des tests de médicaments à échelle humaine sur les populations sub-sahariennes. On y évoque la négation de responsabilité des firmes qui commercialisent les produits puisqu'ils n'en sont pas les fabricants, ces derniers dedouanés par les autorisations accordées par les gouvernements locaux. Et puis, on n'oublie pas non plus les magouilles entre amis dès que l'on chatouille les intérêts financiers.
Le sujet m'a révoltée, mais j'ai quand même trouvé ce roman très long. On avance dans l'histoire à coup de messages reçus par l'épouse et retrouvés par son mari. Des personnages prétextes apparaissent et disparaissent tout aussi vite.
Justin, par contre, m'a touchée. Jardinier à ses heures, il met autant d'obstination dans son enquête que dans la culture des freesias jaunes.
- Mais tu n'as pas choisi le bon John le Carré ! La taupe, c'est beaucoup mieux!
- Plus tard peut-être...peut-être.
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Bon, désolé de ne pas m'associer à un concert de louanges inconditionnelles !!
Ce qui m'a plu c'est la vigueur du récit avec des personnages complexes menant une double vie qui vous tiennent en haleine. Ce qui m' a perturbé c'est le côté un peu cliché de certaines descriptions: le milieu veule des diplomates, la corruption des élite africaines et même des passages qui sonnent aujourd'hui un peu kitsch sur les démons de l'informatique -on comprend là que John le Carré a sans doute un compte personnel à régler et du coup on pense que ça doit être aussi le cas avec les multinationales de l'industrie pharmaceutique, le milieu diplo, la famille Moi, le Kenya etc... et ça fait perdre de la crédibilité au récit.
Des auteurs comme William Boyd (époustouflant Orages ordinaires - Ordinary Thunderstorms) ont fait mieux depuis sur le thème de citoyens ordinaires plongés brutalement dans une double vie...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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