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EAN : 9782204110976
80 pages
Le Cerf (27/05/2016)
3.2/5   5 notes
Résumé :
"Sommes-nous en guerre? Qui est cet ennemi qui a frappé notre pays à plusieurs reprises en 2015, et qui est malheureusement loin d'avoir disparu de nos vies? Comment, surtout, le combattre et le vaincre, en restant dans le cadre politique, juridique et éthique qui est le nôtre? Et en quoi faut-il nous préparer à des conflits d'un genre nouveau? A ces questions cruciales, j'ai voulu répondre à la lumière de mon expérience."
Jean-Yves Le Drian, Ministre de la D... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre capital, en ces moments particulièrement difficiles que nous traversons.
Notre ministre de la Défense dans ce livre, n'hésite pas à appeler un chat un chat.
Oui nous avons un ennemi en tout cas cet ennemi de cinq lettres nous a clairement définis en tant qu'ennemi.
Daech constitue pour nous un ennemi conjoncturel, par les menaces qu'il fait peser sur nous. En revanche, pour Daech, nous faisons partie des ennemis structurels, des "ennemis objetcifs". Il nous désigne dans son idéologie, sous le vocable de "judéo-croisés"... Comme si les croisades du Moyen-Age n'avaient pas cessé.
Jean-Yves le Drian nous rappelle que Daech représente une idéologie particulièrement dangereuse, celle du djihadisme takfiriste, qui prône le meurtre de tous ceux qui sont considérés comme des apostats.
C'est l'idéologie du "Califat" proclamé par Abou Bakr al-Baghdadi en juin 2014.
L'objectif de cette idéologie est la construction d'une société nouvelle et d'un Homme nouveau.
La destruction des vestiges de l'Histoire pré-islamique, l'endoctrinement et l'apprentissage de la violence dès le plus jeune âge, le lavage du cerveau dont les recrues font l'objet concourent à cet objectif.
Face à cet ennemi notre ministre préconise la mise en oeuvre de moyens bien ciblés.
Il s'agit de contrer l'influence de Daech sur le terrain de l'information, dénier leur accès à certaines plateformes d'information.
Selon M le Drian, il appartient aussi aux pays musulmans de dire combien Daech représente un dévoiement de leurs principes religieux.
Notre ministre conclut en rappelant qu"on peut ignorer ses ennemis jusqu'au jour où ceux-ci ont décidé de ne plus vous ignorer."
Il nous reste maintenant un devoir de "vigilance et d'action".
C'est un livre très court mais porteur d'un message fort et qui montre les tenants de cette guerre qu'on hésite encore à nommer guerre.
Un livre courageux et qui montre l'urgence de la situation...
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Ce sournois qui fait des enfants dans le dos des français ! Il agit en loucedé non pas qu'on est si bien au chaud que lorsqu' on agit sans rien dire, ni devoir paraître devant l'Assemblée, mais parce que c'est un lâche qui n'a même pas le courage de ses opinions, qui ne sait même pas prononcer une phrase en public !

3 novembre 2021
Alors t'en dis quoi le Drian de Petronin ? Moi je comprends qu'elle s'emmerde à côté de sinistres comme toi et qu'elle ait envie de retourner vivre au Mali où elle se sentait bien. Ah que j'aime quand tout le monde parle dans son dos, qui n'est qu'une pauvre femme voulant rejoindre sa fille adoptive.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le Drian condamne les arrestations à Pétersbourg parmi les manifestants : il ferait bien de s'occuper de ses fesses. A Paris et ailleurs quand les casseurs Blacks blocs se comportent en hors la loi, il ne lève pas le petit doigt.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour redorer son blason quand son action est une série de fiascos rédhibitoires (Les sous-marins, le Mali, la Syrie..) et dernièrement la menace de l'arme nucléaire.
Pauvre type, l'histoire se souviendra de toi, dans la mauvaise colonne bien sûr !
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Comme les attentats du 13 novembre l'ont cruellement rappelé, ces hommes ne viennent pas prendre des otages, ou négocier une contrepartie; ils recherchent seulement et délibérément le plus grand carnage possible. L'irruption d'un terrorisme purement destructif dans ses buts, et largement militarisé dans ses moyens et ses méthodes: voilà donc la rupture majeure à laquelle Daech nous confronte ici même. C'est bien parce qu'il y a une continuité de la menace, sur les fronts extérieur et intérieur, que nous devons rechercher une cohérence de notre action militaire. Intervenir en Irak et en Syrie pour frapper Daech en ses territoires, c'est ainsi protéger notre territoire et notre population. Prenons garde cependant, derrière cette continuité opérationnelle avérée, à ne pas faire le jeu de l'ennemi en voyant un continuum politique de la menace; Ma conviction est qu'il n'y a pas d' "ennemi de l'intérieur": si le combattant de Daech en Syrie et en Irak est un ennemi, et doit être traité comme tel, le terroriste sur le territoire national est un criminel, et doit être aussi traité comme tel. Parler d' "ennemi de l'intérieur" peut du reste conduire à une stigmatisation et à des tensions dangereuses - précisément ce que certains théoriciens ennemis recherchent. A l'intérieur de notre territoire, nous avons en tant qu’État, en tant que société, le droit et le devoir de tirer les conséquences du fait que certains s'érigent en ennemis de leur concitoyens et se placent ainsi au ban de la Nation. Toutefois, cette sanction ne peut être qu'individuelle. Il faut rappeler que le "parti de l'ennemi", comme il a été désigné, n'a jamais recouvert de réalité significative, et que la "cinquième colonne", jadis communiste, aujourd'hui islamiste, reste d'abord un fantasme.
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Avertissement au lecteur

A l'origine de ce texte se trouve un discours que j'ai prononcé lors des Assises nationales de la recherche stratégique, le 1er décembre 2015. Les débats auxquels il a donné lieu ce jour-là m'ont incité à le reprendre plus complètement, avec le souci constant de formuler une pensée de l'action.
Ces réflexions sont directement liées au mandant ministériel que j'ai l'honneur d'exercer. Elles doivent ainsi beaucoup aux échanges que j'ai depuis quatre ans avec mon équipe, en particulier Cédric Lewandowski, Jean-Claude Mallet, Paul Serre, Luis Vassy et Gaëtan Bruel. Qu'ils trouvent ici l'expression de ma sincère gratitude.
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"Si vous ne vous intéressez pas à la guerre, la guerre s'intéressera à vous." Trotski
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Au programme : Édito de Patrick - Valérie Pécresse, le grand embarras Invité : Jean-Yves le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères • Valérie Pécresse a-t-elle franchi une ligne rouge ? • Les Français sont-ils prêts à élire une femme ? • Ukraine : guerre imminente ? • Ukraine – Russie : l'Europe peut-elle éviter la guerre ? • Sahel : quel avenir pour la force Barkhane ? La Story - Faut-il rapatrier les enfants des djihadistes français ? Le 5/5 : • le « convoi de la liberté » stoppé dans son élan • le fils d'Oussama Ben Laden, peintre en Normandie • Saint-Valentin : l'important c'est pas la rose ! Avec Hortense Harang, fleuriste et fondatrice de “Fleurs d'ici”.
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