Bonjour,
Mon retour sur
Taran : Face B de Gwen le Tallec .
Le commissaire
Taran va, dans ce nouvel opus, devoir enquêter sur une série de meurtres où toutes les victimes portent une marque sur les fronts. Il va devoir aussi en parallèle enqueter sur la disparition de la fille d'un maire, mais aussi faire face à un secret de famille. Bref rien ne va lui être épargné dans cette aventure.
Je suis définitivement devenue fan de ce commissaire et surtout de la plume l'auteur.
Écrire un polar avec quasiment que des dialogues est une vraie prouesse et ils vous immergent dans le roman en moins de deux. Il n'y a quasiment aucune description et malgré tout l'ambiance est présente. J'ai dévoré ce roman en une petite heure et demie.
L'auteur multiplie les risques, car il opte pour la 1ère personne, ce qui généralement m'empêche de m'immerger dans une enquête. Là dès les premiers chapitres j'étais au côté de
Taran et j'ai mené l'enquête avec lui .
En un peu plus de 200 pages, très aérées au niveau de la mise en page (encore un bon point!),
Gwen le Tallec offre un récit très dense, et nous plonge avec facilité au coeur de l'action si bien que j'en suis arrivée à ressentir les émotions des divers personnages .
Taran est attachant au possible. Flic, mais homme avant tout derrière son côté faussement bourru, il me touche profondément.
L'auto-édition regorge d'auteurs qui se foutent de rentrer dans les cadres, qui cassent les codes et souhaitent juste se faire plaisir à écrire dans el seul but de procurer de belles lectures. Il est bien dommage que nous n'entendions pas plus parler de Gwen le Tallec.
En rédigeant ce retour, je me plais à croire que cet auteur a créé un nouveau genre : le polar théâtral, car je verrai bien , au regard des nombreux dialogues, ces romans être adaptés en pièce de théâtre.
En attendant, j'espère que vous irez à la rencontre de
Taran.