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EAN : 9782072995019
128 pages
Gallimard (20/04/2023)
3.54/5   13 notes
Résumé :
Inukshuk, l’homme debout, se construit autour d’une correspondance. Lui part et veut oublier un drame intime. Elle tente de lui faire retrouver le chemin du retour.

Inukshuk, l’homme debout, n’est pourtant pas un livre du deuil, de l’exil ou de l’inconnu. C’est un récit émouvant, puissant, où texte et vidéogrammes se rencontrent et se renforcent pour parler de la vie, de cet oubli nécessaire qui triomphe de tout.

Inukshuk, en inuktitut,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Inukshuk, l'homme debout est une correspondance épistolaire entre deux personnes : un homme qui a fui au pays des inuits pour apprendre à survivre à un deuil, une femme restée à Paris. Entre eux, des beaux mots, des mots tendres, des anecdotes, des histoires du quotidien avec comme dénominateurs communs : la découverte du lexique inuit et sa poésie imagée, le parallèle avec le vocabulaire français, la confrontation des cultures.


Inukshuk, l'homme debout offre une lecture agréable et instruite. Hervé le Tellier sait nous emmener loin et arrive à accrocher le regard par les anecdotes courtes, par des instantanées de vie qui en appellent d'autres. L'écriture, comme toujours, est à la fois riche lexicalement et simple dans le phrasé. L'auteur fait preuve de modestie et ne cherche pas à montrer un savoir, il est plutôt là pour le partager dans le simple but de générosité. Il dépeint avec pudeur l'absence liée à un deuil.
J'aurais pu être fascinée par cet écrit (j'admire déjà son contenu) mais je reconnais être restée à côté de l'histoire. Peut-être parce que j'ai eu le sentiment d'y lire davantage un exercice de style littéraire (comme le souhaite le mouvement Oulipo que suit Hervé le Tellier). Il m'a manqué le souffle épique et romanesque, l'émotion, un truc qui me raccroche aux personnages, un truc qui me secoue. Et pourtant, j'ai apprécié d'y découvrir de nouveaux mots, des coutumes, des moeurs qui m'étaient étrangers. Mais cela ne m'a pas suffi à retenir la proposition littéraire faite de Inukshuk, l'homme debout, malgré des qualités intrinsèques indéniables. 
Une lecture en demi-teinte, louable et intéressante par certains côtés mais qui a  manqué d'accroches pour la lectrice que je suis. 
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Je ne vais pas vous refaire l'article sur L'Oulipo,que j'ai pu approfondir en compagnie d'Hervé le Tellier. Tout ça pour dire que ce petit guide du monde des Inuit, traité par lui, c'est autre chose qu'un guide bleu.
Arrivée à Iqualit après quelques heures d'avion c'est arriver dans la grande ville, la capitale. 4 000 hab,, c'est dire ! Capitale du Nunavut, 25 000 hab, grand comme 4 fois la France. Il y a même une prison.
Plus sérieusement, livre épistolaire et guide sur la vie de ces gens du froid. Un pure régal.
Mais ces 2 personnages (homme et femme) nous questionnent, nous intriguent.
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Livre court et qui garde une part de mystère jusqu'à la fin.
Livre sur les Inuit et sur le deuil.
Un homme est parti. Il s'interroge sur les raisons de son départ, lié à un deuil, dans un échange avec une femme restée à Paris. Parfois les lettres se croisent, d'autres fois elles se répondent.
Ce n'est pas un récit linéaire. Il y a des informations sur les Inuit, des blagues, des histoires, des chansons, des citations, des questions…

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On atterrit à Iqaluit. On dit atterrir parce qu’il n’y a pas de mot pour un avion qui se pose sur la neige et sur la glace.
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Je sais que les hommes font l'amour même lorsqu'ils n'aiment pas. Les femmes, c'est autre chose, elles continuent plutôt à faire l'amour quand elles n'aiment plus. Mais on le fait différemment. Les hommes pourraient s'en rendre compte, s'ils étaient un peu des femmes.
(p. 91)
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... La poésie. Définition qu'en à donnée une petite fille : "C'est quand tu reviens à la ligne."
(P. 37)
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Les absents ont toujours tort de revenir

(Jules Renard)
(p. 16)

Un paysan, c'est un tronc d'arbre qui se déplace

(Jules Renard)
(p. 20)
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On m’a demandé à quoi servait la prison. Je n’ai pas su répondre, et je m’en suis tiré avec une pirouette…
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Videos de Hervé Le Tellier (119) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hervé Le Tellier
FESTIVAL OH LES BEAUX JOURS ! 8e édition Avec Hervé le Tellier et Kerwin Spire Lecture par Emmanuel Noblet
Depuis l'an dernier, les grands entretiens du festival rendent aussi hommage à des écrivains disparus. Ainsi, Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, né en 1914 à Vilnius, en Lituanie, décédé en 1980 à Paris, dont l'oeuvre immense continue de susciter l'admiration, et de faire l'objet de nombreuses adaptations et études.
La vie de Gary est en soi un roman : arrivé en France avec sa mère en 1928, il passe son adolescence à Nice, étudie le droit à Aix-en-Provence et s'engage dans l'Armée de l'air. Entré en résistance dès 1940, pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait compagnon de la Libération et s'engage dans une carrière diplomatique, qui le mènera notamment à New York, puis à Los Angeles. Écrivain prolifique, ses romans seront marqués par les épisodes de sa vie, par un engagement humaniste contre les barbaries modernes, les injustices et les violences, entretenant une tension entre espoir et désespoir de voir l'homme céder à ses pulsions médiocres. Romain Gary est aussi à l'origine d'une des controverses les plus fascinantes de l'histoire de la littérature française, puisqu'il fut le double lauréat du Prix Goncourt, d'abord en 1956 pour "Les Racines du ciel" et ensuite en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour "La Vie devant soi", révélant ainsi la dualité et le conflit identitaire qui le hantaient.
Pour évoquer cette figure, l'écrivain Hervé le Tellier, fervent admirateur de Gary, et Kerwin Spire, qui lui a consacré deux romans biographiques, sont réunis pour un exercice d'admiration. Images d'archives, extrait de film et interview réalisée pour l'occasion ponctuent cet entretien, au cours duquel on entend Romain Gary lui-même, avec sa voix charismatique, mais aussi Joann Sfar, autre grand admirateur, qui étudia à Nice dans le même lycée que Gary et l'a maintes fois dessiné.
Un grand entretien posthume pour découvrir ou redécouvrir l'oeuvre et la vie d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
À lire - L'oeuvre de Romain Gary est disponible dans La Pléiade (deux tomes) et chez Folio/Gallimard. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary. Consul général de France – 1919 Outpost Drive – Los Angeles 28, California", Folio, Gallimard, 2022. - Kerwin Spire, "Monsieur Romain Gary, Écrivain-réalisateur – 108, rue du Bac – Paris, VII – Babylone 32-93", Gallimard, 2022. - Hervé le Tellier, "Le Nom sur le mur", Gallimard, 2024.
Un grand entretien posthume animé par Alexandre Alajbegovic et enregistré en public le 23 mai 2024 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 8e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2024
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