Un tome 2 à la hauteur du premier sans nul doute !
Tandis que les autorités religieuses et civiles tentent de récupérer chacune « l'Homme sans clef », Mariulo découvre la cité basse, abandonnée parce que la ville s'élève toujours plus haut, loin de la Terre et de toute animalité. Mariulo va trouver un allié en Sacharine qui lui dévoile des éléments importants du passé, lui permettant de mieux appréhender la situation actuelle. Malgré elle, Haxe va être obligée de les suivre. En parallèle, on suit le complotage des autorités et leurs moyens assez surprenants de faire régner « leur » ordre.
Les évènements du passé sont colorés en nuances de bleu-gris ce qui permet de bien les identifier. La pérégrination dans la ville est toujours aussi fascinante de part la complexité et la fantaisie des constructions. En apprenant le passé on s'aperçoit qu'il y a peut-être des failles dans les rouages malgré tout. Une équipe sympathique se forme autour de Mariulo qui n'est plus seul. J'aime particulièrement le personnage de Manach et ses répliques tordantes. A découvrir !!
Ce tome se termine par une grande question : qui est allié, qui est ennemi ? juste assez pour susciter l'envie de plonger dans le tome 3.
Commenter  J’apprécie         160
A Horologiom, l'urbanisme est une religion : on voue un véritable culte à cette ville immense et labyrinthique et toute l'organisation sociale est basée sur le respect de ce culte... Mais c'est au prix de la liberté des habitants, qui vivent sous contrainte, leur esprit bridé par une sorte de clé qui verrouille leurs sentiments. Sacharine, ancien architecte qui a retrouvé sa liberté de penser grâce à un stock de vieux livres qu'il a découverts par hasard, a pris le jeune Mariulo sous son aile (homme sans clé arrivé de nulle part dans le tome 1). Car bien sûr, les hommes libres sont ici pourchassés par les créatures-automates du Culte mais aussi par les dévoués fonctionnaires de la ville. On ne saurait en effet tolérer que l'ordre établi soit bousculé !
S'en suit donc une véritable course-poursuite dans les méandres de la ville, à tous les étages, jusqu'aux bas-fonds, avec des créatures étranges, à moité robotisés, et des alliés qui ne le sont peut-être pas.
Les dessins sont remarquables, avec une maîtrise parfaite de la perspective, et les couleurs sont magnifiques, travaillées avec une couleur dominante à chaque planche. Un univers fascinant, immersif, inquiétant, parfois burlesque, des personnages énigmatiques et un scénario bien mené font de cette série une vraie réussite.
Commenter  J’apprécie         60
Tout dans cet album est créé, que ce soit l'architecture parfois délirante, les machines et les mécanismes ingénieux. L'histoire est palpitante et on s'engage dans une course poursuite inédite et demandant de l'imagination.
Commenter  J’apprécie         10
L'album est important à plus d'un titre puisqu'en effet, si dans le premier tome les rôles des différents organismes représentés n'étaient pas très "explicites", ils s'éclaircissent nettement grâce à ce deuxième tome qui se veut plus léger et humoristique [...].
Lire la critique sur le site : Sceneario
Arrivé les premiers !
Partis les dernier !
Nous allons frapper fort collègue !
Mais ne risquons nous pas d'être incriminés de délit d'acte opportuniste.
Je vivais le culte dans l'ascétisme et la droiture. Cependant ma passion n'avait rien de religieux.
Fabrice Lebeault : Horologiom 1 l'homme sans clef
Olivier BARROT présente la
bande dessinée de
Fabrice LEBEAULT "Horologium 1, L'homme sans clef".