Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur

Neuf nouvelles mettant en scène les premières aventures d'Arsène Lupin. Celui-ci a été arrêté mais la police devrait se méfier. Il change de domicile, d'apparence et d'écriture, connaît tous les passages secrets et prend rendez-vous avec ses victimes avant de les cambrioler.
Ce recueil des premières aventures d'Arsène Lupin, publié en 1907, et en réalité une suite de courtes nouvelles où le héros bien connu apparaît dans toute sa plénitude. On y retrouve le charme rétro des vieilles photographies. À lire au second degré mais à lire obligatoirement

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un excellent épisode de
présentation.

Chaque court chapitre est dédié à une aventure d'Arsène Lupin. Certains se suivent véritablement comme les trois premiers mais les autres peuvent se lire indépendamment les uns des autres. J'ai eu plaisir à retrouver chaque soir le personnage d'Arsène Lupin, n'en lisant qu'un chapitre à chaque fois, pour mieux faire durer le plaisir. C'est tout à fait le genre de personnage que j'affectionne dans les fictions : plein d'assurance, facétieux et provocateur, ingénieux, ayant toujours deux voire même trois coups d'avance sur la police et la justice, il se sort haut la main des pires situations et le lecteur se plait à essayer de comprendre comment il est parvenu à entrer en possession de tel ou tel objet ou sous quelle identité il se cache. Autant d'énigmes à résoudre et dont la solution ne nous apparait qu'à la toute fin de l'aventure en question. J'ai adoré cette façon de faire. Enfin, que dire de cette fin en apothéose où il est question de la première confrontation entre Lupin et Herlock Sholmès, librement inspiré du héros d'Arthur Conan Doyle et qui promet encore de très bons moments ! Bref, c'est un coup de coeur pour moi et il va sans dire que je lirai d'autres recueils consacrés au personnage. de plus, il se lit très facilement, le style est simple et fluide alors que je redoutais un langage pompeux et dépassé, vieilli. J'étais dans le faux et heureusement que je ne me suis pas arrêtée sur cette première idée !
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J'ai beaucoup aimé ces premières aventure du « gentleman-cambrioleur »!

Les intrigues sont captivantes et j'ai pris plaisir à tenter de les résoudre! Lupin est à la fois drôle et d'une certaine manière touchant. J'ai passé un très bon moment et vais donc continuer l'aventure avec notre cher protagoniste de génie !

J'ai toujours été retors aux classiques, quels qu'ils soient.

Il suffit que tout le monde aime une oeuvre pour ne pas me donner envie de la découvrir.

Depuis tout jeune je n'ai eu de cesse d'être un découvreur, un défricheur, plutôt qu'un suiveur.

Mes congénères adoraient le rap naissant, je lui préférais un heavy métal déclinant.

Les spectateurs couraient voir des blockbusters américains, je ne me déplaçais que pour d'obscurs films asiatiques.

En littérature, comme pour le reste, j'ai toujours fui les « classiques ».

Et même dans la littérature populaire policière dont je raffole, je me penche plus facilement vers un auteur inconnu que vers les noms que tout le monde connaît (même sans avoir lu la prose de l'auteur).

Ainsi, j'ai tardé à découvrir San Antonio, Nestor Burma et plus encore Jules Maigret.

À Rouletabille, j'ai préféré Toto Fouinard.

À Jules Maigret, j'ai préféré Odilon Quentin.

À Arsène Lupin, j'ai préféré Robert Lacelles, Théodore Rouma, Jack Desly, Mandragore, Tancrède Ardant…

Seul Sherlock Holmes, a toujours eu grâce à mes yeux même si je ne suis pas loin de lui préférer Maximilien Heller d'Henry Cauvain, pour son statut d'inspirateur pour ne pas dire plus.

Pourtant, mes découvertes de San Antonio, de Nestor Burma, de Jules Maigret, m'ont conquis.

Seul Rouletabille continue à me décevoir.

Mais quid d'Arsène Lupin ?

J'avais bien lu une nouvelle le confrontant à Herlock Sholmes (Sherlock Holmes avant que les avocats de Conan Doyle ne menacent Maurice Leblanc). Pas de déception, mais voilà, pas d'engouement.

Et il aura fallu, comme beaucoup, je pense, la série avec Omar Sy pour me donner envie de plonger dans les aventures originelles.

Non pas tellement pour Omar Sy, que j'aime bien, cependant, et qui a le bon goût, dans la série, de ne pas être Arsène Lupin, comme on aurait pu lui reprocher, mais d'être un admirateur, un lecteur passionné et inspiré par les aventures du gentleman cambrioleur.

Pourtant, ce n'est pas tant cela qui m'a convaincu. Pas plus que ne m'avait convaincu la vieille série avec Georges Descrières. Certes, j'étais vraiment trop petit à l'époque pour la regarder, mais j'étais devant les rediffusions par la suite.

Non, ce qui m'a convaincu de plonger dans les vraies aventures d'Arsène Lupin, ce sont les références, dans la série avec Omar Sy, au texte d'origine et aux diverses aventures du personnage de Maurice Leblanc.

Me voilà donc plongé dans « Arsène Lupin, gentleman cambrioleur », un recueil de 9 aventures publiées à l'origine dans le magazine « Je sais tout » à partir de 1905.
On découvre le héros à travers une histoire relatant son arrestation.

Arsène Lupin est à bord d'un paquebot pour l'Amérique. Un message radio prévient le commandant qu'Arsène Lupin, un redoutable cambrioleur, est à bord et en fait une description.

Et des objets disparaissent. Et l'on cherche qui peut être Arsène Lupin…

Avec cette aventure liminaire contée à la première personne, Maurice Leblanc installe le personnage d'Arsène Lupin, gentleman et cambrioleur de génie, capable de prendre toutes les identités, de charmer ses congénères et, surtout, d'une audace sans nom.

Pourtant, Arsène est faillible. La preuve, il sera arrêté. La repreuve, il a un coeur, ce qui n'aide pas dans ce métier.

Puis on retrouve Arsène en prison. Et il fait preuve de forfanterie, le bougre, assurant qu'il n'assistera pas à son procès, qu'il s'évadera avant…

Mais Arsène Lupin, comme il le dit, n'est pas un atteint de fatuité, tout ce qu'il fait, il le fait dans un but précis…

Arsène Lupin est intelligent, machiavélique, prévoyant, patient…

Il s'évadera sans haine et sans violence.

Et suivront encore d'autres aventures…

Tout d'abord, pour faire le rapprochement avec la série susnommée. Dans ce recueil, on découvre toutes les inspirations de la série. Omar Sy, jeune, vivant avec son père chez de riches gens. Un collier qui disparaît, le père accusé à tort.

Dans le texte d'origine, c'est la mère, accusée à tort et l'enfant. le collier volé, démantelé, retrouvé, mais faux…

On retrouve avec plaisir les références de la série au texte original.

Mais venons-en au texte lui-même. Un texte de 1905, voilà qui peut paraître poussiéreux à certains. Bon, même si je suis un fan de Sherlock Holmes, dont les aventures ont débutées bien avant, je ne peux m'empêcher, souvent, de préférer des textes des années 1930-1940 et de trouver certains textes des décennies précédentes un peu surannées même si j'aime beaucoup Toto Fouinard, Marc Jordan, Martin Numa, qui eux aussi exercèrent leurs talents vers 1907.

Je suis surpris de constater que ce n'est pas le cas ici. Je n'irais pas jusqu'à dire que le style est moderne, tout de même pas, mais le récit ne souffre pas d'obsolescence.

Les aventures d'Arsène Lupin sont plutôt intelligemment et habilement menées par leur auteur. Et, dans ce recueil, seule une aventure pêche par sa longueur et son manque d'intérêt : « le sept de coeur ».

Pour le reste, on suit avec un grand plaisir la vie d'Arsène Lupin, soit contées par lui-même ou par un proche.

J'avais l'image d'un Arsène Lupin solitaire, travaillant seul. Et j'ai été surpris de constater que l'homme avait toute une organisation autour de lui. Des hommes travaillant pour lui, un peu comme John Strobbins de José Moselli (mais en plus gentleman).

Je le croyais sérieux et je le découvre espiègle.

Au final, un recueil de nouvelles en forme de préambule à la carrière d'Arsène Lupin, le meilleur moyen de découvrir le personnage.

Je me dis qu'on ne devrait parfois pas remuer certains de nos souvenirs d'enfance et les laisser en l'état, tels qu'on se les rappelle.
J'ai lu ce Gentleman cambrioleur" et me suis ennuyé. En fait une série d'aventures d'Arsèle Lupin (et je vois toujours Georges Descrières qui a occupé ce rôle longtemps à la télé) toutes concues de la même façon: Lupin se cache sous une fausse identité et trompe son monde...Et vole ce qu'il doit voler.
J'ai ressenti la même chose en lisant, près de vingt ans plus tard, 2 hors séries de San Antonio, et j'ai trouvé qu'ils "avaient mal vieilli".
Alors je n'irai pas réveiller Ponson du Terrail et vais laisser continuer à se reposer notre ami Rocambole, de même que notre Lupin, dont je regarderai la saison 2 sur Net Fix, avec Omar Sy.

La série Netflix m'a évidemment donné envie de relire du Maurice Leblanc. Lecture très agréable et étonnamment moderne : on est surpris, au détour d'une page, qu'un personnage utilise une chandelle au lieu de sa lampe torche, tant les actions semblent contemporaines. Ce ne sont pas les hauts faits du cambrioleur qui impressionnent dans ces différentes histoires, mais bien son intelligence à résoudre des énigmes parfois vieilles de plusieurs dizaines d'années.

Les premières aventures du gentleman cambrioleur Arsène Lupin, un symbole de la Belle Epoque, un personnage gai, cultivé, dilettante, désinvolte, charmeur, un brin Robin des Bois.
Se travestit, change d'apparence sans cesse, mène une double vie. Sa logique, son intelligence et son narcissisme le poussent à commettre des forfaits davantage par plaisir que par nécessité.
La première des nouvelles raconte son arrestation par le policier Ganimer puis, son évasion, son premier forfait à l'âge de huit ans, son pied de nez à Herlock Sholmès.

Arsène Lupin est né en 1907 en librairie sous la plume d'un journaliste nommé Maurice Leblanc et depuis il alimente l'imaginaire collectif avec panache.
Vif, audacieux, séducteur et impertinent il se joue de l'inspecteur Ganimard et de la police, ridiculisant les bourgeois et portant secours aux faibles.
Sous la plume talentueuse de son auteur il devient le gentleman cambrioleur. Ce recueil contient ses premières aventures parues à l'époque dans le mensuel "Je sais tout".
Indispensable pour entrer dans l'univers littéraire de Maurice Leblanc.

Ce recueil est composé de neuf nouvelles mais elles ont toutes des liens les unes entre les autres, notamment les nombreux vols commis par Lupin et qui sont souvent cités.

Dans plusieurs nouvelles, nous avons des éléments de ses débuts de cambrioleur comme dans le collier de la Reine ou encore dans le coffre de Mme Imbert et nous avons aussi connaissances de ses facultés de déguisement, de substitution, de menaces, son élégante façon de parler, sa drôlerie, sa malice.

Il faut quand même bien avouer que j'ai craqué pour ce personnage (depuis le jeu Sherlock Holmes contre Arsène Lupin, en fait ^^) car il a la fois un côté enfantin (il s'amuse de tout, rit, parle avec ses ennemis comme s'ils étaient des amis, mais il a également un côté un peu plus sombre, très intéressant. On a l'impression que même ses ennemis, tel l'inspecteur Ganimard, apprécient réellement le jeune homme. Pour les gens qui suivent ses aventures, ils souhaitent tous que Lupin ne se fasse pas attraper car son seul nom promet que les affaires les plus banales vont prendre des tournures inattendues.

Et puis Arsène est un voleur hors pair, le meilleur et il est aidé par sa bande (ben oui, parce que porter des meubles lourds tout seul, il ne peut pas) ou bien il se débrouille seul. Il parvient à entrer dans la confiance des familles qu'il doit cambrioler pour qu'on ne le soupçonne pas et il est franchement doué pour ça grâce à sa capacité de déguisement incroyable. Ainsi, il peut tout étudier pour mettre en place un plan parfait de cambriolage.

J'ai aussi bien aimé le personnage de Ganimard, le policier qui tient à attraper Arsène Lupin. Pourtant, on sent presque une certaine amitié entre les deux hommes, Arsène ne cherchant pas vraiment à lui échapper car il lui parle longuement sous sa véritable identité plusieurs fois et Ganimard le laisse partir. Un petit jeu du chat et de la souris fort intéressant.

Des phrases d'Arsène que j'ai bien aimé: "Des la première heure, j'avais posé ma candidature de flirt." à propos de Miss Nelly.

"Dommage, tout de même, de ne pas être un honnête homme" à Ganimard.

"Lupin ne reste en prison que le temps qu'il lui plaît, et pas une minute de plus." à Ganimard.

Oui, j'avais oublié, mais Arsène Lupin parle souvent de lui à la troisième personne.


Un recueil de nouvelles vraiment génial. Un bon commencement pour apprendre à connaitre le fameux Arsène Lupin.
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