Les terres mortes est le premier tome d'une BD militante sur le thème de l'écologie, de l'environnement. L'action se situe en 2068, c'est-à-dire dans un futur proche. le thème reste classique puisqu'on y voit un groupe de résistants qui refuse la culture intensive et ses dégâts sur les terres et la santé des hommes. Ces résistants combattent pour garder ou retrouver une culture traditionnelle, raisonnée.
Je rejoins les critiques qui soulignent la qualité du graphisme soigné.
Le fait que le thème ne soit pas original n'est , pour moi, pas gênant, en revanche, je regrette que les personnages soient si caricaturaux, cela terni un peu la crédibilité de l'intrigue.
Malgré ce bémol, je lirai sans aucun doute le tome 2 !
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La résistance s'appelle résilience, tout un programme politique... Dystopie? Bien sûr mais pas tant que cela si on imagine les futurs possibles vers lesquels se dirigent nos modèles d'agriculture, notre météo, la répression et la surveillance qui accompagnent nos sociétés qualifiées de démocratiques.
Les C.R.S se sont transformés en soldats dignes de star wars puisque l'ennemi semble être à l'intérieur. Casques, blindés, LBD, ils ressemblent furieusement à ce qui se fait déjà par chez nous.
Graphiquement, c'est beau et soigné, des tons alternent pour bien souligner les ambiances : Rouge pour l'action, Vert pour la résistance, Bleu pour la nuit etc... Les planches sont sobres et finalement assez peu futuristes, sauf à considérer qu'en Europe, lieu de l'action, nous n'irons pas beaucoup plus loin que ce que nous connaissons.
Une bande dessinée pour ados où les méchants sont donc clairement identifiés et où les gentils se séparent en deux extrêmes, violents ou pacifistes qui devront peut être, pour s'en sortir, s'allier...
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Dans cette dystopie, l'Europe est un vaste champ de cultures OGM exploité par la multinationale Diosynta. Une faible part de la population vit de cette nourriture, le reste subit famine et maladies dues aux produits chimiques utilisées intensément par Diosynta.
Adam et Agnès sont deux jeunes cultivateurs de la terre à l'ancienne qui doivent rejoindre Résilience, la résistance contre Diosynta qui veut revenir à une production agricole respectueuse de la Terre. Mais la population est-elle prête à cette idée et surtout Diosynta ne souhaite pas du tout changer son fonctionnement qui lui permet de contrôler la population !
L'idée d'une terre ravagée par les cultures intensives est originale et malheureusement pas si éloignée de la réalité. On ne connaît pas trop l'origine de cet état de fait mais on est face à une dystopie très sombre dominée par une société qui contrôle la production et les Hommes (ça c'est plutôt classique).
La fable écologique n'est pas du tout irritant, au contraire elle sert bien le contexte de désastre écologique et les trois personnages principaux sont plutôt sympathiques.
L'idée est originale, pour le reste on reste classique : une multinationale malfaisante, une résistance pacifiste et une autre violente. le premier tome pose les bases d'une histoire qui peut se révéler fort intéressante... à voir si la suite bonifie ce départ prometteur.
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Il n'y a plus de gouvernement. C'est une multinationale qui dirige l'Europe. Les terres sont de vastes champs bourrés d'engrais chimiques et de pesticides. Les communautés urbaines sont à peine plus que des favelas. Deux factions s'opposent à cet état de fait. D'une part, les Enfants de Gaïa sont un groupe armé qui mène une guérilla. D'autre part, les Résilients oeuvrent via la lutte pacifique, préférant l'agriculture biologique et les méthodes naturelles.
Le lecteur va suivre les aventures d'Adam et Agnès, projetés malgré eux dans le camp des Résilients, et précipités de Charybde en Scylla d'abord dans les prisons des Forces de Sécurité Intérieure, puis s'attirant l'inimitié des Enfants de Gaïa. Ils vont tout faire pour embarquer à bord d'un train qui est supposé les mener vers de plus vertes pâtures.
SF environnementaliste, fort proche de réalisations post-apo, le tout est assez efficace, mais peu novateur. Dessin très correct. le scénario trace sans temps mort, ce qui est plutôt bienvenu (et évite de s'interroger sur les incohérences, les hiatus du récit).
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Dans cette bande-dessinée, l'alimentation européenne est contrôlée par une grande firme qui fait régner la loi. La misère est partout, les pesticides et les OGM aussi. Gare à ceux qui voudraient produire par eux-même et sainement... le scénario bien catastrophique.
J'ai tout de suite accrochée aux graphismes, très précis et réalistes, et au scénario. Ce premier tome se lit très bien, développe plutôt bien les enjeux et les différents groupes qui s'affrontent, tout en gardant une part de mystères. C'est efficace bien que sans doute un peu trop rapide parfois. J'attends avec envie le tome 2.
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Une excellente surprise. Une lecture importante qui fait prendre conscience. C'est de la science-fiction de grande qualité. Une série que je vous recommande fortement. Une très bonne surprise.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un peu mystérieux, un rien parodique, le titre annonce la couleur, celle d'un conte philosophique voltairien (...) Mais le romancier nous fait vivre avant tout un récit d'aventures et d'amour exalté.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Malgré un démarrage un peu classique, Résilience laisse entrevoir de belles promesses.
Lire la critique sur le site : BDGest
C'est Diosynta, une puissante multinationale qui exploite 90% des terres et fait respecter ses droits de propriété à l'aide de la nouvelle armée européenne.
Pour lutter contre la famine et reconquérir le droit de se nourrir dignement, un réseau clandestin que s'est baptisé La Résilience organise un trafic de semences et tente de soigner les sols à l'agonie
j'espère que les fils de Gaïa vous crèveront tous jusqu'au dernier, parce que c'est vous les vrais meurtriers !!! Cachés derrière vos petits écrans, vous ne savez même plus à quoi ressemble un sol vivant !!!
Ouvrez les yeux bande de dégénérés ! C'est pas comme ça qu'on cultive la terre !!
Western Love, ce titre d'album de bande dessinée augure de ce qu'on va découvrir à l'intérieur. Augustin Lebon nous emmène dans un western romantique dont le jeune héros, Gentil, tombe amoureux fou d'une jeune femme au caractère bien trempé et au surnom tout aussi révélateur, la Teigne. A l'occasion de son passage au festival Quai des Bulles de Saint-Malo, il nous accorde une intense interview dans laquelle il nous parle de son album, son travail, ses influences et bien d'autres choses encore...