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4,28

sur 10991 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une pure merveille ! Une lecture incontournable ! Un livre à lire ! Isabelle Stoïanov, la traductrice, a fait de « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » un best-seller français tandis que la postface d'Isabelle Hausser donne des précisions sur l'auteure et son livre.
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Georges Orwell nous le disait déjà dans la ferme des animaux : Nous sommes tous égaux mais certains sont plus égaux que les autres .
Alors dans l'Alabama des années 30, vous pensez donc !
Dans la petite ville de Maycomb, tout le monde se connaît et Scout et Jem,les enfants d'Atticus, l'avocat, jouent dans le quartier avec leur ami Dill en évitant soigneusement la maison de Boo Radley pleine de mystère.
Mais cette ville tranquille va s'enflammer lorsqu'un noir va être accusé de viol. Qu'à cela ne tienne, avec un avocat commis d'office comme Atticus, l'affaire va être rondement menée. Pour Scout, il n'y a qu'une sorte de gens : les gens dit-elle avec sa candeur d'enfant de huit ans mais son frère ainé et son père vont lui montrer que ce n'est pas si simple parce que dans le comté de Maycomb, « les gens comme nous n'aiment pas les Cunningham, les Cunningham n'aiment pas les Ewell et les Ewell détestent et méprisent les gens de couleur ». Et au tribunal, quand c'est la parole d'un blanc contre celle d'un noir, à la fin, c'est toujours le blanc qui gagne.
Un roman magistral et intemporel qui aborde avec brio les thèmes de l'éducation (Atticus était-il un précurseur de l'éducation bienveillante?), de la justice, de la ségrégation, de la communication non-violente et de l'empathie face aux préjugés et aux jugements hâtifs.
Un roman universel plein d'humanité.
5 étoiles, évidemment !

Challenge Multi-Défis 2023.
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans le contexte du livre mais au fur et à mesure des pages, l'auteur a réussi à m'intégrer totalement au paysage du Sud des Etats-Unis. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai côtoyé les divers personnages, hauts en couleur, de cette petite ville décrite dans ce roman.

Divers thèmes sont abordés dont certains que j'affectionne tout particulièrement : l'Autre, la famille, le rejet, la peur...
Le fameux procès dont parle la quatrième couverture n'est au final pas le sujet principal du livre. Ce qui fait la force de ce livre, c'est le traitement très riche de nombreux thèmes. Sous la forme d'un récit initiatique, on suit les péripéties des personnages, on vit toutes leurs aventures côte à côte avec eux !

C'est un roman riche en émotions qui m'a particulièrement touchée pour sa prise de position face au racisme et au harcèlement dont certaines personnes sont les victimes.
Lien : http://labullederealita.word..
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J'ai découvert NE TIREZ PAS SUR L'OISEAU MOQUEUR d'Harper Lee grâce à Laura du site Mille vies en une qui parle de ce livre dès qu'elle en a l'occasion. Laura ne cesse de clamer haut et fort qu'il faut absolument lire ce livre sinon on risque de passer à côté d'une pépite de la littérature américaine.

J'ai mis un peu de temps à suivre le conseil de Laura - ma PàL ressemble à la Tour de Babel - et je ne me suis décidée à lire le roman d'Harper Lee que la semaine dernière. Je l'ai croqué en quelques bouchées tant je l'ai aimé !

NE TIREZ PAS SUR L'OISEAU MOQUEUR raconte l'histoire de la famille Finch au début des années 30 en Alabama. Atticus, le père est avocat, il élève seul ses deux enfants Jem et Scout. C'est à travers le regard de Scout, la benjamine de la famille, que l'on va assister à des événements majeurs pour les Finch. L'un d'eux sera le procès d'un jeune Noir accusé du viol d'une Blanche qu'Atticus aura la charge de défendre.

Je pourrais me lancer dans une analyse de texte tant il y a à dire sur ce roman mais je m'en garderai bien parce que je ne veux pas dévoiler l'intrigue. Je ne savais pas grand-chose de l'histoire avant de débuter le livre et j'ai d'autant plus apprécié ma lecture.

Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les événements retranscrits dans le roman avec la résurgence des extrémismes en France et les propos tenus par une faction de la classe politique et j'en ai eu la nausée. Mais Harper Lee a un avantage sur moi : elle est optimiste.

Son livre traite de propos graves mais elle conserve sa foi en l'Humanité ce que je trouve remarquable. La réussite du roman ne tient pas seulement en son ton positif, il faut aussi compter avec la tendresse et l'humour qui émaillent le récit.

La meilleure idée vient d'avoir placé l'histoire sous le regard un peu candide de la petite Scout ce qui aboutit à des scènes plus légères et plus drôles qu'elles ne l'auraient été si Atticus avait mené la danse.
Le résultat est un chef-d'oeuvre, ni plus ni moins.

J'ai adoré ce livre qui est une vraie révélation pour moi. C'est un bijou d'humanisme et de tolérance, une leçon de vie pour tous les fanatiques du monde. C'est un des meilleurs livres sur l'enfance et le glissement vers l'adolescence que j'ai lu de ma vie. J'en suis ressortie émue comme rarement.

Merci Laura pour cette magnifique découverte !
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Pour une fois, je ne vais pas faire une critique habituelle, il y en a tant, je vais juste donner mon ressenti deux jours près la lecture:
Quelle belle lecture, qui reste, et laisse des traces. Devant les remarques et le thèmes du livre, je ne m'attendais pas au départ à ce genre de roman. Je pensais découvrir un combat, une prise de position d'adultes classique.
Ici, le regard d'une enfant apporte beaucoup plus de subtilité, nous sommes à la fois dans les sentiments bruts et dans l'interprétation . Nous vivons et percevons ce que perçoit Scout, et à travers ses yeux, voyons comment son frère, son père et toute la ville vit cette époque et ce type de procès. Les enfants, lorsqu'ils sont éduqués avec certaines valeurs sont beaucoup plus sensibles à l'injustice, et c'est cette sensibilité de Scout et de son frère qui fait la force de ce roman.
Que j'apprécie ces découvertes surprenantes, où un livre nous met une claque. Des giffles commme celle-là, je veux bien en prendre toutes les semaines.

Et surtout, n'oubliez pas la postface, qui apporte de nombreux éclairages sur l'auteur, ses origines et ses sources d'inspirations. Une bonne partie de cette analyse de l'oeuvre pourrait figurer en bonne place dans une critique, je vous y renvoie donc.
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J'avoue, j'avoue… Je n'avais toujours pas lu ce grand classique de la littérature américaine. Il aurait pourtant été dommage de passer à côté de ce beau roman.
Nous sommes en Alabama, dans les années 30; si la guerre de sécession est terminée depuis longtemps, la ségrégation demeure dans les états du sud où le racisme ambiant est bien présent.
Atticus Finch, père célibataire d'un grand garçon, Jem, et de la petite Jean Louise, de 4 ans sa cadette, est avocat commis d'office dans une affaire opposant un homme noir à une famille blanche de la ville.
C'est toute l'histoire de « l'apartheid » américain qui se joue ici, vue à hauteur d'enfant car c'est la petite Scout, fillette vive et effrontée, qui raconte.
Roman historique donc, mais aussi roman de l'enfance, de l'amitié; tour à tour humaniste, tendre, terrible, émouvant et drôle, inclassable en fait !
Une petite merveille.
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S'il n'y avait qu'un livre à emmener sur une île déserte je prendrais celui-là
S'il n'y avait qu'un seul livre à transmettre à ses enfants ce serait celui-là.

Il réside une humanité bouleversante dans ce roman à travers le regard d'une enfant, le drame du siècle, banalisé de nos jours, le racisme ordinaire : le procès d'un homme noir que seule sa couleur de peau accuse.

Moi qui suis issue de la diversité, j'ai pris conscience de l'importance du regard des autres, de s'aimer pour nos différences et pour nous unir tous et ne vivre que pour l'égalité entre les Hommes.

Harper Lee écrit là un monument de la littérature américaine.
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"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" un titre, une expression entendu à plusieurs reprises sans y prêter attention jusqu'à récemment à l'occasion de la sortie d'un deuxième livre de Harper LEE .

Par curiosité je décide de lire ce roman paru il y a 65 ans. Dés les premières pages je suis conquise par le récit de Scout, petite fille âgé de 9 ans. En 445 pages elle nous raconte, avec la fraicheur et la spontanéité de son âge, le sud des États Unis à la période de la grande dépression, la ségrégation raciale ses jeux avec son frère Jem et leur ami Dill, Atticus, son père avocat chargé de défendre un noir accusé, à tort, d'avoir violé une blanche, ses voisins dont le mystérieux Boo Radley, Calpurnia l'employée noire , présence féminine auprès des enfants, orphelins de mère.

Un film avec Grégory Peck dans le rôle d'Atticus a été réalisé en 1962 , dont le titre français me laisse perplexe "du silence et des ombres".
Ce roman est magnifique et sa lecture un vrai bonheur.

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La quête de l'égalité humaine.

Alabama, époque de la grande dépression. Actticus élève seul ses deux enfants, Scout et Jem.
Avocat défenseur de l'égalité des hommes est désigné pour défendre un noir, accusé de viole sur une blanche.
Bien que connaissant l'issue irrémédiable du procès, il va se donner corps et âme à défendre cet homme qui au vu des preuves est innocent.
Harper Lee utilise le point de vue de Scout, petite fille, pour raconter le procès et dénoncer toute l'injustice judiciaire de cette époque.
Le racisme est profondément ancré dans le quotidien de l'époque.
Dans son roman, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, l'auteur utilise des points d'humour et décrit des personnages forts en caractères.
Un roman profond et magnifique.
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Magnifique ! L'histoire, l'écriture, les personnages, les descriptions ... tout ! Chaque personnage rencontré (même le plus éphémère, comme, par exemple, M. Raymond, lorsqu'ils sortent du tribunal) ou chaque petit événement a son importance dans la grande histoire, tout a été travaillé minutieusement. Dans la postface, il est dit le nombre de fois où elle a retravaillé son texte et bien "le travail a payé!!"

On se retrouve dans l'ambiance de Tom Sawyer, les périodes de vacances qui sont plus intéressantes que l'école (tout s'y passe), les parties de pêche, les Miss, les Tantes, les pieds nus, les histoires inventées, l'amitié indéfectible des gosses l'homme qui fait peur (l'indien pour l'un, Boo Radley pour l'autre). On y dénonce l'aristocratie, la religion, la ségrégation, la moralisme absurde, l'étiquette des "dames" et la pleutrerie des "hommes", ...

Au centre l'Humanisme : l'évolution de la jeune Scout en 3 ans est impressionnant (l'innocence enfantine de ses 1eres réactions et sa maturité adulescente des dernières), cette foi en l'être humain du père et à la justice (qu'il veut inculquer à ses enfants quelqu'en soit le prix à payer), l'altérité dans son son ensemble, dans l'acceptation de la différence, la renonciation au jugement.

Elle a su distiller toutes ces notions, tout au long de l'histoire en contrôlant d'une main de maître l'avancée des histoires, le mystère des deux intrigues de départ (le procès, et le personne de Boo).

Quel beau moment passé avec tous ces personnages, difficile de les quitter ...

Il est de ces livres qui reste gravé en nous.
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