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sur 10991 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ce livre, j'ai vraiment été transportée dans l'Alabama des années 30. J'ai entendu le grincement du rocking-chair sous la véranda à la nuit tombée et ressenti la langueur d'une après-midi étouffante et poussiéreuse.
Une ambiance, peut-être cliché, mais que je m'imagine être celle du "deep South". Et l'auteur l'a admirablement dépeinte.

Scout a 8 ans et vit avec son frère et son père, un avocat intègre et bienveillant.
A la fois intelligente et candide, pétillante et attachante, Scout pose un regard juvénile et pourtant déjà bien affûté sur son monde et c'est à travers ses yeux que nous découvrons la vie d'une petite bourgade du Sud, à la fois empreinte d'un charme fou mais aussi théâtre de la plus sombre des ségrégations raciales.

Le procès d'un jeune Noir, accusé d'un crime pour lequel il risque la peine de mort et dont le père de Scout assure la défense, sera le point d'orgue de cette histoire et le récit qu'en fait Scout, à la fois simple et sans pathos, touche vraiment au coeur par sa justesse.
J'ai aimé ce mélange entre la légèreté de l'enfance et la gravité des sujets abordés: la ségrégation raciale, la justice, les préjugés...

Cette découverte douce-amère d'un monde à la fois rempli d'ignorance et de bigoterie, mais aussi illuminé par quelques personnages pleins de bienveillance et d'humanité, m'a particulièrement touchée.
Ce livre a la qualité d'être universel et chacun y lira selon son coeur et son âge: un roman sur l'enfance, un roman d'apprentissage, un plaidoyer contre le racisme, une dénonciation des injustices et de l'hypocrisie...

Une lecture forte et tendre à la fois que je ne suis pas prête d'oublier.
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J'ai adoré ce roman, je pensais en ouvrant ce livre, lire du début à la fin, une histoire traitant du racisme et des conditions des gens de couleur aux Etats-Unis dans les années 30, mais en réalité, l'auteur nous décrit les conditions de vie et le comportement des gens en général dans une petite ville isolée de l'Alabama. On rencontre énormément de personnages mais l'auteur n'a pas besoin de nous les décrire (ce que j'ai tendance à ne pas trop aimé), leurs façons de réagir aux différentes situations rencontrées dans ce récit nous permet de les connaître, on a même le sentiment de les visualiser, on ne sait pas si ils sont grands, petits, bruns, blonds... mais on les cerne tout de suite, l'auteur a plus voulu nous décrire leurs conditions de vie (pauvreté voire misère, richesse ou simplement citoyen ordinaire), et à jouer avec ses conditions pour les faire réagir. L'histoire est pleine de moralité, elle nous rappelle tout le temps qu'il ne faut pas juger les gens sans les connaître, que certains comportements qui nous semblent détestables ont en réalité une explication et permettent même de pardonner à l'auteur de ces comportements, que le meilleur moyen de vivre heureux est peut-être de vivre cacher, ou tout du moins de ne pas étaler sa vie privée, que chacun est libre de faire ce que bon lui semble à partir du moment que cela ne nuise à personne... bref, un superbe roman qui mérite vraiment d'être lu, il est encore souvent dans les programmes scolaires des lycées américains, anglais...
Je ne peux que vous conseiller de foncer sur ce grand classique de la littérature américaine, vous ne le regretterez pas.
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Classique de la littérature américaine, ce livre a connu un succès planétaire (30 millions d’exemplaires vendus, traduit dans 30 langues) ; un peu roman historique, roman policier et roman autobiographique, c’est surtout un roman initiatique et un roman universel


- Roman historique : l’histoire se déroule sur fond de racisme et de ségrégation dans un gros bourg d’un état du sud des Etats Unis alors que la Guerre de Sécession est terminée depuis quelques décennies.

- Roman policier : il y a crime, enquête, procès.

- Roman autobiographique : des éléments du livre semblent directement puisés dans la vie de l’auteur.

- Roman initiatique : trois ans de la vie d’une famille et d’un bourg racontés par Jean Louise, surnommée Scout (le livre commence lorsqu’elle a 5 ans et se termine lorsqu’elle en a 8) ; ce n’est pas bêbête (comme on aurait pu le craindre) car Scout est un véritable garçon manqué doté d’une forte personnalité et très en avance pour son âge. Tout est réaliste, juste et profond : les relations frère-sœur (ayant deux frères, je me suis retrouvée à chaque ligne), les relations père-enfants (un père humaniste et fort dont l’obsession est de donner en permanence le meilleur exemple à ses enfants dont il est très proche), les relations famille-enfants (certains membres de la famille sont plus faciles à supporter que d’autres), les relations adultes-enfants (les règles, les incompréhensions réciproques), les relations voisins-enfants (un éventail de voisins du plus cool au pire enquiquineur). Les événements banals et dramatiques sont vus à travers les yeux d’une enfant très mûre pour son âge et très impliquée : c’est le passage de l’insouciance à la perception de la réalité et à la perte de l’innocence ; cela pourrait paraître lourd… il n’en est rien car Scout est une petite fille très drôle, très spontanée et très franche et son récit est savoureux.

- Roman universel : je laisse la parole à l’auteur de la postface du livre : ‘’Le texte de Harper Lee, d’une infinie drôlerie, est un enchantement. Il a la légèreté et le poids que recherche le véritable amateur de roman et cette vertu si rare de pouvoir être lu à tout âge, quelle que soit l’éducation qu’on ait reçue, de quelque pays que l’on vienne, à quelque sexe que l’on appartienne. Il est vraisemblable que l’on n’en fera pas tout à fait la même lecture, mais on y trouvera nécessairement un univers communiquant avec le sien par le miracle de l’écriture et de l’enfance.''


En résumé, un texte à la portée universelle (il est d’ailleurs inscrit sur les listes de lectures des écoliers américains) et, hélas, d’une actualité brûlante.


NB1 – Le roman a été adapté au cinéma en 1962 : To Kill a Mockingbird (Du silence et des ombres, en VF) ; le film a obtenu trois Oscars.

NB2- ‘’Va et poste une sentinelle’’, considéré comme la suite de ‘’Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur’’, est paru en 2015 sur fond de polémique : il semblerait qu’Harper Lee ne voulait pas que soit publié ce manuscrit écrit avant son best-seller ; la sortie du livre est intervenue après la mort de sa sœur qui défendait ses droits depuis qu’elle était profondément handicapée.
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Le canaval des vanités
OU
les fantômes du passé.

Scout, une petite fille qui n'a pas de mère, qui est élevée par son père, Atticus, et par une servante, Calipurnia. Un patelin de l'Alabama des années 1930, où elle grandit avec son frère, Jem, plus âgé de deux ou trois ans. Ce ne sont que jeux, farces et attrapes : l'innocence de l'enfance. En salopette et pieds nus, c'est un vrai gavroche qui ne joue qu'avec des garçons et qui fait le coup de poing quand on dit que c'est une fille. Une enfance heureuse, pimentée par la présence du voisin, Boo, que personne n'a vu sortir de chez lui depuis qu'il a poignardé son père d'une paire de ciseaux dans la cuisse. On lui attribue toute sorte de petits méfaits.

Petit à petit, l'on commence à exiger que Scout se comporte en future dame : son père est avocat et membre de la députation de l'Alabama . Et la fillette de faire connaissance avec ce monde de thés du dimanche, de cancans et de froufrous. Une sorte de vitrine où la société - la bonne ! - se vit dans une langueur, un ennui, tempérés par la satisfaction d'être, somme toute, ce qui se fait de mieux en ce monde. Pourquoi changer, vers quoi se diriger quand l'on a atteint le sommet il y a un siècle ? Rien à gagner, tout à défendre, une mentalité d'assiégés sous les corsets à baleines.

Au-delà de ces salons parfumés à la naphtaline se trouve tout un système de cercles concentriques, maintenu en place par les convenances. Et bien au-delà de l'horizon civilisé, au-delà même de la décharge municipale, se trouvent les cabanes d'où sortent ceux qui assurent l'activité économique de base : la ceuillette du coton, le travail des champs, les travaux domestiques. Les noirs.

Les deux mondes, celui des noirs et celui des blancs, ont une périphérie commune, et c'est là que se produit un drame. Un bon à rien, alcoolique et incestueux - mais un blanc quand mème - vit avec toute une ribambelle d'enfants dans une cabane, près de la décharge. de l'autre côté du tas d'immondices, les cabanes des noirs. Surprenant sa fille avec un noir, il la bat et accuse l'homme de l'avoir violé. Atticus est commis d'office pour le défendre ...

C'est ainsi que la réalité du monde où elle vit fait irruption dans l'enfance de Scout et de son frère. Des petits gateaux aux tentatives de lynchage. Atticus, Scout et Jem doivent passer par l'horreur déguisée en savoir-vivre sans y perdre leur âme, car un système coupable ne reconnait pas l'innocence : il ne peut pas se le permettre, il devrait s'accuser de ce qu'il rejette sur les autres.

Le roman se passe dans les années 1930, mais son thème est tout à fait actuel. de nos jours, aux Etats-Unis, l'on ne lynche plus les noirs : la police les abat sur place. Ils ne travaillent plus à la ceuillette du coton, mais dans ces emplois payés à huit Euros de l'heure, sous la menace continuelle du licenciement. Et il y a une forte tendance à réinstitutionnaliser les bonnes vieilles méthodes, comme l'a montré l'élection d'un malade mental et de sa troupe maffieuse.

Ailleurs, les choses sont plus discrètes. Quelques pantins se sont fait éjecter en Europe de l'Ouest, même si leurs homologues de l'est sont plus coriaces. La stabilité de nos institutions est meilleure, mais reste, bien sur, relative. Relative à l'électorat. Quelques larves, sans doute, espèrent encore l'éclosion. Faisons en sorte qu'elles rentrent dans l'obscurité, leur élément naturel.

Voeux pieux ? Je ne pense pas. Ces messieurs du néo-lib ont essayé de gommer la dimension politique de l'expérience humaine. Sans celle-ci, nous nous sentons seuls, isolés, impuissants face à ce qui se passe et nous leur laissons le monopole du pouvoir. Il y a tout un travail de reconstruction à faire, au niveau de messages, des communautés et des appareils. Ca ne se fera pas en quelques années. Mais nous n'avons, effectivement, que nos chaînes à perdre.






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Waouh, quelle claque!
Les thèmes abordés dans ce livre sont graves: la ségrégation raciale, l'injustice, les droits de l'homme... mais quel génie de nous les présenter du point de vue d'une enfant ! Scout petite fille vivant au fin fond de l'Alabama dans les années 30, dont le père avocat est désigné d'office pour défendre un noir accusé du viol d'une blanche.
On plonge à pieds joints, et on savoure. On revit notre enfance, notre insouciance, nos révoltes, nos déceptions, nos peurs... Bref, on lit Scout, on pense Scout, on vit Scout.
Je n'ai pas les mots, je ne sais pas m'exprimer, je laisse ça à ceux qui l'ont si bien fait avant moi. Je ne peux que vous conseiller cette lecture qui m'a bouleversé.
Juste magnifique !
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Le résumé de ce livre m'a longtemps fait peur: "Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort." ... Tout ceci me semblait conduire vers un ennui certain.... Mais c'était oublier que la narratrice allait rendre cette histoire intéressante et facile à lire, parfois même amusante malgré le sujet. Ici il n'y aura pas de grandes théories sur le racisme, la justice ou les religions mais une histoire racontée simplement et parfois de manière un peu naïve qui nous laissera tirer les enseignements que nous voulons. N'hésitez pas, ne vous laissez pas impressionner comme moi par ce roman, lisez-le, vous ne le regretterez pas.


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En terminant la lecture de ce bel ouvrage de Harper Lee, je peux me vanter d'avoir lu les oeuvres complètes de cette auteure. Elle n'a écrit qu'un seul et unique roman. Mais quel roman, je vous l'assure !

On ne peut donc pas dire qu'elle ait surfé sur la vague de son succès. Elle s'est bien gardée de se lancer dans le rêve mercantile. Certains auteurs prolifiques qui squattent les étals des grandes surfaces feraient bien de s'en inspirer. Mais de la part de Harper Lee, peut-être pourrions-nous regretter cette aurore sans lendemain. En tout état de cause, sa discrétion autour de ce succès confère d'autant plus de valeur à cet unique produit de sa sensibilité.

Je me suis fait ma propre interprétation de son titre, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, en le replaçant dans la bouche du personnage qui en revendique la paternité dans le roman, Atticus Finch le père de la jeune narratrice. C'est une façon pour cet humaniste forcené de dire à ses enfants : ne répondez pas à la provocation.

Défendre un jeune Noir accusé de viol, en étant commis d'office dans l'Alabama des années 30, est une situation dans laquelle nombre de ses confrères se seraient satisfaits d'enregistrer un verdict prononcé d'avance. Pour ce qui le concerne, Atticus Finch ne craint pas de tenir son rôle avec l'esprit de justice le plus pur. Devant l'évidence du mensonge criminel, il a même la faiblesse de croire en la victoire de sa plaidoirie. Les jurés ne sont-ils de ceux qui se scandalisent de la xénophobie d'un Hitler parvenu au pouvoir en Europe. Atticus Finch ne craint en tout cas pas de se mettre à dos toute la population blanche de sa ville. Son acharnement à rétablir un homme dans ses droits, à imaginer qu'une "salle d'audience est le seul endroit où un homme à le droit à un traitement équitable" lui vaut d'être mis au ban de la société bien-pensante, puisque de race blanche.

Pas étonnant que Jem et Scout, les enfants de cet avocat idéaliste, préservés qu'ils sont dans leur éducation du naufrage de la discrimination, soient éberlués à l'annonce du verdict du procès. La prime enfance est le temps des questions. Celles qu'ils posent n'ont de naïveté que celle du bon sens, même si Scout fait preuve d'une maturité précoce bien à propos dans le contexte de l'ouvrage. Cela fera partie des maigres critiques à l'encontre de cette oeuvre. le bon sens de leurs interrogations est un bon sens originel. Il n'est pas entaché de la pédagogie familiale ségrégationniste qui prévaut dans la population blanche du Sud américain de cette époque.

Cette naïveté juvénile, et quelques comiques de situation, comme le déguisement de la jeune Scout à la fête organisée pour Halloween - elle est travestie en jambon - donnent sa teinte humoristique à cet ouvrage. Mais cette légèreté n'est que l'artifice imaginé par Harper Lee pour révéler la violence du thème de cet ouvrage. le stratagème est des plus subtil. Il relève du génie de la sensibilité. Dans le registre, les réflexions de la jeune Scout sur l'idée qu'elle se forge de la nature humaine sont pléthore, et délicieuses. Si jeune et déjà riche en déconvenues, elle a acquis la conviction qu'il ne lui reste pas grand-chose à apprendre, "à part l'algèbre, peut-être".

Le sujet de cet ouvrage est donc grave. On parle ici des préjugés, du racisme, de l'injustice instituée en règle de vie, légalisée. Aborder ces thèmes sans tomber dans le misérabilisme, avec l'innocence de jeunes êtres qui s'ouvrent à la vie, est une prouesse qui met l'émotivité de chacun à contribution. Le travers potentiel de nos amis auteurs américains quand ils veulent faire commerce de bons sentiments, surtout en mettant en scène des enfants, est de verser dans la mièvrerie. Harpper Lee a évité cet écueil de la plus belle façon.

Cet ouvrage mérite plusieurs lectures pour se nourrir de sa substance humaniste. Aussi laissons le mot de la fin, provisoire, à Atticus Finch : "Lorsqu'un homme blanc se comporte ainsi avec un Noir, quels que soit son nom, son origine et sa fortune, cet homme blanc est une ordure".

A lire absolument. A relire goulûment. Et si tu t'y ennuies, méfie-toi du Malin, il est à l'affût des moindres failles de la nature humaine pour y insuffler le mal.
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Il y a des livres qui traînent des années dans notre PAL. Qui font peut-être peur car catalogués classiques?
Et puis un beau jour, grâce à une pioche Babelio, on exhume ce titre et on se retrouve avec une vraie perle entre les mains. Et on s'en veut!!!!
Jean Louis Finch, alias Scout, la narratrice, est une petite fille de 8 ans. Et voir la vie à travers les yeux d'une fillette en Alabama dans les années 30, provoque quelques émotions.
Scout et son grand frère Jem sont élevés par leur père avocat, Atticus, et Calpurnia, leur employée de maison noire.
Dans ce petit Comté d'Alabama, état du Sud des Etats-Unis, quand Atticus est commis d'office pour défendre un ouvrier noir qui aurait violé une femme blanche, les esprits s'échauffent et les enfants sont témoins de l'injustice des hommes.
"Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur" est un petit bijou qui offre une merveilleuse réflexion sur la condition humaine, la tolérance, l'ignorance, le racisme primaire et la place de l'enfant. Un livre qui appelle au respect!
A lire absolument !!
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Magnifique roman récompensé à juste titre par le Pulitzer! Je comprends à la lecture de ce roman que pour les lycéens américains ce soit un classique.

Harper Lee dénonce les Etats-Unis au temps de la ségrégation. On souffre de l'injustice criante faite à Tom Robinson qui part d'office perdant.... Et on admire d'autant plus le caractère d'Atticus ( qui personnellement prend les traits de Colin Firth dans mon esprit, allez savoir pourquoi...). Ce roman dénonce les préjugés, et pas uniquement raciaux. Pour cela l'auteure a eu la sublime idée de faire d'une petite fille, toute en innocence et pourtant bien futée et au caractère bien trempé, la narratrice de cette histoire.
Une oeuvre qui fait l'éloge de la différence et qui, malgré certains passages de l'histoire, nous fait passer un agréable moment.
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C'est un livre qui m'a séduit par son thème grave raconté par une petite fille, Scout, avec ses yeux et ses mots. Son innocence nous la rend que plus tendre à nos yeux à nous.
Sa relation avec son père m'a beaucoupé touché: Scout est très vive, très curieuse et malgré son emploi du temps chargé, son père ne s'énerve jamais et prend toujours le temps de répondre à ses questions, lui explique bien les choses comme tous les adultes devraient faire. L'éducation qu'il donne à ses enfants (Scout a un grand-frère) avec les principes d'écoute et de tolérance est exemplaire.
Ce livre n'est pas "gnan gnan", comme j'ai pu le lire dans certains commentaires. Il retrace juste 3 ans de la vie d'une toute jeune fille avec ses jeux avec son frère et un ami, ses questions et la vie, tout simplement.
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