J'avais entendu parler de
Gilles Legardinier – et de ses « feel good books » –, comme d'un auteur qui ne fait pas de la grande littérature mais que les gens lisent beaucoup.
Après l'avoir vu dans une émission de télé, l'homme m'a paru sympathique, j'ai donc décidé de me faire mon avis avec
Demain j'arrête.
En commençant ce roman, j'ai eu quelques bon fous rires.
Gilles Legardinier ne laisse planer aucun doute sur son style d'écriture.
Le ton est très humoristique, quotidien, très accessible.
Je ne jetterai pas la pierre à l'intrigue qui, au même titre qu'une comédie sentimentale au cinéma, est assez prévisible et sans réelle surprise. On accroche ou pas, il faut juste laisser son côté fleur bleue se manifester.
Ce sont surtout les personnages qui sont attachants.
La fameuse Julie Tournelle, héroïne du roman, qui nous parle à la première personne, est très charmante, avec ses lubies et ses idées saugrenues.
Bien trouvé le nom de Ric Patatras, ça m'a bien fait rire.
Gilles Legardinier s'affaire à poser l'histoire dans un univers où les personnages ont tous (ou presque) des bons sentiments. Là j'accroche moins.
Ayant été adopté, l'auteur part du principe que les liens du sang ne sont pas forcément les plus forts.
Je ne vais pas le contredire, c'est parfois (souvent) vrai.
Mais de mon expérience de la vie, les gens n'ont pas autant de guimauve dans le coeur et ne sont pas aussi bienveillants entre eux.
Il m'a fallu me souvenir à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une fiction, mais j'aurais aimé un peu plus de réalisme à ce niveau.
Toutefois l'ensemble tient la route.
Ça se lit agréablement.
Et le livre ne ferait pas autant de bien s'il présentait des relations houleuses entre les personnages, certes.
Demain j'arrête n'est pas mon livre de l'année, ni un de ceux que je relirai avec bonheur et enthousiasme, mais je lirais les autres livres de
Gilles Legardinier.
En revanche, il faudra que quelqu'un m'explique pourquoi le personnage fait souvent allusion aux chats et à leur intention de dominer le monde.
Il y a un chat sur chaque couverture des livres de
Gilles Legardinier, est-ce une référence récurrente dans tous les romans ?
PS : J'adore les chats et je suis d'accord : ils sont venus pour soumettre l'humanité en esclavage ^^.