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3,77

sur 9269 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A presque 30 ans, Julie Tournelle ne se satisfait plus, ni de son célibat, ni de son emploi dans une agence bancaire de sa petite ville de province. Encore sous le coup de sa dernière rupture, elle trouve heureusement soutien et réconfort auprès de sa bande de copines avec qui elle partage dîners, confidences et fous rires. Tout change le jour où un nouveau voisin s'installe dans son immeuble : Ricardo Patatras. Un nom qui la fait fait rire, mais aussi rêver, celui d'un aventurier argentin, d'un magicien espagnol ou de l'inventeur de la torréfaction en haute altitude...Quand elle le rencontre pour la première fois, dans des conditions plus qu'embarrassante, elle tombe immédiatement sous le charme et décide de tout mettre en oeuvre pour mieux le connaître et aussi le séduire.

Dans la série des trentenaires célibataires, un peu frappadingues et assoiffées d'amour, Julie Tournelle a ceci d'original qu'elle est le fruit de l'imagination d'un homme...et ce n'est pas forcément une qualité... Gilles Legardinier a crée une héroïne charmante, pleine de bon sentiments, mais qui fout quand même un peu les jetons avec sa façon de s'immiscer dans la vie de l'homme qu'elle convoite, à la limite du harcèlement. Une façon pour l'auteur de nous faire partager ses angoisses peut-être ? L'objet du désir est, lui, très bien sous tous rapports, terriblement craquant, serviable, discret, mystérieux et tellement respectueux des femmes qu'il ne lui vient même pas à l'idée de profiter de cette voisine qui s'est pourtant fait tatouer ''Prends-moi tout de suite, tout le temps et dans toutes les pièces de l'appartement'' sur le front. Seul bémol à ce tableau idyllique, le gaillard a un secret, lourd, dangereux peut-être. Après enquête et réflexion, Julie en a conclu qu'il préparait un casse mais elle n'est que légèrement refroidie par cet aspect de la personnalité de son amoureux qu'elle n'hésite pas à présenter à ses parents alors qu'au sens propre il n'y a rien entre eux. Bref, cette histoire d'amour qui n'en est pas une se mâtine d'un zeste de mystère et de danger, histoire de corser la mélasse. de toute façon, que peut-on attendre d'un auteur qui met dans la bouche de son héroïne cette phrase d'anthologie : ''Ce doit être ça le bonheur. Un mec malade et une fille qui sait faire de la soupe''. Ben voyons ! Les femmes ont toutes au fond d'elle-même une infirmière dévouée qui n'a pour seul but que de veiller au bien-être du mâle terrassé par un rhume.
Ce genre de niaiseries, et bien d'autres, émaillent cette histoire à l'eau de rose qui laisse vraiment pantois. On pourra en conclure que les banquiers sont méchants, contrairement aux boulangères qui sont bonnes comme le bon pain qu'elles vendent, que les riches sont des voleurs et des tricheurs, que l'important dans la vie, c'est l'amour sans lequel une femme ne peut pas s'épanouir, etc, etc.
A lire l'été, au bord de la piscine, quand le cerveau est en vacances.
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En rédigeant ces lignes, je me fais la réflexion que, finalement, une chronique en dit quasiment plus sur son rédacteur que sur le livre dont elle est l'objet. J'ai lu une première fois Demain j'arrête lors de sa sortie. Si j'avais dû en faire une critique à ce moment-là, je pense que le livre aurait récolté 4 étoiles. Ensuite, comme souvent, ma mémoire a laissé l'essentiel de l'histoire s'envoler, ne laissant que de vagues souvenirs et sensations. Juste ce qu'il faut pour penser qu'une relecture pourrait être sympa. Aïe. Pas vraiment. Julie, l'héroïne, n'est plus aussi piquante que dans mes souvenirs, plutôt inquiétante avec un petit côté harceleuse. L'histoire, plus rudimentaire. Ai-je lu trop de livres dans le même genre depuis ? Finalement, Demain j'arrête ne va récolter que deux petites étoiles, en souvenir de ma première lecture.
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Voilà je viens de terminer "Demain j'arrête !" et franchement, j'ai du mal à me réjouir.
C'est un livre qui se lit facilement, sans prise de tête mais sans passion non plus. Bon, je dirais que ça occupe, sans fâcher personne...
Morte de rire, m'avait dit une amie. Même pas vrai !
Si je l'ai lu jusqu'au bout ! Parce que c'était le temps des vacances, parce que j'avais besoin de choses légères. Donc en fait, il a bien rempli son office. Mais, Demain j'oublie !

Une célibataire prête à tout pour ne pas le rester, un voisin beau comme un dieu mais plutôt versé dans l'amour platonique (il paraît qu'il en existe quelques-uns ; vous pouvez les compter, ça ne vous prendra pas beaucoup de temps), bref une petite bluette comme Barbara Cartland sait aussi en écrire dans un style différent je l'admets.

Ma soeur m'a prêté "complètement cramé", alors je changerai peut être complètement d'avis...

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Il faut que je vous dise que ce roman ne restera pas forcément dans ma mémoire. Malgré son grand succès commercial, malgré une certaine légèreté dans l'écriture, les surprises ne sont pas au rendez-vous et les rebondissements tombent un peu à plat.

Même si je ne recherche pas obligatoirement de grands débats philosophiques ou un style particulièrement travaillé, le vide me fatigue très rapidement. Pour ce roman, j'ai donné 100 pages de chance pour m'accrocher. Malheureusement, ce fut 100 pages de trop.

Donc, je n'ai pas attendu demain pour arrêter. Elle était facile, j'avoue !
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Compte-tenu du nombre de personnes ayant lu ce livre et donné leur avis, je ne pense pas apporter de nouveauté quant à la façon d'écrire de Gilles Legardinier, l'intrigue du livre ou les thèmes abordés sur les relations hommes/femmes, femmes/femmes, voire hommes/hommes, parmi les trentenaires. Et quelques autres personnages d'âge plus avancé…

J'ai été déçu. Bien qu'étant un homme dont l'âge est le double de celui de l'héroïne et étant de fait de la génération de ses parents, ayant de plus une fille - quoiqu'un peu plus jeune -, je pense avoir assez de recul et l'esprit assez ouvert pour lire ce genre de livre appartenant à la catégorie (dont j'ignorais l'existence) de ”chick-lit“.
J'ai été déçu dis-je, parce que j'avais lu précédemment “Complètement cramé” du même auteur et que j'avais été positivement enchanté, j'en avais même fait l'éloge, en disant que l'auteur avait su rendre ses personnages attachants et plus qu'ordinaires dans une vie qui ne les avait pas épargnés, tout cela dans un texte facile à lire sans être simpliste et avec une bonne pincée d'humour qui donnait au récit une couleur chatoyante.
J'ai donc été déçu cette fois-ci, parce qu'il m'a fallu 200 pages pour commencer à m'intéresser à l'intrigue, (j'avais quand même envie de savoir où l'auteur voulait nous emmener), et 200 pages sur 400 c'est beaucoup. 200 pages pour supporter les sautes d'humeur, les pensées vagabondes et les idées incongrues d'une nana complètement frappadingue, paranoïaque, incontrôlable, limite immature voire hystérique et donc insupportable, tout ça sans esquisser l'ombre d'un sourire en dépit des formules si bien tournées de l'auteur. Bien sûr elle est gentille Julie malgré tout, mais comme lorsqu'on dit de quelqu'un qu'il est “gentil”, mais pas plus… Je sais bien qu'il en existe des “nanas” comme elle, mais « bonjour l'angoisse » pour les voisins, amis et collègues. Et puis il y a les autres, une galerie de portraits de gens de tous les jours certes, mais pas avec le même charme que ceux de “Complètement cramé”. Peut-être est-ce dû au fait que l'écriture de G. Legardinier a évolué entre le bonnet péruvien et la casserole, dans ce genre de littérature qui n'était pas son domaine de prédilection au départ.
Passé les 200 premières pages j'ai enfin réussi à m'intéresser à l'intrigue, et aux personnages. L'intrigue je n'y reviens pas (même si elle est “rocambolimprobable” comme dirait le jeune boulanger), et les personnages sont un peu plus abordables, la gentille boulangère et son voisin le primeur, le traiteur chinois et sa fille, la petite mamie du dernier étage et le copain bricolo, le-méchant-monsieur-de-la-boulangerie, sans compter la collection hallucinante de copines plus timbrées les unes que les autres (sans doute pourquoi elles ont fondé un club !).
En fin de compte, le dénouement arrivé, on retrouve ce qui fait le charme bien particulier de l'écriture de G. Legardinier, et les remerciements en fin d'ouvrage donnent la clé de son style, proche des gens, sans faux semblants, et tellement humain.

Mais peut-être me suis-je trompé depuis le début ? Je suis un homme, un peu psycho-rigide, d'un âge trop avancé pour Julie et ses lubies, je n'ai pas le sens de l'humour (en tout cas celui nécessaire pour ce livre) et tout ce que je viens d'écrire n'a aucun intérêt. Qui sait ?

Mais j'ai quand même été un peu déçu.
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Le souci quand on voit le nombre de critiques enthousiastes sur ce livre,c'est qu'on a de grandes attentes...Et là pour le coup,je ne semble pas aussi emballée que la plupart...
Ce roman constitue le "roman de plage" par excellence,si vous avez les neurones en surchauffe,le cerveau en friche...
Certes,c'est gentil,plein de bons sentiments,doté de quelques drôleries...Mais c'est aussi gnangnan et prévisible.

J'en suis même un peu triste,car en lisant la note de l'auteur,il m'a l'air vraiment sympathique...Malheureusement,il n'a pas su me convaincre.
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Séduite par le regard furibond du chat coiffé d'un bonnet péruvien figurant sur la première de couverture, j'ai pensé en ouvrant ce roman revivre la même belle aventure que dans "Complétement cramé !" (Toujours mon habitude de ne pas prendre les livres d'un auteur dans l'ordre de leur parution !).
Malheureusement mon enthousiasme a été decrescendo au fil des pages et cette histoire, mélange de "Bridget Jones" et de "Ensemble, c'est tout" ne m'a pas vraiment séduite. Même l'humour et les références à la gent féline (au fait pourquoi ces allusions fréquentes puisque l'héroïne n'a pas de chat ?) qui auraient pu me plaire croulent sous les bons sentiments. Pour moi, c'est trop guimauve, trop sirupeux, limite chick lit, je ne m'attendais pas à cela.
Et c'est là que je me mets à dos les quelques 295 auteurs de critiques positives sur 305 postées sur Babelio....
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Bof encore une déception pour mon deuxième livre lu en 2022...
M'enfin l'année commence mal ahah !
J'ai voulu. lire "Demain j'arrête" car ma mère est une fan de ces premiers livres à Giles Legardinier :) elle m'avait vraiment conseiller de le lire et que ça allait me faire rire...
De temps en temps j'ai ris un peu tous seul dans le train :p mais après c'est vraiment pas ouf ouf je suis déçu J'aurais penser mieux ...
Le seul truc que j'ai trouvé touchant c'est vers la fin... Fin bref c'est comme ça :/
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Je viens de finir le livre et je n'ai pas été convaincue, le personnage a commencé dés le début à me porter sur les nerfs, même si c'est censé être drôle j'imagine mal une femme éduquée et banquière fouiller la boite au lettre de son voisin juste parce qu'elle ne l'a pas vu , à la limite une gamine de 14 ans ça passe encore, mais le niveau émotionnel d'un ado sur une femme beaucoup plus âgé non ça passe pas.
Surtout qu'elle a la capacité de concentration d'un chiot, on se demande vraiment comment elle a bien pu arriver ou elle en est dans la vie avec un si gros handicap mental.
Ça continue de véhiculer l'image comme quoi les femmes ne sont bonnes à rien, et ça m'exaspère, d'autant plus que le livre est écrit par un homme, si c'est ça l'idée qu'il se fait des femmes, c'est pas folichon.
A quand le livre comique sur un gros balourd ou un gamin attardé qui sait rien faire écrit par une femme? (ça existe peut-être mais j'en ai jamais vu).

Bref, pas une lecture pour moi.
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Dimanche soir de septembre tout gris.
Pas assez d'énergie pour me lancer dans un roman nécessitant la pleine coopération de l'ensemble de mes neurones.
Et voilà donc que je prends ce roman, juste à cause du chat ridicule sur la couverture.... J'en ai trois à la maison.... des chats... pas des chats ridicules sur une couverture.... je me marre en regardant leurs pitreries, et je ne crains pas les vidéo idiotes de LolCat.
Donc, ce livre est fait pour moi.

Et en effet, j'ai ri des situations totalement ridicules dans lesquelles se met le personnage principal...
Ce roman a eu au moins le mérite de sortir la grisaille de ma tête en ce dimanche soir.
Du coup il m'a beaucoup fait penser à "l'accro au shopping" que j'avais lu aussi un soir de grisaille intellectuelle, caler au fond de mon lit, régulièrement secouer par des crises de rire.

Lecture finie le lendemain soir.
Grand soleil dans ma tête, je vais pouvoir me lancer dans d'autres lectures.

Par contre, je n'ai pas du tout compris l'intérêt du chat sur la couverture... enfin si... j'ai bien vu que des commentaires sur les chats revenaient régulièrement dans ma lecture... commentaires qui, à mon sens, n'avaient ni queue ni tête (contrairement aux chats)... et qui, à mon avis, sont surtout là pour l'effet marketing.
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