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3,77

sur 9269 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
"400 pages de pur bonheur" annoncées, un couverture marrante, et une jolie opération de com.. Je me suis laissée tenter par ce bouquin qui semblait être de la famille des ces livres de nanas qu'on dévore et où on rit des (més)aventures d'une de nos congénères.

Ca aurait pu ressembler à un Bridget Jones ou autre, parce qu'il y a effectivement de l'humour, des situations flokloriques et des personnages secondaires attachants.

MAIS et c'est un "mais" de taille, c'est bourré de guimauve et de clichés réducteurs au possible.
En gros, on suit pendant 400 pages les pseudo-péripéties d'une nana complètement névrosée qui tombe folle amoureuse d'un voisin qu'elle a à peine aperçu et décide on ne sait pas trop pourquoi ni comment qu'il est l'homme de sa vie alors qu'elle vient de le croiser...

Les personnages féminins sont un amas de stéréotypes: de la tarée aux seins siliconés à celle qui écume les bals de pompiers pour assouvir son fantasme.

Julie, notre héroïne amoureuse est du genre à se pâmer, se pâmer encore et toujours, façon Bella dans Twilight: "si tu disparais, tu pars avec ma vie" - "Tous les soirs, je m'endors une heure après lui parce que je veux pouvoir le regarder" "J'ai souri bêtement, ça je sais faire" - "Je me serais même contentée de le regarder" sic
C'est LE cliché de la nana qui tombe amoureuse du pseudo-bad boy-qui-a-un-secret-lourd-à-cacher et qui est prête à toutes les débilités pour aider son prince. Et ses copains la suivent...
Si au début ça prête à sourire, j'ai lu les 150 dernières pages balancée entre l'envie de lui coller deux baffes et celle de refermer le livre.. J'ai espéré jusqu'au bout une fin moins creuse.. Sans succès..

On aurait donc pu avoir un Bridget Jones nouvelle génération, on a en réalité un Barbara Cartland version 2013.
Et ceux qui disent que Mr Lagardinier a bien compris la psychologie féminine à travers ce livre me font réellement peur, parce que définitivement, on a bien affaire ici à un homme qui tente de se mettre dans la tête d'une femme, avec autant de finesse que n'en ont les garçons quand ils se déguisent en fille: elle tombe amoureuse en un clin d'oeil, elle pourrait du coup mourir pour lui alors qu'ils se sont à peine embrassés, elle découvre qu'il a un secret mais décide de continuer à se pâmer sans mettre les choses au clair, elle ne vit que grâce à ses copines et son nounours (!!) et vas-y que je t'en remets une couche avec des "j'ai beau être une fille, s'il était devant moi je lui démonterais sa tête" suivi trois pages après d'un "si je n'avais pas été une fille, j'aurais été aux côtés de Denis et Julien. J'enrage de n'avoir rien dit et de ne rien pouvoir faire"

Une vraie gourde, je vous dis!
Lien : http://nie-dmb.blogspot.be/
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Une dizaine de chapitres -très courts- lus et me voilà déjà en pleine réflexion philosophique sur le sens de la vie.
La vie est trop courte et ma liste de livres à lire trop longue. Alors, il faut parfois trancher sans tergiverser, sans éprouver de culpabilité.
Si ce livre m'appartenait, j'aurais pu le poser gentiment en lui disant : " Ne t'en fais pas. Pour l'instant, je ne suis pas en phase avec toi, je te reprendrai plus tard." Oui, il m'arrive de parler aux livres. Question de respect. C'est ainsi.
Bref, j'ai emprunté ce livre à la médiathèque, poussée et guidée dans mon choix par l'euphorie des vacances. Je le rendrai à la dame discrètement, sans rien dire et si jamais elle me demande si j'ai bien ri, je grommellerais un vague : " Euh..non, pas vraiment.." et tant pis si elle me lance un regard étonné.
Peut-être aurais-je dû persévérer mais l'épisode de la boîte aux lettres ne m'a pas convaincue alors je crois qu'il vaut mieux en rester là.
"Gagner la guerre" de Jaworski m'attend et là, ça va être une autre paire de manche !
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Je suis désolée d'avouer que je n'ai pas du tout aimé ce livre. J'ai vu qu'il a fait un tabac. Il m'a été prêté par une amie qui l'a adoré. du coup, je me suis obligée à le lire jusqu'au bout pour pouvoir lui en parler. Hélas ! jusqu'à la fin j'ai espéré que ce livre capte mon attention, rien à faire. Je me suis surprise à sauter 2, 5, puis 10 pages sans que je perde le fil de l'histoire. Pour moi c'est une succession de clichés et les scènes humoristiques ne m'ont pas fait rire du tout, pas plus que je n'ai pu m'identifier aux personnages. Les situations sont plates. Bref, pour ma part... eh bien... aucun intérêt...
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Si vous organisez un concours de Miss Cruche, n'oubliez pas de prendre l'héroïne de « Demain j'arrête », elle est bien capable de les dépasser toutes d'une bonne tête en haut du podium. Ce livre est un journal de Bridget Jones au centuple, insupportable du début à la fin. L'immaturité absolue de l'héroïne alliée au fait qu'on ne raconte que des trucs idiots, insensés ou inintéressants fait de ce livre un pur gâchis de papier.
Heureusement pour l'auteur et pour moi, j'avais déjà lu deux autres de ses romans que j'ai appréciés ! Donc, l'auteur n'est pas en cause, mais bien le sujet de ce roman et la manière de le traiter.
Vu le relatif succès du roman, j'en déduis que certaines personnes sont équipées pour rire de ce récit. Je trouve tout de même de nombreux avis défavorables, et comme c'était son premier roman (si j'ai bien vu), cela a pu le desservir pour les suivants.
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Je vais vous dire ce qui m'a réellement fait bondir dans ce bouquin, c'est le mot mièvre que nous adresse Gilles Legardinier, à nous, les femmes (comprenez à nous les écervelées superficielles et idiotes) :



« Alors, Mesdames, mesdemoiselles, cette histoire est pour vous, vous qui ne voyez souvent que nous et que nous ne voyons jamais assez, vous sans qui aucun homme digne de ce nom ne fera rien de grand dans sa vie. » (p. 347)



Ok, admettons, tant de compliments, c'est choupi, le hic, c'est que cette « offrande » vient en fin de bouquin, après lecture de son « cadeau » et que là on aurait envie de lui dire une seule chose


Tu te f... de nous ????



Résumons :



Son héroïne est une cruche patentée qui multiplie les gaffes (comme de se coincer la main dans la boîte aux lettres de son voisin). Bon jusqu'ici pourquoi pas, des gaffes on en fait toutes (ma dernière en date : d'avoir dit à un visiteur aveugle qui s'extasiait devant l'immeuble où je travaille « et encore le rez de chaussée ce n'est rien par rapport au 7eme étage, qui a une vue magnifique.. » sic )



Son héroïne (la cruche) est tombée amoureuse de son voisin sans l'avoir jamais vu. Comment dire, il faut quand même être foutrement désespéré pour en arriver là, surtout qu'elle insiste :



« Nous les filles, quand on pense à quelqu'un, on y pense tout le temps. » (p.86)



Ben oui comme notre cerveau est minuscule, il ne peut qu'être monothématique, logique !



Bref, Julie est dotée de copines hystériques : entre celle qui court après tous les pompiers, celle qui sort avec un mec marié , celle qui collectionne les conquêtes, celle qui tombe sur ces cas comme des blacks qui se prennent pour des ninjas… Là, ne nous étonnons pas, quand on est cruche, il est logique d'avoir des copines du même acabit.



En plus d'avoir une vie passionnante, la vie intérieure de Julie est tout aussi dense. Ses réflexions de midinette polluent ponctuent les pages :



« Les gens sont beaux quand ils font ce qu'ils aiment. »

« Maman dit que les hommes apprécient les femmes qui cuisinent. »



Et le summum quand même :



« le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. le vrai miracle, Julie, c'est l'amour. »



Je vous ai épargné les remarques liées au style jusqu'ici mais il faut en parler, vu que l'auteur bien inspiré a décidé de se placer vraiment dans la tête d'une jeune femme avec 0 neurone, et que donc il nous offre ses réflexions personnelles, notamment, ce qu'elle aimerait dire aux autres, des propos spirituels, mais qu'elle ne dit pas parce que, quand même, elle est civilisée.



« - Moi aussi je cours, quand je ne boite pas !

- C'est vrai ? Quelle distance ?

Je ne sais pas trop, en fait, ce sont les paysages qui décident pour moi. Quand je trouve que ça devient moche, je rentre ! »



Attention la réflexion spirituelle que Julie se dit à elle-même dans sa tête à toute seule, arrive - je précise parce que cela ne saute pas aux yeux – :



« Trop poétique la fille. Pauvre andouille. T'as qu'à lui raconter que t'as fait du jogging jusqu'en Suisse et que, puisque c'était joli, t'as continué jusqu'en Autriche en passant par le nord de l'Italie parce que c'est magnifique. »



Quel humour ! Mais attendez, Julie sait aussi être lyrique :



« J'ai envie de pleurer, j'ai envie de chanter, j'ai envie de me jeter sur toi pour t'embrasser. "


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Quel ennui ! Mais quel ennui !
Je remonte toutes les critiques écrites ici et ne lis que dithyrambes... j'ai dû passer à côté, ou alors je n'ai pas eu le même livre entre les mains.
Une histoire convenue, de la chick litt' même pas tellement originale, pas drôle, pas très intéressante... j'arrête, ce n'est pas gentil pour les efforts de l'auteur que j'ai découvert dans un autre roman moins barbant.
Mais pfffiou, perdre une soirée de lecture pour ça. Plus jamais.
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Portrait d'une parfaite idiote, pas jolie si je me souviens bien, collante, indiscrète qui va fouiller dans vos poches dès que vous aurez le dos tourné, archétype d'une fille que les hommes devraient fuir ou pas.. peut-être! Mais heureusement, il y a peu d'exemplaires aujourd'hui de ce type de fille, enfin moins que le nombre de livres vendus, j'espère.
Un morne après-midi d'hiver, ce livre dans le présentoir des tops, une belle étiquette "votre libraire vous le conseille", avec une couverture forcément craquante, j'adore les chats, j'ai tendu une main avide vers ce trésor, parfait pour un dimanche.
Je crois que jamais un livre ne m'a aussi désappointée. Presque en colère et d'ailleurs une autre jour dans cette même librairie une jeune femme s' empare de ce bouquin, et ...de quoi je me mêle, je lui déconseille fortement, elle l'a reposé prestement mais sans doute provisoirement, se méfiant de l'avis de cette folle qui lui a presque arraché cette merveille de ses mains. J'ai fait baissé les ventes d'un exemplaire, que l'éditeur et l'auteur me pardonnent mais les ventes dépassant les 500 000 exemplaires , rejoice, rejoice..., moins fort quand même que Musso et Levy, pas de repentir en vue.
Lisant ensuite les critiques enthousiastes parmi les 2557 lecteurs de babelio , j'espère qu'elle n'a pas suivi mon conseil ; je m'en voudrais de l'avoir ainsi privée d'un jouissif moment de lecture.
Bien, vraiment, il faut que je relise ce livre désopilant (si je ne l'avais pas déjà donné), pour trouver l'humour qui m'avait échappé dans cette histoire.
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Ça y est je me suis enfin décidée à me lancer dans le genre « chick lit » (genre littéraire utilisé depuis 1996 pour désigner un roman écrit par les femmes, pour le marché féminin, et tout le tralala qui l'accompagne).

 Le chat avec son bonnet péruvien me faisait un clin d'oeil sur sa couverture rouge, et je voulais comprendre l'engouement pour cet auteur.

Hé bien, en effet, c'est une écriture (oralisée et à la premier personne) tout à fait flatteuse pour la gente  féminine. On y retrouve ce à quoi les (jeunes)  femmes aspirent le plus (amour,  amitié, humour, grain de folie, partage....).

Je ne résumerai pas cette quête amoureuse et le (petit) mystère autour duquel elle s'articule.
C'est gentil, c'est vif et mignon comme les aspirations d'une jeune fille tonique et rigolote qu'on est parfois à vingt ans.

Heureusement, je ne l'ai pas lu mais écouté en Audiolib, en conduisant, et je dis bravo à la formidable lectrice de ce texte qui y a mis toute sa voix et tout son coeur.
C'est elle qui m'a fait tenir. Pas le texte. Pas l'intrigue. Pas le style.

En même temps, je comprends tout à fait le goût pour ce genre littéraire, car comme je le dis souvent, tout est question d'aspiration (du moment). Et moi je n'ai plus 28 ans !

Il en faut pour tous les goûts, mais je ne reviendrai pas piocher de futures lectures chez cet auteur, ça c'est sûr.
Lien : http://justelire.fr/demain-j..
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La première fois que je me suis rendue à un salon des livres, c'était à "Saint-Maur en Poche", organisé par Gérard Collard, le libraire de la Griffe Noire qui m'a permis de découvrir maints auteurs. Mais cette fois, me voilà déçue ...

Ce qui m'avait impressionnée en cette radieuse matinée d'été, c'est la queue incroyable devant le stand de Gilles Legardinier, ces lecteurs attendant sagement pour faire dédicacer leur bouquin alors que de très nombreux stands étaient vides ... et puis j'ai consulté les statistiques de meilleures ventes de romans. C'est essentiellement pour ça que j'ai acheté ce curieux bouquin avec en couverture un chaton affublé d'un bonnet péruvien. Pour me rendre compte.

Comme je m'y engage avant de rédiger une critique, j'ai lu le livre jusqu'aux longs remerciements de l'auteur. J'y ai retrouvé certaines références, voire ressemblances – Amélie Poulain, Ensemble et c'est tout – mais hélas, n'est pas Jean-Pierre Jeunet ni surtout Anna Gavalda qui veut. Et l'ambiance de la mini-série TV "Nos chers voisins", j'ai déjà du mal à la supporter ...

Certes, c'est écrit allègrement, avec un vocabulaire simple et des phrases courtes. On y retrouve les codes de la bande dessinée avec un suspens entre chaque court chapitre, des images percutantes. C'est efficace, plein de bons sentiments, parfois drôle. Cependant, je n'ai pas mordu à l'aventure totalement invraisemblable de ce couple qui résiste, sans aucune raison, à la pulsion naturelle qui devrait les jeter dans les bras l'un de l'autre bien avant la dernière page, ni à ce véhicule plus large qu'un Hummer roulant sans immatriculation, ni à ce prêchi-prêcha anti-capitaliste qui fait d'une entreprise familiale prestigieuse une bande de voyous.

Désolée, je vais apparaître rabat-joie mais on ne fait pas de bonne littérature avec de mièvres sentiments. A choisir dans la liste des auteurs français qui vendent le plus de livres, je préfère les romans de Françoise Bourdin, dont je trouve le style nettement plus élégant.

Alors c'est dit, aujourd'hui, avec Gilles Legardinier, j'arrête !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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On va faire vite, très vite ....
On commence par trouver ça drôle, oui c'est mimi, mais il y en a pour 400 pages !
Alors on s'essouffle, on s'ennuie, (je suis toujours aussi maso.... Allez au bout des choses, au cas où !), et puis on arrive au "et pour finir" bouquet final, on se croirait à la cérémonie des césars ou des victoires, il faut que je remercie.......
Au secours, il faut arrêter vite très vite.
Ça y est j'ai fini, je n'ai aucun mérite, c'est facile et je dirais même que c'est mièvre .... Et cela n'a pas beaucoup d'intérêt.
Mais ...
Ce n'est que mon avis, heureusement pour le marché du livre, tout le monde ne le partage pas, mais moi, j'arrête aujourd'hui !
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