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1943. Un beau soir d'hiver, Theresa del Frisco fracasse, avec un maillet de croquet, le crâne de son mari. Fleuriste de métier, elle n'en oublie pas ses quelques hobbies, à savoir voler et tuer de temps à autre pour le compte d'un certain King Lucius. Aussi, derrière les barreaux de la prison de Tampa, c'est bien ce dernier qu'elle appelle à la rescousse. Son avocat se présentant à sa place, celui-ci l'informe qu'un nouveau contrat circule et que la cible n'est autre que Joe Coughlin, gangster qui pourtant s'est rangé des activités mafieuses depuis quelques années, laissant son meilleur ami, Dion Bartolo, en chef de file. Élevant seul son fils depuis la mort violente de sa femme, Joe, qui pourtant ne voulait plus rien à voir avec tout ça, va chercher à savoir qui veut l'éliminer...


Dernier volet de la trilogie bostonienne, Ce monde disparu, habité par des gangsters au sang-froid, fait dans le tragique, la violence, le sang, la trahison, la vengeance mais aussi l'amour et la passion. Joe Coughlin, un ancien gangster irlandais dans le viseur d'un mystérieux commanditaire, va tenter de l'identifier. Mais ce ne sera pas facile dans ce monde mafieux et corrompu. Il sera confronté à bon nombre de coups tordus et de trahisons. Dennis Lehane nous plonge, dès les premières pages, dans une ambiance tendue, électrique, lourde et étouffante. Il nous dépeint des personnages complexes, forts, aux multiples facettes. Des scènes cinématographiques, des fusillades de haute volée, des coups bas, moult rebondissements et un final explosif, seule lueur au coeur de ce roman sombre, violent et saisissant: l'amour de ce père pour son fils.
Un roman remarquable, une narration diabolique et une écriture intense.
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Denier volet d'une trilogie qui met en avant Joe Coughlin devenu un père aimant. Mais quand on est ganster c'est pour toujours. Joe apprend qu'un contrat est mis sur sa tête et il ne veux absolument pas que son fils Tomas devienne orphelin.

Comme toujours Lehane nous trace les méandres du banditisme avec brio. le suspens et l'envie de savoir sont là et font tout le jeu de l'auteur. J'ai une affection particulière pour Joe qui est capable de mettre une balle dans la tête d'un homme , alors qu'a côté de ça c'est un être humain, moral et super sympa en prime.
Je me suis une fois de plus retrouvée dans le passé avec cette histoire menée de main de maître.
J'apprécie également l'originalité de Lehane a voir les choses du côté des "méchants".

J'ai une fois de plus passé un très bon moment en compagnie de Lehane.
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Lehane, c'est comme le vélo, Après la Chute, faut pas tarder à se remettre en selle sous peine d'abandon définitif. Et ça, ce serait ballot.

Une couv' splendide, une saga qui ne l'est pas moins, Ce Monde Disparu se devrait d'être redécouvert par le plus grand nombre.

Dernier opus d'une trilogie pouvant se lire (presque) indépendamment, cet ultime récit sur la mafia m'a rabiboché avec son auteur.

Roman crépusculaire d'un monde voué à disparaître, il fait la part belle à l'"humain" - même si celui-ci rivalise allègrement, en terme de cadavres, avec la grippe espagnole- et son code d'honneur tiraillé entre déontologie complétement suicidaire et allégeance castratrice pourtant gage de survie.

Joe Coughlin était un bonhomme, un seigneur.
Il n'est plus que l'ami toujours influent de son frère d'armes désormais aux commandes de la famille, Dion Bartolo.
Mais les temps changent. Les vents de la discorde soufflent plus que jamais sur ce petit monde en perdition.
On ne peut être et avoir été, paraît-il.
Dans le cas présent, Joe désirerait seulement pouvoir conjuguer ce verbe intransitif, pouvant s'employer comme auxiliaire pour les temps composés et pour la voix passive, au futur.

C'est empli de balles qui fauchent, de furieux en mal de reconnaissance, de trahisons opportunes, d'amitié virile mais correcte, de tendresse paternelle et nostalgique.

L'écriture immersive et très visuelle vous emporte dès les toutes premières pages.
La suite n'étant qu'une lente agonie jubilatoire pour qui apprécie cette atmosphère de chaos inéluctable et la réflexion d'un homme face à lui-même n'ayant plus, pour seule ambition, que de tirer sa révérence comme il a vécu, avec panache et honneur.

Très bon moment...
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Un très bon moment de lecture comme d'habitude avec Dennis Lehane. Dernier titre de la trilogie mettant en scène Joe Coughlin. Nous sommes en 1943 et cet irlandais de Boston devenu un chef de mafia respecté, vit maintenant en Floride et à Cuba. Il agit plutôt dans l'ombre des chefs mafieux, une sorte d'éminence grise, de conseiller et gère les activités "légales" des clans sans cesser d'être un gangster. Veuf et père, il se cherche presque une certaine forme de respectabilité mais est-ce possible quand il y a tant de fantômes qui nous hantent? Quand jamais un dollar dépensé ne fut gagné honnêtement? Quand l'honneur des "familles" mafieuses prend le pas sur le coeur, la raison et la logique? Quand on sent que le monde change, que ce ne sera plus jamais pareil ? Quand ce fils que l'on voudrait tenir loin de ce milieu est notre seul espoir de rédemption ? Pas de héros ici, justes des mauvais qui voudraient être meilleurs, des bons qui voudraient bien le rester, des choix trop difficiles pour un simple humain, des états d'âmes que l'on met de côté et des repères qui nous échappent. Ce titre est une bonne histoire de mafia et de voyous, mais c'est aussi un très beau récit sur la relation père-fils et sur les filiations que l'on choisit.. Encore une fois avec Lehane un récit incisif , sans compromis , tout en honnêteté.
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Pour les Québécois, la Floride c'est surtout un havre de chaleur pour les « snowbirds » qui vont s'y réfugier quand l'hiver fait rage (dans certaines bourgades, on trouve même des journaux en français pour cette clientèle). Mais c'est un phénomène de la fin du XXe siècle, qui n'existait pas encore à l'époque de ce roman.

C'est un thriller efficace, comme un nouveau « Parrain », mais avec la Floride en toile de fond et une histoire qui se déroule les trafics pendant la Seconde Guerre mondiale. Cuba était alors une succursale américaine où la mafia exploitait les casinos et la United fruit exploitait les paysans.

C'est un roman d'actions, mais avec beaucoup de réflexions sur le pouvoir et le sens de la vie, sur l'amour et l'amitié, la culpabilité et la justice. On y trouve même un soupçon fantastique, avec un jeune fantôme qui fera son apparition dans la vie de Joe Coughlin et qui le fera s'interroger sur le monde de l'au-delà.

Je n'ai pas lu les deux premiers de cette trilogie et sans doute vais-je rattraper mon erreur et remonter encore le temps à travers ces familles qui font partie d'une certaine histoire de l'Amérique.
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Quelques années après les évènements dramatiques du second tome, on retrouve Joe Coughling qui est un gangster en pré-retraite ....mais il est toujours là pour conseiller son ami Dion qui a pris la tête du clan...Il apprend qu'un contrat est mis sur sa tête et va tout tenter alors pour rester en vie .
C'était un vrai plaisir de retrouver Joe Coughling et de le découvrir en père protecteur, posé et toujours aussi cool. La tension est là tout au long du roman car on se demande si Joe va être finalement tué, lui qui ne semble avoir aucun ennemi. Elle monte même crescendo jusqu'à nous révéler trahisons et coups bas ! L'auteur nous fait passer par pas mal d'émotions, nous fait réfléchir sur des choix de vie et la morale de la fin reste logique .
J'ai adoré ce dyptique sur Joe, un personnage très attachant et je lirai pour terminer le premier tome consacré au reste de la famille.
Challenge mauvais genre
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Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

Ce titre m'a troublé « Ce monde disparu », le hasard n'existant pas, cette chronique ne pouvait apparaître que maintenant, nous sommes le 15 novembre 2015 et mon coeur saigne ce monde disparu

Le p'tit duc dédicace cette chronique à toutes ces âmes qui nous ont quittés pour rejoindre le grand tout pour ne faire plus qu'Un avec l'Univers.
Je pleure avec ceux qui ont perdu un être cher. Mais ils ne sont pas seuls car nous, les humains, nous restons fidèles à nos valeurs d'Entraide, de Fraternité et d'Amour, loin de la barbarie qui anime les faiseurs de malheurs et qui se complaisent dans l'obscurantisme.

Amis (es) lecteurs (trices) si vous cherchez des réponses à notre passage sur cette planète bleue tournez-vous vers la lumières pas vers les ténèbres et restez fier de ce que vous êtes, des humains.. .



L'auteur,
Dennis Lehane a 50ans, incroyable regardez sa bibliographie et vous verrez qu'il n'a pas chômé…
Roman sur roman, des adaptations au cinéma, des films réalisés par de très grands réalisateurs, même un Oscarisé… Dennis fait partie des « tout bon » de notre époque !

Le livre,
Joseph Coughlin, Joe, le personnage principal est issu d'une famille de policiers de Boston que nous avons découvert dans ce magnifique roman « Une nation à l'aube », incontestablement un grand moment de lecture.
En fait, le roman chroniqué aujourd'hui fait parti d'un triptyque avec « Une nation à l'aube » ; « Ils vivent la nuit » et « Ce monde disparu ».
Un voyage en trois temps qui nous fait franchir une barrière séparant le monde de la loi et celui du monde mafieux.

Cette famille irlandaise va traverser, à travers les trois romans, des moments marquants du 20ème siècle aux États-Unis d'Amérique, Boston et ses mouvements sociaux, l'avènement de la prohibition, les différents courants mafieux, la politique et ses arrangements avec la loi, la corruption des élus… Pas de quoi s'ennuyer même si les thématiques abordées sont intemporelles et mondialement connues.

Pour cet opus :

Pendant la deuxième guerre mondiale, Joe Coughlin, ex-chef de territoire pour la mafia italienne de Floride, est alerté par une tueuse à gages incarcérée qu'un contrat est ouvert sur sa tête…Lui, l'irlandais qui s'est si bien intégré dans ce monde italien.

Tout au long du roman Joe n'aura de cesse de dénouer les fils de l'intrigue, vraie menace ? Manipulation pour l'écarter encore un peu plus de son ancien univers ? Il devra rapidement séparer le bon vin de l'ivraie.

Dion, l'ami d'enfance de Joe. « T'aurais sacrément intérêt à te mettre aux abris.»

Les rapports du milieu avec les autorités ? Une phrase résume tous ces arrangements, « une passerelle entre le discours officiel et les moyens officieux mis en oeuvre »… Simple, direct, accepté par tous les intervenants.

Milieu particulier où les personnages revendiquent leurs âmes noires comme le Roi Lucius sur son bateau dont on ne redescend pas toujours et qui règne sur la mafia italienne en Floride, « La vérité c'est que je n'éprouve rien du tout… » Tuer, droguer, terroriser les personnes qui l'entourent ne lui pose aucun problème.

Billy Kovich, le tueur à gages, père de famille, un fils surdoué et une vie bien comme il faut.

Ned Lenox, le médecin perdu de la mafia qui survit à la disparition de ses proches.

Rico, Theresa et tous les autres qui ne peuvent vivre qu'à l'intérieur du système.

« le monde ne change pas, seul les hommes changent… »
« Tu penses qu'il suffit d'oublier ses péchés pour être quelqu'un de bien ? »
« Une règle sacrée, on ne touche pas à la famille, ce qui leur permettrait de croire que quelque chose les séparait des animaux. »

Çà c'est pour la couche Thriller,

MAIS il y a une deuxième couche, deuxième lecture avec :

« le petit garçon blond », cette vision obsédante que Joe est le seul à voir, un fil d'Ariane qui apparait aux moments cruciaux du livre.
Le manque, le vide évoqué par l'absence de sa femme Graciela morte trop vite, assassinée…
La recherche d'un nouveau départ avec Vanessa qui peut faire renaître l'Amour…
Le rôle du père avec Tomas son fils qui découvre peu à peu le coté sombre de son père…
Les fantômes du passé, les trahisons… « La vie est un deuil permanent. »

Le style de Dennis Lehane, une écriture solide avec un style bien à lui qui vous emmène dans son monde.
Le rythme du livre, particulier, c'est un diésel, doucement au début et puis………..
La phrase qui m'est venu en tête en lisant « Ce monde disparu » :

« Pour solde de tout compte… »


Et souvenez-vous : « le temps ne nous appartient pas, on ne fait que l'emprunter. »


@ Bientôt,
Grybouille, totalement confus mais le « job » est fait.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Troisième volet de la série de romans centrée autour de la famille Coughlin et plus précisément depuis le volume précédent du personnage de Joe Coughlin, après Un pays à l'aube et Ils vivent la nuit, Ce monde disparu a des airs de crépuscule des gangsters.
Nous sommes en 1943, près de quinze ans après les événements relatés dans Ils vivent la nuit, et Coughlin est devenu un notable de la ville de Tampa. Père aimant de Tomas, qu'il élève seul depuis la mort de sa femme, homme d'affaires courtisé et respecté, Joe n'en a pas moins gardé, même après avoir laissé les rênes à son ami Dion Bartolo, une certaine influence dans la pègre locale à laquelle il dispense ses conseils aussi bien financiers que pour la gestion des « affaires courantes ». Mais il apprend qu'un contrat a été lancé sur sa tête et doit être exécuté le mercredi des Cendres. Ne sachant pas qui en est le commanditaire ni pourquoi il en est la cible, Joe doit se méfier de tout le monde et, surtout, maintenant qu'il est blanchi sous le harnais, plus sage, envisager la possibilité de mourir en laissant derrière lui un orphelin.
Abordé avec un peu de réticence après le très lisse Ils vivent la nuit, Ce monde disparu se révèle une bonne surprise. Hanté – littéralement – par l'idée de la mort, sans illusion sur l'homme qu'il est, sur le mal qu'il a dispensé et dont il sent bien qu'il devra un jour en payer la note, Joe Coughlin gagne en profondeur et Dennis Lehane, peut-être, en maturité, posant à la fois la question de l'héritage et de la construction romantique du mythe des hommes d'honneur de la Mafia américaine. Là où, précédemment, il s'était contenté d'enfiler les poncifs du genre, le romancier pointe là les aspérités. Les hommes qui s'agitent autour de Coughlin n'ont à la bouche que sens de l'honneur et de la parole donnée, mais n'agissent que selon leurs instincts et dévoilent les pathologies dont ils sont affligés. Sociopathes voire psychopathes, mythomanes et égocentriques et, surtout schizophrènes tentant pour la plupart de passer pour des hommes ou des femmes normaux, ils brillent d'une certaine manière, séduisent, mais finissent immanquablement par révéler leurs vrais visages, bien moins attachants.
Récit tragique mais aussi pur roman de gangsters avec ce qu'il faut de suspense, de retournements et de scènes saisissantes, Ce monde disparu, sans avoir le souffle d'Un pays à l'aube, marque un beau retour de Lehane aux affaires. On y retrouve la maîtrise de la construction que possède – parfois un peu trop – Dennis Lehane mais aussi un propos qui, sans être foncièrement original, a pour lui de poser à ses personnages de véritables dilemmes ; de ces questionnements intimes qui leur donne une réelle épaisseur et les rend pour le lecteur aussi séduisants que repoussants.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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L'arrivée d'un nouveau Dennis Lehane, ça ne se rate pas, d'autant plus si ce nouvel opus vient finir une trilogie que j'apprécie énormément. J'avais gardé un très bon souvenir de « Ils vivent la nuit » et j'avais hâte de poursuivre les aventures de Joe Coughlin.

Dans le précédent volume, l'histoire nous narrait l'ascension de Joe dans ce milieu dangereux. Les évènements étaient rectilignes avec quelques soubresauts violents. L'intérêt du livre résidait dans l'évolution du personnage principal dans son environnement. Dans ce volume où l'on suit le déclin et la chute de ce monde qui semble révolu, l'intrigue est plus creusée et le suspense plus présent. On est tenu en haleine par le contrat qui menace la tête de notre héros.
L'univers de l'époque est une nouvelle fois parfaitement retranscrit et le milieu mafieux particulièrement réaliste. Comme d'habitude, les protagonistes sont bien travaillés. Ils sont complexes et l'auteur nous fait découvrir leurs différentes facettes. Derrière les attitudes dures et sans complaisance se cache souvent une sensibilité, qui rend ces personnages beaucoup plus humains et attachants. On comprend alors mieux leurs comportements malgré leur violence répétée et souvent dépourvue d'émotion. Et surtout Joe Coughlin s'affirme définitivement comme un personnage charismatique, qu'on adore et qu'on respecte quelle que soit la situation.

Ce genre de livre me fait penser à la série télévisée « Les Soprano ». Elle évolue dans le même milieu mais surtout on passe de tels bons moments avec ces hors-la-loi que l'on n'a pas envie que ça s'arrête. J'ai l'impression qu'on pourrait suivre leurs aventures indéfiniment.

Cependant je ressors avec un peu de déception de ce dernier tome. J'ai trouvé le livre trop court et donc pas assez traité en profondeur. Pour moi, cette histoire aurait pu être une simple partie du scénario global, mais ne se suffit pas à elle-même pour prétendre être à la hauteur des précédents.

Au final, ce roman aurait été un très bon roman de gangsters s'il avait été produit par un écrivain quelconque. Pour Dennis Lehane, c'est un livre moyen et j'en attendais plus. Mais rassurez-vous : Quand je parle de moyen pour lui, c'est déjà gage d'une qualité supérieure par rapport à la plupart des écrits de ce genre.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Je n'ai pas été trop gâté par mes dernières lectures en matière de polar, thriller et roman noir. On doit frôler la trentaine de titres pas géniaux, pour la plupart des photocopies les uns des autres, à ressasser toujours les mêmes personnages et la même ambiance.
Là-dessus, un peu comme le chat de Schrödinger à la fois mort et vivant, apparaît Ce monde disparu. du bon, du très bon ! Une ambiance années 40 très travaillée et bien rendue, une intrigue construite avec intelligence pour proposer des péripéties plus originales que la course au tueur en série, un milieu du crime riche en personnages pas piqués des hannetons et eux aussi plus originaux que les serial killers de carnaval et les flics bourrus torturés par leurs démons intérieurs. S'ajoute ce qui manque à bien des romans noirs qui ont troqué la profondeur originelle du genre pour la facilité d'un pathos superficiel : Ce monde disparu raconte plus que des magouilles de gangsters avec des pan pan boum paf. Il te parle de l'humain, de pouvoir, de vengeance, de violence, de culpabilité, de crépuscule et de la relation d'un père à son fils.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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