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Critique de Calimero29
Pierre Lemaître est un auteur que je lis, généralement, avec beaucoup de plaisir, que ce soit dans sa veine polar/roman noir ou dans sa veine plus littéraire. Comme pour la trilogie "Les enfants du désastre", j'ai attendu d'avoir en ma possession les 4 romans de la tétralogie Verhoeven (Travail soigné, Alex, Rosie et John, Sacrifices) avant d'en commencer la lecture; même si je sais qu'ils peuvent se lire indépendamment en ce qui concerne les enquêtes, ce qui m'intéressait, c'est de suivre l'évolution personnelle, psychologique, morale du personnage central de cette série, le commandant Camille Verhoeven, de la Brigade Criminelle.
Je ne ferai pas de résumé de ce polar,d'autres, avant moi, l'ont très bien fait, étant la 286ème personne à écrire une chronique sur le site. Je vais simplement partager mon ressenti sur ce premier opus de la tétralogie.
J'ai arrêté depuis quelques temps de lire Jean-Christophe Grangé, Bernard Minier et Franck Thillez car je ne supportais plus les descriptions complaisamment gore, inutilement insoutenables. Et voilà que je me retrouve confrontée à ce même genre de scènes; mais cette fois, je dois reconnaître qu'elles s'inscrivent parfaitement dans l'intrigue et qu'elles ontt une raison d'être puisque le tueur reconstitue au détail près des scènes de romans existants; ces meurtres se conçoivent comme une sorte de performance " artistique".
Ce roman est un hommage, certes un peu sanglant, à la littérature policière américaine, le tueur s'étant inspiré de "Dahlia noir" de James Ellroy et d""American Psycho" de Bret Easton Ellis pour commettre ses crimes abominables. C'est un tueur à la fibre internationale car il s'appuie également sur des romans français, écossais et suédois. Je dois dire que ma curiosité a été éveillée par ces dernières références que je ne connaissais pas et je suis allée chercher sur Internet; ce polar est parfaitement documenté car tous les romans cités existent et l'interprétation du tueur est parfaitement fidèle à l'intrigue.
Pierre Lemaître crée, avec "Travail soigné" un personnage de flic très atypique; il mesure 1,45m (mais sa petite stature n'empêche ni sa compétence, ni son autorité), il est chauve, il aurait pu être un peintre renommé comme sa mère et il a un problème avec le règlement. L'auteur installe longuement son personnage ainsi que d'ailleurs ceux qui l'entourent ce qui nuit un peu au rythme du roman mais ce qui peut se comprendre puisqu'on retrouvera Camille Verhoeven à trois reprises.
Me voilà déjà plongée dans "Alex", le second volet de cette tétralogie. A bientôt donc.
Je ne ferai pas de résumé de ce polar,d'autres, avant moi, l'ont très bien fait, étant la 286ème personne à écrire une chronique sur le site. Je vais simplement partager mon ressenti sur ce premier opus de la tétralogie.
J'ai arrêté depuis quelques temps de lire Jean-Christophe Grangé, Bernard Minier et Franck Thillez car je ne supportais plus les descriptions complaisamment gore, inutilement insoutenables. Et voilà que je me retrouve confrontée à ce même genre de scènes; mais cette fois, je dois reconnaître qu'elles s'inscrivent parfaitement dans l'intrigue et qu'elles ontt une raison d'être puisque le tueur reconstitue au détail près des scènes de romans existants; ces meurtres se conçoivent comme une sorte de performance " artistique".
Ce roman est un hommage, certes un peu sanglant, à la littérature policière américaine, le tueur s'étant inspiré de "Dahlia noir" de James Ellroy et d""American Psycho" de Bret Easton Ellis pour commettre ses crimes abominables. C'est un tueur à la fibre internationale car il s'appuie également sur des romans français, écossais et suédois. Je dois dire que ma curiosité a été éveillée par ces dernières références que je ne connaissais pas et je suis allée chercher sur Internet; ce polar est parfaitement documenté car tous les romans cités existent et l'interprétation du tueur est parfaitement fidèle à l'intrigue.
Pierre Lemaître crée, avec "Travail soigné" un personnage de flic très atypique; il mesure 1,45m (mais sa petite stature n'empêche ni sa compétence, ni son autorité), il est chauve, il aurait pu être un peintre renommé comme sa mère et il a un problème avec le règlement. L'auteur installe longuement son personnage ainsi que d'ailleurs ceux qui l'entourent ce qui nuit un peu au rythme du roman mais ce qui peut se comprendre puisqu'on retrouvera Camille Verhoeven à trois reprises.
Me voilà déjà plongée dans "Alex", le second volet de cette tétralogie. A bientôt donc.
