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EAN : 9782754823296
152 pages
Futuropolis (08/06/2017)
3.12/5   37 notes
Résumé :
Un soir, cinq adolescents d’une banlieue du Midwest font l’effroyable découverte d’un cadavre en forêt. C’est la dépouille de Plutona, la plus grande super héroïne que la planète ait jamais connue, super maman le jour, super héroïne la nuit. Cinq mômes, comme les cinq doigts d’une main.

La petite boulotte, le bellâtre, le garçon manqué, le fort en thème et le minus. Cette découverte va révéler le caractère singulier de chacun des jeunes et les faire g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je commence à me familiariser avec Jeff Lemire, depuis que je me suis attaqué à la série Black Hammer. Voici encore une histoire de super-héros qui n'en est pas vraiment une. Il détourne ici ce thème pour nous proposer en réalité un récit sur l'enfance et l'adolescence. Cela se passe dans une ville protégée par des super-héros, par Plutona en particulier. Les enfants fantasment sur eux, jusqu'au jour où ils découvrent Plutona morte dans le parc. Juste deux ou trois rares scènes présentent les combats, Plutona s'avère être aussi une mère de famille surbookée, mais le récit est essentiellement centré sur les enfants (n'est-il pas plus dur d'élever un enfant que de bastonner quelques méchants ?). À travers cette rencontre avec la combattante, ils vivent des problèmes d'enfants, d'ados, la relation à l'autre, le harcèlement, les problèmes avec des parents peu investis. Ils ont des caractères bien définis et judicieusement mis en scène, les meneurs, ceux qui se soumettent, l'indépendant…

J'ai aimé ce jeu avec le décalage entre les genres, Jeff Lemire en fait sa marque de fabrique, jouant sur les clichés, du thriller, du récit de super-héros pour les opposer à une aventure d'une autre teneur, la découverte de la mort et de la vie par ces enfants sont amenés à grandir, à évoluer. Emi Lenox nous propose un dessin simple, dans un style qu'on retrouve souvent dans la bande dessinée pour adolescent, un trait net, des aplats de couleurs.

Évidemment, les amateurs de bastons et de récits de super-héros classiques ne s'y retrouveront pas, mais personnellement, je préfère ce principe de détournement. Bien que cela reste adapté à un public collégien et donc un peu trop moralisateur, nous avons ici un récit troublant, basé sur un décalage qui nous prend au dépourvu, et au final, c'est une histoire touchante et subtile.
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Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de toute autre. Il contient les 5 épisodes, initialement parus en 2015/2016, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Emi Lenox, et mis en couleurs par Jordie Bellaire. Jeff Lemire s'est d'abord fait connaître sur des séries indépendantes comme Sweet Tooth, Trillium ou Descender avec Dustin Nguyen, puis sur quelques séries DC comme Green Arrow avec Andrea Sorrentino, et Marvel comme Old man Logan. Emi Lenox est l'auteure de EmiTown.

Quelque part en pleine forêt, non loin de la ville de Metro City, gît le corps inanimé de la superhéroïne Plutona. Teddy (un jeune adolescent) est dans sa chambre, en train de suivre les activités des superhéros de Metro City par le biais de la radio et d'internet, tout en prenant des notes. Diane achève de se préparer, en se maquillant discrètement, et disant au revoir à son chiot Loki. Ray s'est réveillé tout seul. Il pique le paquet de clopes de son père avachi sur le canapé, et le réveille pour qu'il n'oublie pas d'aller travailler. Mie prend son petit déjeuner avec son petit frère Mike, pendant que sa mère lui rappelle qu'elle doit le garder pendant l'après-midi. Ils sont tous prêt à partir et prennent chacun le car de ramassage scolaire qui dessert leur domicile.

Chacun croise l'autre dans l'établissement, en donnant le bonjour en fonction de leur relation. Diane est la meilleure copine de Mie, alors que Ray se moque régulièrement de Teddy et l'a affublé d'un surnom péjoratif à connotation sexuelle. À la fin de la journée de classe, Diane, Mie et Mike s'apprêtent à rentrer ensemble, par le car. Elles s'arrêtent devant un talus herbeux, en voyant Ray et Teddy observer l'horizon à l'aide de jumelles. Mike parvient à fausser compagnie à sa grande soeur pendant que son attention est occupée ailleurs. S'apercevant de sa disparition, elle part à sa recherche dans les bois avec les autres. Ils retrouvent sa console de jeux (une Game Boy) par terre. Mike est plus loin devant le cadavre de Plutona.

La citation de Scott Snyder (auteur de Wytches est dithyrambique comme il se doit, annonçant une réflexion de haut niveau sur l'héroïsme et l'identité. Cette phrase laudative apparaît sur un dessin un peu naïf, avec des visages simplifiés, des yeux tout ronds, et une mise en couleurs à l'aquarelle. Les dessins à l'intérieur participent de la même approche graphique. Emi Lenox détoure les formes avec un trait encré assez fin. La représentation des visages est sous influence manga, avec des yeux un peu plus grands que la normale, et des expressions simplifiées. Au fil du récit ce choix révèle sa pertinence puisqu'il n'y a presque que des adolescents ou des enfants mis en scène, et que ces yeux plus grands évoquent l'innocence de l'enfance, ainsi que l'émerveillement devant les surprises que recèle le monde.

Les auteurs ont conçu des personnages aux apparences personnalisées, sans qu'ils n'en deviennent des caricatures ou des parodies. Ils se reconnaissent au premier coup d'oeil et le lecteur voit que Mike est beaucoup plus jeune que les autres. de ce point de vue, l'artiste sait représenter des enfants et des adolescents qui n'ont pas l'apparence d'adultes miniatures. Elle leur attribue des tenues vestimentaires adéquates, sans volonté de faire mode ou tendance. Celle de Mike est passepartout, sans personnalité marquée, attestant que c'est encore sa mère qui choisit ses habits. Celle de Diane montre qu'elle hésite entre conserver une apparence présentable et conformiste de jeune fille de bonne famille et tenter de paraître plus rebelle. Teddy met ce qui lui tombe sous la main, sans volonté de se raccrocher à un groupe ou à un autre. Ray essaye d'accentuer la dureté de son apparence pour passer pour un dur. Mie se tient à l'écart de tout ce qui pourrait la faire paraître féminine, en essayant également de montrer son côté rebelle. En les observant, le lecteur se dit qu'il s'agit de jeunes adolescents entre 12 et 14 ans.

En cohérence avec leur âge, Emi Lenox les représente avec des silhouettes pas encore formées, sauf pour Diane, déjà un peu en surpoids. Pour une raison qui lui est propre et qui n'a pas de motif visible, elle a choisi de dessiner les pieds sous forme triangulaire, ce qui est inexplicable puisque dessiner des mains anatomiquement correctes ne lui pose pas de difficulté. Les décors présentent eux aussi un degré de simplification, en cohérence graphique avec les personnages. L'artiste prend bien soin de situer le lieu de chaque séquence, et s'affranchit rarement de dessiner les arrière-plans. le lecteur peut ainsi contempler quelques maisons de cette banlieue d'une ville de plus grande importance, l'aménagement des chambres de chacun des protagonistes (reflétant à la fois sa personnalité et son milieu social), des salles de classe, les abords de l'établissement scolaire, les bois (avec des arbres et de l'herbe). Pour cette dernière localisation où se déroule plus de la moitié du récit, Lenox ne cherche pas à donner une idée de l'essence des arbres, ou du type de sol. Il est visible qu'elle se contente de placer quelques arbres et quelques brins d'herbe de ci de là, pour évoquer l'idée d'une forêt plus que pour la représenter. Fort heureusement, Jordie Bellaire effectue un très bon travail de mise en couleurs qui permet de restituer une ambiance ombragée et verte, suffisante pour compléter les dessins. D'une manière générale, elle a opté pour des aplats de couleur uniforme, avec une très légère trace de luminosité, mais sans nullement sculpter les formes ou leur donner plus de volume.

Les mises en scène et les découpages de planche sont très efficaces et professionnels. Il y a parfois quelques placements de personnages qui font artificiels, dans un souci de clarté de lecture. Mais le lecteur n'éprouve jamais l'impression qu'Emi Lenox rencontre des difficultés à maîtriser la perspective, ou qu'elle atteint ses limites de capacité graphique. Les pages ne rendent pas une impression d'amateurisme. C'est juste qu'elle est en phase avec le scénario (ou que Jeff Lemire l'a conçu sur mesure) et qu'elle privilégie une apparence simple, ce qui n'obère pas la qualité de la narration graphique.

Même sans la citation de Scott Snyder, le lecteur comprend rapidement que l'enjeu du récit est de matérialiser le passage de l'enfance au début du chemin vers l'âge adulte pendant ces quelques jours pour ce groupe de 4 adolescents, (Mike étant encore à quelques années de l'adolescence). Jeff Lemire s'appuie sur un point de départ éprouvé : un groupe de jeunes adolescents se retrouve dans une situation où ils doivent gérer une problématique adulte, sans pouvoir en parler aux adultes. le corps de la superhéroïne constitue le catalyseur de leur changement. Chacun d'entre eux réagit comme à son habitude, et prend peu à peu conscience de la nature de ses réactions. La belle amitié entre Diane et Mie en prend un coup dans l'aile. le regard des autres sur Ray évolue dans des directions différentes. La charge que représente Mike est gérée de manière différente. La solitude de leur chambre change également de saveur en fonction de ce qu'ils ont vécu.

Le scénariste déroule son histoire en respectant les points de passage obligés de ce genre de récit, avec la sensibilité nécessaire pour faire exister ces adolescents, leurs émotions, leur état d'esprit, sans bulle de pensée, sans verbalisation par des adultes de leur entourage. le lecteur voit comment ils évoluent dans leur comportement, les adultes restant totalement ignorant de ce qui leur arrive. C'est aussi un peu la limite du récit que de se cantonner à la mise en lumière de ce changement. Finalement l'existence des superhéros n'apporte rien au récit. Il n'y a pas de valeur morale dans le comportement des uns et des autres. Il n'est pas possible de juger leurs actes, mais du coup il devient aussi très difficile de se projeter dans ces personnages. le lecteur éprouve bien un peu d'empathie pour eux, pour la manière dont ils se retrouvent contraints par leur éducation, par leur milieu social, sans pour autant pouvoir se reconnaître en eux.

En fin de chaque chapitre, Jeff Lemire a réalisé entièrement (scénario + dessins) quelques pages consacrés à Plutona, soit 13 au total. Ces séquences mises bout à bout permettent de découvrir comment cette superhéroïne a abouti dans cette forêt, avant d'être découverte par ce groupe de 5 enfants. Il a adopté sciemment une approche graphique à l'apparence plus datée que celle d'Emi Lenox, avec des traits de contours plus fins, vaguement tremblés. Ses dessins semblent un peu plus amateurs que ceux de Lenox, comme s'il s'agissait d'un comics dans le comics, également à destination d'enfants d'une dizaine d'années. Sa narration est impeccable, et le récit est très linéaire, montrant le sens de l'altruisme de Plutona. Néanmoins cette promptitude à se dévouer à la sécurité des autres en fait une héroïne parfaite et imaginaire, par comparaison avec le comportement plus normal de Mie et des autres. du coup, elle ne peut pas être leur reflet déformé et idéalisé, juste un idéal inaccessible et irréalisable.

Cette histoire capture avec doigté le moment où les enfants doivent prendre leurs premières décisions d'adulte, par eux-mêmes, avec toute la dimension contingente et relative du monde adulte. Les dessins dépeignent de vrais adolescents, sans exagération ni condescendance. le scénario et les dialogues décrivent des comportements plausibles et adaptés. le résultat final apparaît un peu aride, plus un exercice de style bien maîtrisé, qu'un récit habité.
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Dans un monde dystopique où les super-héros existent, Plutona est une star. Elle oeuvre du côté du bien pour protéger la ville. En dehors de ses exploits masqués, Plutona est serveuse dans un bar et élève seule sa fille adolescente.

L'histoire met en scène un groupe d'ados (ou pré-ados) qui découvrent Plutona. Morte. Ils commencent alors à imaginer devenir célèbres en diffusant les images de Plutona sur les réseaux sociaux. Ces adolescents ne sont pas vraiment amis et les dissensions vont très vite de faire jour.

Le récit est construit en alternant le présent, où les ados s'écharpent sur que faire de Plutona, et le passé récent, où Plutona tombe dans un traquenard ourdi par un super-méchant. C'est classique mais efficace.

Cette BD mélange les rouages habituels d'une histoire de super-héros, façon comics, et un drame d'ados en quête d'identité. Les deux parties sont bien menées isolément, mais ne matchent pas toujours l'une avec l'autre.

Le dessin est parfois un peu hésitant. Cela dit, de manière intéressante, il y a un effort pour distinguer graphiquement les épisodes entre ados et le récit du combat de Plutona, raconté de manière assez conventionnelle, très en phase avec les comics de super-héros.

Rien de révolutionnaire, donc. On sent les auteurs davantage intéressés par l'aspect social, sociétal et relationnel que par l'histoire de super-héros. Mentionnons enfin l'aspect one-shot du tome, alors que l'histoire se termine sur une sorte de rebondissement.
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C'est un bon traitement d'histoire d'un monde de super-héros avec ses victimes collatérales surtout quand il s'agit d'enfants. J'ai bien aimé cette histoire de 5 lycéens dans une autre histoire plus large contenant la super-héroïne Plutona.

Il y a comme un effet qui a bien fonctionné. En effet, la super-héroïne ne sert que de prétexte ou de figuration par rapport à ce qui se passe avec ces adolescents en pleine crise.

Après, je n'ai pas trop apprécié le graphisme très ligne claire pour un comics. Mais bon, l'ensemble tient la route.
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Un one-shot que j'aurai pu adorer mais malheureusement la sauce n'a pas pris... Quel dommage, tous les ingrédients étaient réunis : très bonne entame du récit, personnages bien pensés, surprises et éléments inconnus. En plus un auteur, Jeff Lemire, que j'apprécie en général mais non, à partir de la moitié de l'album, les péripéties ne se mettent pas en place, c'est plat, déjà vu/lu et on se dit "tout ça... pour ça !" Quelle déception !

Franchement, au bout de 10 pages, je me suis dit que je tenais un perle, notamment ces 4 pages du début où l'on voit les personnages sous le même rapport : gros plan sur les yeux en première case, puis fin de la planche avec le personnage en dernière vignette.

Plus le récit avance, plus la longueur s'installe. Je trouve un manque d'ambition dans le récit, quelque chose qui se démarque d'une histoire lambda de passage à l'âge adulte (un peu à l'image du film "It follows" qui dresse un excellent portait de la jeunesse américaine sous couvert de film d'horreur/angoisse et qui parvient à nous tenir en haleine tout le long).

La mise en image est intéressante, Emi Lenox s'occupe de relater les faits du point de vue des adolescents, Jeff Lemire prend en charge le personnage de Plutona pour nous narrer ses aventures sous la forme de petits retours dans le passé. Ce changement de style rythme bien l'album.

Au final un vrai frustration pour ce qui aurait du être un album réussi !
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critiques presse (4)
ActuaBD
01 septembre 2017
Singulière réussite en duo pour un one-shot entre chronique d'adolescence et mythologie des super héros. Des lycéens mal dans leur peau qui vont se révéler au contact de l'imprévu.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
10 août 2017
Un album en demi-teinte...
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
12 juillet 2017
Bémols donc pour un final trop convenu et trop abrupt, qui ne surprendra pas grand-monde et qui laisse surtout un goût d’inachevé. On lit donc Plutona avec un plaisir et un intérêt sincères, et on le referme avec une pointe de déception.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
02 juillet 2017
Même si le point de départ de Plutona est rebattu, le récit utilise un ton doux amer et des directions qui séduisent et interpellent. Ce n'est pas tant l'arrivée qui compte, que le chemin parcouru.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'adolescent est l'être qui blâme, qui s'indigne, qui méprise.
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[Teddy] : Si les méchants apprennent que Plutona est morte, plus rien ne les arrêtera. Ce sera le chaos. Si on parle, on risque de mettre tout le monde en danger.
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