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sur 263 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous avons tous un jardin secret, nous y cultivons notre trésor et le préservons des autres car c'est notre havre de paix, l'écrin de notre coeur.
Mais trop de mystère finit toujours par intriguer les autres qui s'imaginent que nous cachons quelque chose d'une très grande valeur, ce qui est vrai à nos yeux mais certainement pas aux leurs. A partir de ce moment là, la curiosité, la convoitise et la jalousie assaillent les autres et en font des êtres malfaisants par ignorance.
Frédéric Lenoir nous a écrit un bien joli conte initiatique qui nous montre à quel point nous cherchons bien loin ce qui est tout près et passons à côté du bonheur pour assouvir des désirs d'un instant alors que de petites choses toutes simples peuvent suffirent à nous rendre heureux.
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Très joli conte moral. On retrouve les thèmes chers à l'auteur : la nature, la contemplation, la vie simple... face à la cupidité, la bêtise, la méchanceté...
Pierre Morin vient de faire une découverte, dans un champ où, à priori, il n'y a rien à trouver. Pourquoi tient-il tant à passer de longs moment, voire des nuits entières dans ce champ. C'est ce "secret" qui va alimenter le doute et la convoitise des notable du village. L'époque n'est pas déterminée pour mieux laisser le lecteur s'interroger sur ce secret atemporel qui anime le personnage.
Fidèle à lui-même, dans l'esprit de "L'âme du monde", Frédéric Lenoir sait, le temps d'une courte lecture, emporter son lecteur dans une réflexion philosophique sur le sens de la vie. Une lecture que je recommande vivement.
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Frédéric Lenoir signe ici un conte philosophique passionnant.
Nous sommes dans le sud de la France à la fin du XIXe siècle, dans un village où tout le monde se connait, se côtoie, sans pour autant s'apprécier. On retrouve le maire et le curé, ni amis ni ennemis, le cafetier du village qui rassemble tout le monde à l'heure de l'apéro, l'instituteur, le notable… comme on nous les a déjà dépeints cent fois dans d'autres récits. Alors qu'est-ce qui fait la différence ?
L'écriture tout d'abord. Fine, délicate, précise, elle croque à petites touches subtiles la personnalité de chacun au fil des pages et célèbre une ode à la nature et à la sensibilité.
Le ton ensuite. On se plonge dans une parabole moderne sur les valeurs universelles de l'existence. Pureté, simplicité, sincérité s'oppose naïvement à la cupidité et à la bêtise des hommes.
D'abord considéré comme l'idiot du village, Pierre sera ensuite l'objet de nombreuses convoitises puis de jalousies. Rêveur, poète, sincère et pur, il ne trouvera pas sa place dans ce monde de faux semblants, d'hypocrisies et d'envie.
Un court roman poétique et beau, un récit plein de fraîcheur dans un monde brutal et cruel, qui nous amène à réfléchir sur nos propres valeurs.
"Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."
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Parmi tous les livres déjà lus de Frédéric LENOIR, ce récit, intitulé 'Le secret' (Albin Michel, 2001) est un de mes préférés. Atypique, il ne peut être catalogué de Nouvelle (un peu longue), de roman (un peu court) et de conte philosophique. Une sucrerie pour l'esprit, une question pour l'âme...
"Là où est ton trésor, là aussi est ton coeur" (Matthieu, 6,21) trouve-t-on en postface! Et, loin d'être religieux, se contentant simplement d'être pleinement humain, tout le propos sonne juste, profond pour qui veut lire ce récit à suspense en acceptant de se laisser conduire par une curiosité tellement humaine et, tout en même temps, par les questions que pose l'auteur sur la conduite de l'entourage de Pierre Morin, gamin de dix-neuf ans qui, du jour au lendemain se trouve irradié de bonheur par un secret tellement beau, précieux et fort à ses yeux qu'il n'éprouvera aucune envie de le partager. Tout le livre nous acheminera vers ce secret par le truchement des plans machiavéliques, intéressés et peu respectueux que le village entier fomentera à l'encontre de ce fils d'Emilie, mère célibataire qui sera la seule à faire confiance et à respecter son enfant, attendant qu'il se sente prêt à le lui révéler au soir même de sa vie.

Une fois encore, avec une écriture tout en simplicité apparente, Frédéric LENOIR nous conte une parabole sur la vie, les choix à poser, les valeurs à intégrer à notre humanité!
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une très belle fable, pleine de douceur et de lucidité
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On aimerait y croire, à la solidarité entre les habitants des campagnes, cette fraternité dont les habitants des villes sont persuadés qu'elle existe encore, retranchée dans les derniers bastions de verdure des petits villages. Faut-il aller la chercher dans les pays bouddhistes, cette sagesse qui unie les hommes, cette joie de vivre dénuée de jalousie et d'envie? Ne peut-on pas trouver dans notre culture occidentale, chrétienne, dans la patrie des Droits de l'homme et des Humanités, des fragments d'une richesse intérieure qui prévaudrait sur les biens matériels?
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Frédéric Lenoir ne laisse pas le lecteur se bercer d'illusion, et l'emmène dans ce qui semble être un conte qu'on se racontait lors des veillées, une fable un peu sombre sur la vie de village et la perversité des hommes, des femmes et même des enfants qui torturent des animaux pour le plaisir. Derrière une belle écriture sobre et douce, très agréable à lire, Frédéric Lenoir porte un regard implacable et inexorable sur les choix et les valeurs qui guident notre existence. C'est cependant habilement suggéré puisque l'auteur laisse nous le choix de lire ce petit roman comme un polar campagnard ou une parabole sur les valeurs qui prédominent dans nos vies, dans notre société.
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Quelle que soit la lecture retenue, l'issue inéluctable laisse comme une amertume, des regrets et une inquiétude : est-ce vraiment cela, l'humanité?
Lien : http://litteratureetchocolat..
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D'un côté ,Pierre ,emprunt d'humilité et de sagesse et pour qui les petites merveilles de la vie n'ont pas de prix.
De l'autre, les villageois ,du notable au paysan rongés par la cupidité et convoitise.
Le tout forme un récit philosophique touchant , tout en simplicité et justesse.
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Conte philosophique joliment et doucement écrit mais qui est assez prévisible dans les grandes lignes. La philosophie défendue est claire dès le départ. J'ai cependant passé un bon moment lecture avec ce roman, sans le côté donneur de leçon que je reproche parfois aux auteurs.
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Une très bonne surprise, ce petit livre offert par l'éditeur pour deux livres achetés. Il y a du Giono et du Pagnol dans cette histoire. C'est un joli conte philosophique, une histoire simple, mais qui touche au coeur, sans mièvrerie, ni facilité. L'auteur a un vrai talent pour nous immerger dans ce petit village du sud, et nous dresser un portrait crû de la laideur de l'âme de ses villageois, jusqu'à la monstruosité, à la folie...Bien sûr il use des ficelles du roman à énigme, pour nous entraîner jusqu'au bout de son récit, sans répit. Mais quel beau voyage !
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J'ai bien aimé ce conte philosophique qui souligne l'importance des valeurs que l'on choisit.
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Très beau livre sur la nature humaine, la folie des hommes quant aux richesses et aux possessions mais aussi l'entraide, l'amour et la sensibilité.
Cette histoire m'a fait penser à La perle de Steinbeck que je conseille aussi, il parle du même sujet mais dans un autre contexte et avec des personnages très différents.
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