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3,19

sur 140 notes
En plein coeur du Massif central, dans un coin de campagne que la modernité semble avoir oublié, il suffit de l' incendie d'une masure pour la rumeur vient échauffer les esprits et fasse ressurgir les haines ancestrales.


L'écriture est superbe, avec un lexique pointu, une syntaxe élaborée, aux confins de la poésie, exigeant une lecture attentive pou en apprécier la richesse. Une des plus belles proses parmi les lectures de ces dernières semaines. Des phrases qui se savourent comme un vin précieux, un mets raffiné, nécessitant une disponibilité de l'attention pour en analyser les subtilités.

Et c'est au dépens de l'histoire. Certes peu à peu, les personnages prennent corps et se racontent , avec parfois encore des incertitudes lorsque la narration les avait mis en parenthèse.
Eli, Andrew, Louise, Lison livrent leurs failles parcimonieusement, avec pudeur et parfois une évocation trop brumeuse pour que l'on s'y retrouve.

L'intrigue a besoin de temps pour émerger des magnifiques descriptions des lieux et des portraits en demi-teintes des personnages. le fil conducteur est ténu. Il faut attendre le dénouement de ce qui se tricote au fil des chapitres pour comprendre, peut-être, ce qui se tramait jusqu'alors.

C'est court mais très dense. Très prometteur, aussi, car ce premier roman est si maitrisé sur le plan de l'écriture qu'il laisse augurer de futures productions aussi séduisantes.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un roman noir illuminé de la présence des femmes, d'un verbe exigeant. Si vous cherchez un moment d'inscouciance, passez votre chemin. Alexandre Lenot vous brosse à rebrousse-poils un récit où les femmes sont belles, fortes presque à leur insu, évoquent la rudesse d'un monde reculé avec tendresse pour ces hommes taiseux, brutes de s'être frottés à des hivers rugueux.

La terre, la guerre, l'héritage, les hommes. les femmes solides, douces, maternelles, sauvages pourtant, aident à vivre dans ce monde hostile. Lison, Louise, Céline fragiles et robustes à la fois ; prêtent à se battre s'il le faut.

Le noir du monde se dispute à la poésie du style anachronique dans cet environnement montagnard, rebelle, où les arbres prennent soin de leurs racines, comme les hommes s'y accrochent rudement. Une vibrante ode au territoire. A la magie de la nature, de la rencontre Louise et Eli, écorcés par la vie, mais vibrants encore, vivants doucement.

Les nombreux destins croisés additionnés à l'écriture sophistiquée rendent la lecture absorbante. Pas de distractions possibles, tout est tendu jusqu'au dénouement.

Une plume délicate et rude, qui vous visse résolument au récit mordant de la vie des habitants accrochés à leur territoire déserté, jusqu'à l'épilogue.

Un premier roman de la sélection 68 Premières Fois qui ne laisse ni indifférent, ni indemne. Hâte de découvrir le second opus.

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Eli a fui la ferme qu'il habitait après y avoir mis le feu et erre dans le bois, Louise une jeune fille s'occupe des chevaux et du domaine d'un couple d'américains installés de longue date et qui la recueillie, et Laurentin, la cinquantaine, gendarme qui a choisi une garnison "au vert", autant de personnages qui vont se retrouver catapultés, et affronter la violence dans un massif Central déserté et menaçant...Des signes - cercles, triangles sont peints en rouge sur différents bâtiments, exacerbant l'animosité entre chasseurs et fermiers, réveillant la violence entre des jeunes désoeuvrés et révélant l'impuissance des gendarmes, quelque peu débordés.
Un roman sous tension, à plusieurs voix, dans lequel chacun des récits devient épique et dramatique.

Écorces vives est un roman rural noir, un roman d'ambiance dans lequel Alexandre Lénot s'empare des thèmes très actuels, la désertification des zones rurales, des oppositions entre chasseurs et protecteurs de l'environnement, du manque d'entretien des moyens de communication et des laissés pour compte qui ne trouve plus leur place dans la société.
Une écriture poétique et souvent épique pour décrire des personnages en recherche de repères mais, même si j'ai apprécié le style, j'ai trouvé que les pièces de ce puzzle ne s'emboîtaient pas toujours très bien.
Ce bémol à part, ce premier roman permet de découvrir une nouvelle plume et un écrivain à suivre.
Je remercie Babelio et les éditions Actes sud - Babel pour la découverte de ce roman noir.
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Dans son premier roman Alexandre Lénot illustre à merveille les observations émises en 1824 par le Genevois Charles-Victor de Bonstetten. Dans son essai
«L'homme du midi et l'homme du nord», il nous explique comment le climat influe sur le caractère des habitants et comment la géographie précède l'histoire. Ce préambule pour dire combien la région désertée du massif central où l'auteur situe son récit est bien davantage qu'un paysage, mais un acteur à part entière du drame qui se joue ici. L'écriture épouse du reste la densité des forêts, ses méandres, ses mystères. Touffue, envahissante, enveloppante, il nous prend même quelquefois l'envie de tailler à la serpe pour échapper à l'oppression grandissante.
Tout commence par un geste aussi spectaculaire qu'inexpliqué: Éli, qui «était venu dans le Nord du Cantal, sur ces terres que tout le monde s'évertuait à fuir» vient mettre le feu à une masure qui semble abandonnée, avant de passer son chemin.
Le capitaine Laurentin est fait du même bois, «il avait quitté la ville pour la gendarmerie dans les montagnes, pour les longues marches avec les chiens, pour les silences imposants, pour les nuages qu'on peut voir arriver de loin.»
Aux côtés de ces deux protagonistes, l'un essayant de fuir l'autre, l'auteur choisit de laisser trois autres personnages nous donner leur version des faits, trois femmes: Lison, Louise et Céline.
Lison a perdu son mari et avec lui bien des illusions. Elle doit désormais assumer seule l'éducation de ses deux garçons. Louise est une vieille connaissance d'Éli, c'est elle qui va l'accueillir et recueillir ses confidences. Il lui explique qu'en fait, il voulait acheter la maison qu'il a brûlée. Céline, pour sa part, était venue passer quelques jours de vacances là, avant de revenir pour ne plus repartir. Trois femmes qui, comme dans le choeur des tragédies grecques, vont faire souffler le vent de l'histoire, quitte à brouiller les pistes en relayant les rumeurs qui se propagent, notamment celles de ces rôdeurs qui les menacent.
On l'aura compris, il faut des caractères trempés pour venir se perdre là. Et quand on est installé, on se bat pour son territoire, se méfiant de tout étranger qui représente une menace potentielle.
Alexandre Lénot mêle habilement ces rumeurs aux bribes de biographies, dévoilant petit à petit les raisons qui ont poussé les uns et les autres, revient sur les souffrances endurées, les raisons des rivalités. Loin du polar traditionnel, il nous fait comprendre pourquoi «ici tout le monde poussait de travers, comme les arbres fruitiers qui se contorsionnent pour aller attraper plus de lumière.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Qu'est-ce qui peut bien avoir brisé les âmes et les corps rencontrés dans Écorces vives d'Alexandre Lenot ?
Tous leurs souvenirs et tous leurs travers n'auront de cesse de se frotter aux bois et aux rochers antédiluviens de ce centre de la France sauvage et hostile, sous les regards souvent froids et pierreux des autochtones.

Avec en toile de fond une dénonciation des vies volées pour ceux qui travaillent loin de la nature, les vents et les dessins du ciel ponctuent sans cesse un texte abrupt, et conjuguent l'action, entre portrait d'un monde agricole inhumain et description d'actifs à la dérive.

Le chuintement du vent, le froid mordant des immensités forestières auront - ils raison des quatre tristes vies de ce roman ? Elles qui se croisent, se heurtent d'avoir dû tant se plier : Éli, Louise, Laurentin et Lisons... autant de personnages mystérieux pour le lecteur ; car ils ne se dévoilent que très succinctement au travers d'infimes détours et de quelques souvenirs apportés par le vent, la nature et la faune.

Autant de prénoms en "l" portés par les "ailes" du désir de tenir coûte que coûte, de ne pas rester écrasé(e) voir pétrifié(e) par leurs désespoirs.

Ce premier roman dessine avec style ceux qui ont mis leur passé douloureux à distance, pendant que du fond de la vallée grandissent les colères contre des actes inexpliqués provenant des hauteurs.
Qui sont les Apaches ?
Qui sont ceux qui laissent par tous les lieux leurs messages rouges ?

Hélas, malgré cette question à résoudre, il ne se passe pas grand chose dans ce roman (en quelque sorte un NATURE WRITING à la française) hormis la montée tectonique de toutes les tristesses et des colères réunies. Actions anciennes, intensions... l'auteur excelle à nous en dévoiler le minimum, mettant toute sa verve dans son style écrit, fouillé, travaillé avec grand soin pour décrire les ambiances intérieures et les ressentis de chacun.

J'y ai parfaitement vu s'afficher sous mes yeux le film de ce récit, mais j'ai malgré tout trouvé l'intrigue trop mince et reproche à l'écriture un manque d'ancrage dans le réel.

Cependant, si vous aimez les textes sombres, les écritures très travaillées, le style littéraire du NATURE WRITING alliant déambulations et contemplations, ce country movie devrait vous satisfaire.
Tous les goûts sont dans la lecture.

Je remercie BABELIO et les éditions Actes Sud pour cette lecture noire mais originale.
Lien : http://justelire.fr/ecorces-..
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Jouons. On met dans une boite un mélange de mots, de lieux, plein de personnages. On mélange. On fait un texte travaillé au maximum même si c'est incohérent, pas grave, on en publie un livre. Même en décortiquant l'écorce de l'arbre, dessous c'est creux, du vide, des branches qui partent dans tous les sens, sans visiblement se rejoindre. Je vois la critique de lafilledepassge qui ne me donne pas envie de continuer. Stop à un peu plus du tiers.
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J'aime les premiers romans. Leur fraîcheur, leurs maladresses, leur naïveté. J'aime le vent nouveau qu'ils apportent, le style moins convenu, moins conventionnel. Cette promesse d'autre chose. J'aime cette plume (encore) libre, légère, grouillante, sauvage même. J'aime cette urgence du premier roman. Et j'aime prendre des risques. Enfin si on peut appeler ça des risques, puisqu'il ne s'agit en définitive que de se laisser emporter par une histoire. Ou pas d'ailleurs.

Mais ici je suis déçue. Très déçue par ces « Écorces vives ». J'ai eu beaucoup de difficulté à rentrer dans l'histoire. Quelle histoire d'ailleurs ? Celle de cet amoureux déçu qui incendie la ferme où il espérait bâtir sa famille ? Celle de cette jeune femme violée par l'ami de la famille ? Ou celle de cette veuve dont le cousin guette les terres ? Non il n'y a pas vraiment d'intrigues, pas vraiment de suspens.

Des atmosphères, alors, me direz-vous. Et je me garderai bien de vous répondre de mon air impertinent si j'ai une g… d'atmosphère, enfin vous me suivez. Eh ben là non plus. Un style travaillé, poussif, monotone. Des personnages caricaturaux, décrits à la grosse louche de sorte qu'on ne peut éprouver de la sympathie à leur égard. Des paysages, des gens, des ambiances, qui ne correspondent pas du tout à mes souvenirs du Nord du Cantal.

Je me suis tellement ennuyée que je me suis même dit que j'avais été trop dure avec « Grossir le ciel ». Tiens je m'en vais lui rajouter une demi-étoile, à celui-là …

Non, décidément non. Nous sommes vraiment très loin du délicat «d'argile et de feu » d'Océane Madelaine, du très beau « Nos mères » d'Antoine Wauters, ou encore du fameux « Tram 83 » de Mawanza Mujila.
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Ecorces vives je l'avais noté lors du dernier masse critique. Ce livre m'intriguait et j'ai eu envie de le lire. Et pourtant je ne suis pas attirée par cette collection chez Actes sud. Là j'aimais bien le dessin de couverture....
Ma lecture a été laborieuse et pourtant le roman ne fait que deux cents pages. Sans doute la lenteur de l'action et l'incompréhension au début. Ce n'est qu'à la page 100 que l'on a l'impression d'être enfin dans un policier, là où l'histoire s'emballe un peu.
Sinon c'est un ode à la nature, c'est aussi une plongée dans une région âpre, dans un monde clos et irrespirable, roman à vif qui avance lentement, ne se dévoilant pas. On ferme le livre un peu surpris. L'auteur ne nous donne pas les clés, il manque quelques explications pour relier les fils.
Après il y cette nature vivante et violente, des gens bruts et brutaux.... Des plaies et des douleurs et quelques beaux personnages.
L'écriture est puissante, très poétique.
J'ai pensé au dernier Goncourt "Leurs enfants après eux" pour la satire sociale, le coté désespéré.... J'y ai retrouvé aussi un peu de "Chien-loup" de Joncour.
Minutieux et terriblement efficace mais pas pour les amateurs de thriller...

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Amateurs de sensations fortes, d'intrigues à rebondissements passez votre chemin. Ce roman n'est qu'atmosphère. Mais n'est-ce pas le plus difficile ? Faire ressentir... Ce qui fait ce livre - un premier roman ! - c'est la force de son écriture d'où jaillissent des images et des sons, les bruits de la nature, la splendeur d'une bête sauvage, la souffrance des douleurs enfouies. Les phrases se savourent. On ne sait s'il en restera grand-chose dans quelque temps mais on profite du voyage, de cette plongée singulière dans les tréfonds de la nature humaine.

Nous sommes au coeur du Massif Central, en pleine nature, loin des villes. Ici, les fermes sont isolées, la parole est rare. Ici, les inconnus ne sont pas les bienvenus. le lieu est idéal pour enfouir ses chagrins, tenter de soigner ses souffrances. Pourquoi Eli a-t-il incendié une vieille ferme avant de se transformer en ermite dans les bois ? Quelle souffrance Louise a-t-elle perçu chez lui, elle qui a choisi de s'isoler aussi, loin de sa famille et qui se reconstruit doucement et sans bruit ? Louise est la seule à tendre la main à Eli, cible de la vindicte des villageois, faite de rancoeurs accumulées et de haine des étrangers. Que fuit le Capitaine Laurencin venu s'enterrer ici après une brillante carrière ? C'est à travers ces trois voix que s'esquissent peu à peu les contours d'une tension de plus en plus palpable tandis que tous les protagonistes convergent vers le drame annoncé...

C'est noir. Sans beaucoup d'espoir. Cette confrontation impossible, interdite entre l'homme et la nature. La nature pourrait-elle être le refuge des êtres cassés par la vie ? Cette même nature que la civilisation détruit, asservit sans pour autant garantir une vie meilleure. Tout ceci affleure sous la prose puissante de l'auteur et on se laisse envahir par les bruits de la forêt, l'odeur de l'humus et le crissement des feuilles sous les pas des chasseurs. Par la sensation d'un monde qui ne tourne pas rond. C'est noir, mais finement mené. Ce qu'il en reste - car finalement il en reste bien quelque chose - c'est une sensation de malaise, par rapport aux enjeux que l'actualité nous rappelle de façon de plus en plus pressante.

"Peut-être qu'il faudrait nager dans les courants, se jeter dans les rapides, fermer les yeux et crier très fort en arrivant aux chutes. Peut-être qu'il faudrait se réinventer un petit dieu, le faire à notre main, lui imaginer des chants païens, comme l'ont fait nos parents. Peut-être qu'il nous faut de nouveaux rites pour en finir avec nos peurs, de nouvelles forêts pour nous abriter du regard du ciel, de nouveaux faisceaux pour éclairer nos nuits, de nouvelles phalanges pour nous garder de nos ennemis. de nouvelles pluies pour nous faire reverdir enfin".

C'est noir mais c'est beau. C'est noir mais c'est fort.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Me voici bien embêtée. Embêtée mais pas surprise. En effet, j'ai terminé ce roman il y a une petite semaine et je me rends compte qu'il me reste essentiellement une atmosphère : l'évocation de terres gelées, de montagnes enneigées, d'arbres et de ronces, de lumières et de vent. Quelques burons, des éoliennes, au milieu de nulle part, au coeur du Massif Central. Des personnages qui souffrent aussi. En silence. le tout plongé dans une semi-obscurité. "Écorces vives" est assurément un beau texte, bien écrit, travaillé, très travaillé même. Un texte serré et dense qui relève presque de la poésie et qui exige une lecture lente. La nature, sauvage et belle, semble ici tenir le premier rôle.
Du coup, je crains que le lecteur, amateur de romans noirs, soit un peu déçu et ne s'y retrouve pas vraiment. Car finalement, d'intrigue, il n'y en a guère, de suspense non plus d'ailleurs.
Et j'avoue que, victime moi-même des lois conventionnelles du genre, j'ai attendu assez longtemps que ça démarre, je me suis même ennuyée un peu. C'est dommage parce que la prose est belle. J'ai beaucoup aimé le personnage du capitaine Laurentin qui m'a fait penser à Langlois dans Un roi sans divertissement de Giono : son côté mystérieux, taiseux, en retrait, subissant la vie plutôt que la vivant pleinement. Les autres personnages, notamment Éli et Louise, deux amochés eux aussi, m'ont semblé plus convenus, plus dans l'air du temps. Pas loin du cliché, donc.
Tout commence avec un homme, Éli, qui arrive sur les terres du Cantal et met le feu à la maison (vide) de son amie Siskiyou, là où il avait rêvé de construire sa vie, d'élever ses enfants, d'être heureux. Il sera trouvé sur le côté de la route par une jeune femme, Louise, qui, après avoir subi un viol, a tout quitté et a trouvé refuge chez un couple de retraités américains qui vivent dans une ferme. Elle s'occupe des chevaux et dort dans un four à pain rénové. Elle aide aussi au potager.
Laurentin doit enquêter : y a-t-il un pyromane dans le coin ? Tout le monde a une idée sur la personne qui a commis cet acte, un voisin à dénoncer, un parent à accuser… Les rancoeurs, les jalousies, les haines ancestrales remontent à la surface… Certains semblent prêts à tout pour régler leurs comptes. Tous sont à vif, aucune plaie n'est refermée et le sang risque de couler encore…
Un premier roman très prometteur et un auteur à suivre donc...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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