La Russie, ses paysages bucoliques, sa riante campagne, sa corruption endémique...Alors que contrairement au personnage de Ce qu'il faut de terre à l'homme de Tolstoï qui a besoin de grands espaces, quitte à en mourir, Maksim fait tout dans les règles, sur un terrain qui lui permet de produire assez pour lui, sa famille et vendre un peu de surplus. Mais certains voient là l'occasion de se faire un peu plus d'argent en créant des taxes supplémentaires. Gala, la mère de Maksim ne l'entend pas de cette oreille. Et un paisible séjour de travail va se trouver sous les coups de la police anti-corruption. Petit rappel : les droits et la Russie...
L'intrigue n'est pas très orginale, en revanche les rapports entre Gala, une intellectuelle engagée contre le système politique russe, et ses ravisseurs, eux ados paumés, sont réussis. C'est un genre de syndrome de Stockholm à l'envers. L'auteur montre vraiment très bien comment la jeunesse russe est laissée à l'abandon par le gouvernement, tant central que provincial et devient une proie facile pour les mafias. Et comment tout ce qui peut être mode de vie alternatif est mal vue : rançonnée et non protégée par des politiciens trouillards attachés à leur place et leur argent. Cela dit, cela montre aussi comment les pouvoirs provinciaux sont abandonnés de la capitale et proies faciles pour.... Je n'ai pas trop adhéré au dessin que je trouve parfois un peu brouillon inabouti.
Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour cet envoi.
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Galia Andreivna est de retour sur son île, là où elle fut enseignante, là où son fils Maksim est revenu vivre avec son épouse et commencer une exploitation. Elle y retrouve Kolya, jeune homme désoeuvré, petite frappe en devenir. Elle se heurte aussi "au passeport local de sécurité ", joli nom ronflant pour la corruption qui se traîne à tous les niveaux de pouvoir. Galia, au grand dam de sa famille, s'y oppose et décide de tout révéler.
Un joli graphisme pour une histoire dans la Russie contemporaine. Un peu de suspense se mêle à à une histoire humaine. Une jolie entrée en matière pour s'intéresser à cet étrange grand pays mais qui à mon goût, manque un peu de mâche et aurait pu aller plus loin.
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Gala Andreievna est une journaliste indépentante et professeure de lettres à Moscou. Ell est une image de la réussite car elle a réussi à quitter les bords de la Volga afin de vivre mieux de progresser.
Kolya lui, un de ses anciens élèves fait de petites tâches pour la mafia avec son ami Stepan.
Ils vont enlever Gala et exiger une énorme rançon.
Dessin assez simple, intrigue entendue et manichéenne j'ai été déçu par cette bande dessinée.
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Dans cette bande dessinée élégamment dessinée et dense, l’auteur dresse un portrait sombre de la Russie actuelle, gangrenée par la corruption et soumise à une justice expéditive.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Un très beau polar mélancolique en Russie, à l'intrigue menée avec brio, portée par le graphisme délicat et les couleurs automnales d'Iwan Lépingle.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Avec des couleurs pastel et une belle dose de blanc, Iwan Lépingle réalise un album tout en douceurs, très agréable à l’œil, dont la forme contraste finalement avec le propos
Lire la critique sur le site : BDZoom