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EAN : 9782856160640
315 pages
Presses de la Renaissance (30/11/-1)
3.44/5   8 notes
Résumé :
"Quelle nouvelle épouvante faisait donc courir, ce soir, dans le couloir ordinairement désert de la rue Neuve, les pauvres gens du pays de Cerdogne ? "
Des accidents de chemin de fer inexplicables, des crimes aussi mystérieux que spectaculaires, voilà ce qui terrorise les habitants de Saint-Martin-des-bois. La nuit, barricadés dans leurs maisons, ils entendent des gémissements venant de la rue, puis une voix sourde qui prononce cette phrase énigmatique : "pit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Oui, mais alors non ! Je n'ai pas l'habitude de m'ennuyer quand je lis Gaston Leroux, et là, je me suis carrément emmerdée.

Pourtant, ça démarre fort, avec un mystère apparemment insoluble à la clé et des crimes abominables perpétrés dans une petite ville sans histoires ! Gaston Leroux sait y faire, et il ferre son lecteur avec le récit effrayant des meurtres, à chaque fois commis selon le même mode opératoire, à chaque fois scandés par des gémissements et l'appel désespéré d'une voix de petite fille... Et ce récit nous est conté par un des protagonistes (pendant que chacun dans la ville est claquemuré chez soi, espérant ne pas être la prochaine victime), alors que quelques braves montent la garde dans l'auberge et que tout le monde est sur les dents. Car un nouvel événement terrible va inévitablement advenir ! La scène qui suit - scène de meurtre, évidemment - n'est pas mal réussie non plus, mêlant horreur, mystère et un brin d'humour. Car Gaston Leroux a le chic pour l'humour macabre.

Malheureusement, le mystère va être assez vite, tout du moins en partie, éventé. C'est à partir de ce moment que les aventures des personnages ont commencé à m'ennuyer fermement. Sans mystère, plus de suspens, sans suspens, plus d'intérêt. Même le personnage principal, Balaoo, original s'il en est, dont l'histoire incite pourtant quelque peu à réfléchir sur la recherche scientifique et sur l'humanité... même ce personnage hors du commun, donc, ne m'a pas permis d'accrocher à un roman qui a surtout pour lui le style toujours aussi délicieux de Gaston Leroux. Tant pis !
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Le village de Saint-Martin des bois vit, depuis quelques temps, sous la terreur. Deux hommes, Lombard le barbier et Camus le tailleur y ont été assassinés, chez eux, dans des circonstances étranges, après avoir entendu une voix de jeune fille appeler à l'aide.
Des cambriolages audacieux, des attaques nocturnes, des incendies et quelques vols viennent aggraver la situation.
Une nuit, le sabotage de la voie ferrée guide de nombreux voyageurs vers l'auberge à l'enseigne du Soleil-Noir tenue par les Roubion, couple d'opulents taverniers.
Gustave Blondel, le commis voyageur, qui, faute de place, dormait sur le billard, est mystérieusement étranglé, en présence de son nouvel ami Patrice, le neveu du notaire.
Personne n'a vu le coupable pourtant les marques sur le cou de la victime et des traces de pas au plafond semblent suggérer l'incroyable idée que le meurtrier se déplaçait la tête en bas, à la manière d'une mouche.
Hubert, Elie et Siméon Vautrin, ainsi que Zoé, leur jeune soeurs sont soupçonnés.
Mr de Meyrentin le juge d'instruction arrive en gare et prend l'affaire en mains....
Mais celle-ci ne va pas se révéler de tout-repos et le mystère s'épaissit.
Mr de Coriolis, le notaire, assisté de son boy indochinois, travaille, dans un pavillon de son parc, la plante à pain mais entoure ses travaux de bien des précautions.
Et soudain, créature simiesque, Balaoo apparaît.....
Initialement paru en feuilleton dans "Le Matin", "Balaoo" a longtemps été introuvable. Il est le type même de l'aventure, teintée de fantastique, dont était constitué le roman populaire de la fin du XIX° siècle. Gaston Leroux nous offre, là, un ouvrage qui, s'il n'est pas aussi passionnant que bien d'autres de ses livres, est tout de même agréable à la lecture. Il vaut surtout pour son côté pittoresque et par le style inimitable de l'auteur du mystère de la chambre jaune et du fantôme de l'opéra.

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Un autre Gaston Leroux de terminé. Plutôt rare à trouver au Québec! Vieille édition des Presses de la Renaissance. Bien sans plus! C'est pas dans ses meilleures. C'est dans le temps que l'auteur écrivait surtout des romans d'aventures. Quoique la première partie ressemble beaucoup à une enquête policière. de plus, j'aime pas quand on mélange des genres. Car il y a également des éléments da
ns ce roman qui tiennent plus du conte et du fantastique. Balaoo est un homme-singe (l'homme de Bornéo cela vous dit quelque chose?) qui a été capturé et amené en France par un savant voulant prouvé qu'il peut en faire un homme. Par chirurgie il lui a modifié les cordes vocales. Bref Balaoo parle et personne ne sait qu'il est un homme-singe. le but de ce roman est plus de voir comment inculquer NOTRE code moral à un animal. Moi je décroche quand Balaoo se met à parler (oui je dit bien parler) aux animaux. Il parle au renard, il parle au loup... Parler je dit bien! Cela tient du conte et du fantastique cela! Bref un mélange de genre ne fitant pas très bien! Commence à avoir hâte de lire du Rouletabille!
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il était dix heures du soir et depuis longtemps déjà il n'y avait plus âme qui vive dans les rues de Saint-Martin-des-Bois. Pas une lumière aux fenêtres, car les volets étaient hermétiquement clos. On eût dit le village abandonné. Enfermés chez eux bien avant le crépuscule, les habitants n'eussent consenti, pour rien au monde, à débarricader leurs demeures avant le jour.
(extrait du premier chapitre "le crime de l'auberge du Soleil-Noir")
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COMPLAINTE À PATTI PALANG-KAING, DIEU DE TOUS LES ANIMAUX DE LA FORÊT DE BANDANG

Dédiée à Mlle Madeleine Coriolis Boussac Saint-Aubin par Balaoo.
Voopwooppwooppwoop ! (Cette exclamation mise ici en exergue, correspond à peu près, dans la langue singe, à la longue plainte exprimée dans ce vers de je ne sais plus quel tragique grec : ototototoi ! qui signifie : hélas !)

Patti Palang-Kaing ! Patti Palang-Kaing !
Pourquoi le dieu des chrétiens
N’a-t-il pas mes doigts lié,
Mes doigts de mains de souliers ?

Pourquoi avoir changé ma langue,
Ma langue de ma forêt de Bandang,
M’avoir appris à pleurer,
Si on n’a pu mes doigts lier,
Mes doigts de mains de souliers ?
Je me suis promené dans le jardin d’homme
Comme un de la race qui pleure ;
Mais personne n’a vu mes larmes,
Pas même celle pour qui je meurs.
Mais elle a entendu mon cœur
(Qui soupirait dans son malheur)
Et elle a dit à l’autre qui levait le nez en l’air :
« Ce n’est rien, c’est le tonnerre ! »

Si j’avais mes doigts liés,
Mes doigts de mains de souliers,
Je dirais à Patti Palang-Kaing :
« Patti Palang-Kaing ! Patti Palang-Kaing !
Garde tes palétuviers,
Tes bananiers, tes mangliers,
Puisque j’ai mes doigts liés,
Mes doigts de mains de souliers…
Patti Palang-Kaing !
Balaoo ne regrette rien !… »

Et je dirais à Madeleine,
Avec ma plus douce haleine,
« Madeleine, je veux,
Veux embrasser tes cheveux !
Si j’avais mes doigts liés,
Mes doigts de mains de souliers ! »

Hélas ! l’autre a dit : « Je veux,
Veux embrasser tes cheveux »,
Et moi je ne dis rien
Et je lui lèche la main !

Patti Palang-Kaing ! Patti Palang-Kaing !
Redemande au dieu des chrétiens,
Redemande ma langue,
Ma langue de ma forêt de Bandang,
Et rends-moi mes palétuviers
Et mes doigts de mains sans souliers.
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Évidemment, cet anthropopithèque allait gêner bien du monde ; mais tant pis !… tant pis pour les imbéciles qui ne croient pas au transformisme…
A-t-on jamais entendu une stupidité pareille ? Croire que les espèces ne se sont jamais transformées sur la terre ? Mais la terre, elle, est-ce qu’elle se transforme, oui ou non ? Depuis l’époque du feu jusqu’à celle des croûtes de l’Institut ! Alors, sur la terre qui se transforme, sur le monde qui mue, on aurait tranquillement déposé des espèces qui, elles, ne changent pas ! ne s’améliorent pas, ne pourrissent pas, avec les mondes !… Ah ! les colères de Coriolis dans son mirador ! Heureusement qu’il était là, lui !… Parfaitement… et cette prodigieuse chaîne de la vie, orgueilleusement rompue par l’homme qui ne veut rien savoir de ses frères, les animaux… il allait la souder pour toujours à la patte de ce révolté !… Avec son anthropopithèque il allait dire à l’homme : animal toi-même !... puisqu’il avait fait de l’anthropopithèque un homme !
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Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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