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EAN : 978B005R4F7HK
(29/09/2011)
3.87/5   19 notes
Résumé :
Un homme est convié au dîner d'un groupe d'anciens naufragés qui ont de curieuses habitudes alimentaires... Une jeune femme découvre avec effroi la profession de son mari... Une auberge sinistre où ont lieu d'horribles crimes... Des parents ruinés simulent leur cambriolage et leur assassinat pour assurer un avenir meilleur à leur fils... Une jeune femme aux nombreux prétendants - 12 - est tenue pour responsable de la mort de plusieurs d'entre eux... Un mari trompé, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
À peu de temps près, j'ai donc tenté les deux champions du feuilleton journalistique des années 1910, Zévaco et Leroux. Sur ce que j'ai lu, je dois concéder une belle préférence pour Leroux : plus efficace, moins lyrique, et pour tout dire moins pompeux.
Ce recueil est vraiment bien troussé et intéressant à lire malgré son ancienneté. Certes, selon nos standards du XXIe siècle, ces nouvelles n'ont pas grand-chose de réellement terrifiant, en tout cas à côté de nos auteurs contemporains d'horreur et d'épouvante. Mais elles sont bien pensées, bien écrites et parfois assez cocasses. Bien que très différentes les unes des autres, elles bénéficient également d'une belle unité d'ensemble grâce aux quelques vieux loups de mer qui se les racontent entre eux, à l'heure de l'apéritif, place de la vieille darse à Toulon. En elles-mêmes, les chamailleries et les "punchlines" que s'envoient ces capitaines sont déjà intéressantes.
Un bon moment donc, libre de droit qui plus est.
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Sans être exceptionnelles, ces nouvelles sont bien sympathiques à lire.
J'aime l'idée que ces son des vieux marins qui se narrent les uns les autres ces aventures épouvantables. On sait à quel point les marins aiment embellir leurs histoires ! Je trouve aussi qu'elles sont de valeurs inégales.

Le diner des bustes est peut-être la plus atroce !

La hache d'or à l'époque où elle a été écrite avait de quoi faire frémir ! Mais aujourd'hui, je trouve que c'était surtout une histoire triste !

L'auberge rouge est assez inintéressante, je ne l'ai pas fini, car je m'ennuyais ferme.

Le Noël du petit Vincent-Vincent est pas mal, également triste et qui pourrait très bien se passer de nos jours (hélas j'ai envie de dire !)

Not' Olympe est une nouvelle plus policière que terrifiante, mais bien menée.

La femme au collier de velours est vraiment superbe ! j'ai adoré !

Un bon moment de lecture.
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Toute une série de nouvelles décrites comme terrifiantes et qui devaient certainement l'être à l'époque ; aujourd'hui ça n'est plus le cas mais elles sont néanmoins pour certaines très savoureuses, ainsi le dîner des bustes, ces marins naufragés qui, pour ne pas mourir de faim se sont mangés mutuellement les membres et ont fini par pendre goût à la chair humaine, ou la Hache d'or, l'histoire de cette femme mariée sans le savoir au bourreau ou La femme au collier de velours, qui a failli être guilotinée (la machine s'est coincée) mais qui finira décapitée par son mari jaloux.
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C'est vraiment une collection de nouvelles très terrifiantes!!! Elles m'ont plus plu que terrifiée!!! du diner de bustes à la femme au collier de velours!!!
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Voilà six nouvelles qui me réconcilient avec cet écrivain français très connu pour ses aventures de Chéri-bibi et Rouletabille. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, c'est La double vie de Théophraste Longuet que j'ai tenté de lire et peu goûté.

Je le redécouvre ici avec ce recueil fantastique et j'ai très apprécié même si toutes les nouvelles ne m'ont toutes autant plu.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"La hache d'or"
Comment avais-je pu, jusqu'au bout, assister à une pareille horreur , mes yeux cependant ne pouvaient se détacher de cette scène de sang, comme si mes yeux avaient encore quelque chose à voir... Et, en effet, ils virent... Ils virent quand l'homme se dressa et leva la tête, en tenant dans sa main qui tremblait son abominable trophée...
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"La hache d'or"
Car il n'y a rien de plus horrible au monde que le mystère, le profond mystère qui se glisse entre deux êtres qui s'adorent pour les écarter soudain l'un de l'autre aux heures les plus tendres et de les faire se regarder l'un et l'autre sans se comprendre.
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« Bonifacio, situé en face de la menaçante Magdelana, demandait un poste de défense mobile. Pour l’obtenir, la ville fit mille grâces, sortit ses plus magnifiques atours, ses plus belles fleurs, ses plus belles femmes, et vous savez si les femmes corses sont jolies ! Au dîner, nous en vîmes quelques-unes qui étaient d’une beauté vraiment remarquable. Comme j’en félicitais mon voisin de table, un brave homme charmant et terriblement frisé, gros garçon débonnaire que chacun appelait Pietro-Santo et qui était alors secrétaire de mairie, il me dit : « Attendez la femme au collier de velours !
« – Elle est encore plus belle que celle-ci ? demandai-je en souriant.
« – Oui, répondit-il, sans sourire... Encore plus belle... mais ce n’est pas le même genre... »

La femme au collier de velours.
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-[...]Elle s'appelait Olympe. Et nous étions bien une douzaine à vouloir l'épouser...
-V'là les blagues qui commencent ! ricana Chanlieu
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Justement, une nuit on dérangea l'habitude que j'avais de dormir.
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Videos de Gaston Leroux (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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