Ce petit guide très agréable à consulter, et publié avec la soutien de la "LPO" (Ligue de Protection des Oiseaux), nous démontre qu'il n'est pas indispensable de courir le vaste monde pour découvrir les richesses de la faune.
Comme le titre l'indique, il est ici question des oiseaux indigènes et des migrateurs qui fréquentent nos régions.
A chaque fois que je lis ce genre de livre, je ne peux m'empêcher de sourire à la lecture de certains noms, un peu comme dans les ouvrages consacrés à la botanique ou à l'entomologie.
C'est qu'on a parfois donné des noms savoureux à ces petites bêtes à plumes ainsi : l' hypolaïs polyglotte, le pouillot fitis, le torcol fourmilier, la locustelle tachetée, la sitelle torchepot...
Un petit regret toutefois; pas un mot sur la galinette cendrée...
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Mais, suis-je bête la galinette cendrée est un oiseau des bois, normal donc qu'elle ne soit pas citée !
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La découverte des oiseaux à travers le monde est une source de grandes satisfactions. J'ai eu la chance de m'émerveiller devant des frégates et des perroquets aux Antilles, de m'extasier en voyant des touracos et des calaos en Afrique, d'être séduit par des colibris ou des pygargues en Amérique. Malgré cela, l'observation des oiseaux de mon jardin breton reste l'un de mes grands plaisirs ornithologiques.
En dépit des années, je ne me lasse pas de voir vivre rougegorges, accenteurs ou merles pourtant si communs.
Avant-propos (extrait)
Guilhem Lesaffre, président du CORIF