Un peu décevante cette suite de "
Les Ailes du matin" qui contaient les amours et les aventures de Floriane de St Evy, que l'on retrouve ici enfin rangée et apaisée dans sa maturité, épouse de son amour de toujours Artus d'Ivreville, tous deux parents de Charlotte, l'héroïne de ce nouveau roman. Celle ci n'a pas attiré toute ma sympathie, comme avait pu le faire Floriane, malgré ses égarements. Au contraire de sa mère, dont la farouche fierté et le tempérament de feu n'altéraient pas une grandeur d'âme, Charlotte apparaît comme une jeune femme égoïste, capricieuse, têtue et orgueilleuse, dont le comportement m'a agacée plus d'une fois. Cette histoire d'une folle passion contrariée par les événements de la petite et grande Histoire et le dénouement en points de suspension m'ont laissé un arrière goût amer que je ne sais pas expliquer. Quelque chose manquait au personnage de Charlotte, peut-être la compassion pour les personnes qui souffraient à cause de ses choix. le personnage de Floriane était plus généreux et plus attachant. "
Le vent se lève" est malgré tout un très bon roman historique écrit de main de maître avec un style élégant qu'on ne se lasse pas de lire.