Chère brigande : Lettre à Marion du Faouët

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Cette lettre à Marion de Faouët est une ode à la liberté, à la vie, mais aussi une mise en garde contre l'obscurité de la violence et de la haine.
Michèle Lesbre nous livre ici l'histoire de cette femme qui au début du XVIIIème siècle s'entoure d'hommes et de femmes pour rééquilibrer les richesses. Elle vient en aide aux miséreux et cherche à vivre libre. L'auteur mêle à cette histoire ces propres souvenirs et pensées avec beaucoup de pudeur et de justesse.
Une très belle écriture, toute en finesse, qui joue avec talent entre les époques... Mais qui nous offre des portraits de femmes fortes et qui espèrent encore un monde meilleur...

Livre agréable à lire. Dans une lettre adressée à Marion du Faouet , personnage du début du 18ème siècle, l'auteure retrace le combat pour les déshérités ,de cette héroïne bretonne, une femme libre dans un monde dominé par les hommes. Avec sa bande elle se livre à des actes de brigandage pour secourir les pauvres . Comme dans ses autres récits l'auteure est dans plusieurs temps à la fois. Par des clins d'oeil au monde d'aujourd'hui, Michèle Lesbre égrène ses engagements pour un monde plus bienveillant, plus ouvert et plus juste.Une femme à la chevelure rousse , « échouée sur les trottoirs de la ville » la conduit par association d'idée à Marion du Morbihan, la misère sévit en Bretagne dans les années 1720. Marion n'est pas allée à l'école. ce qui ne l'empêche pas de se battre pour des causes justes, l'auteure évoque son militantisme et ses débuts dans l'enseignement à une période où le vivre ensemble est harmonieux.

Lorsque Michèle Lesbre prend à partie une femme du XVIIIème pour lui parler du XXIème, tout en permettant au lecteur de la découvrir... c'est percutant !...

Marion du Faouët, Robin des bois bretonne, prenait aux nantis pour donner aux gens démunis... Elle fut une des premières féministes, refusant le pouvoir des hommes, l'autorité des puissants... Et fut ainsi condamnée et pendue à Quimper en 1755...
Parallèlement, ce déplacement en terres bretonnes fait ressurgir un amour disparu... Ainsi la vie de ces deux femmes s'entremêlent...

La plume incomparable de cette auteure campe à merveille cette vie exemplaire et ces situations faites d'inégalité demeurant contemporaines de toutes les époques...
Le rythme est lent et nostalgique faisant de ce court récit un roman personnel et intimiste...
Une heure de lecture très plaisante.

Un livre très court, qui se présente sous forme d'une lettre que l'auteur écrit à Marion du Faouët, à qui elle se met à penser en voyant une femme rousse sans domicile fixe. Michèle Lesbre fait vagabonder son esprit et son corps sur les traces de la jeune rebelle, et entremêle ses pensées sur son état d'esprit actuel, et sur les souvenirs que ce petit voyage font ressurgir.
Cet ouvrage se lit rapidement, on a une jolie évocation de Marion du Faouët, servie par une très belle écriture, mais on reste clairement sur sa faim. Cela m'a donné envie de lire un livre sur l'histoire de cette "Chère brigande", reste à trouver un livre plus complet sur le sujet!

Chère brigande, c'est l'histoire de Marion du Faouët, et c'est aussi l'histoire de l'auteur et aussi un peu la nôtre. A la suite de la disparition d'une SDF elle-aussi prénommée Marion, l'auteur écrit une longue lettre à Marion du Faouët, brigande née en 1717 dans le Morbihan.

Le livre est très court, 70 pages qui évoquent plus que ne racontent la vie de la chère brigande. Et en même temps, on n'y parle pas vraiment de grand-chose d'autre : réflexion sur la condition sociale des marginaux, ou même sur les souvenirs de l'auteur, ces thèmes sont absents de ce court livre qui aurait pu aller plus loin dans le fond.

Sur la forme, rien à signaler : le tout est original, joliment écrit, un rien poétique même. Si la forme épistolaire et la deuxième personne du singulier adressée à Marion semblent déroutant au début, le malaise ne dure pas et ajoute même à l'originalité du texte.

En bref, un court roman breton, une jolie plume poétique pour un fond qui donne envie d'en savoir plus, de chercher, de fouiner dans la vie de la chère brigande.
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rêverie entre un mythe et une rencontre