J'ai vraiment beaucoup aimé cette réécriture. Il s'agit du conte de la Petite Sirène, revisité. L'autrice a gardé les bases du conte que l'on connaît et s'est permise beaucoup de liberté sur l'histoire et la trame, ce qui donne un roman inédit et original.
Les personnages sont attachants, même si parfois, leur manière systématique de se rejeter la faute de tous les maux sur soi-même m'a fait lever les yeux au ciel.
C'est un roman doux, immersif et sans prise de tête. La plume est simple et fluide, transportant le lecteur sans aucun mal.
C'est un bon livre pour se détendre dans un univers apaisant et sans prise de tête, sans grosse trame qui retourne complètement le cerveau... Parfait pour s'évader paisiblement !
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Dans ce nouveau tome des royaumes oubliés, l'auteure reprend le conte de la petite sirène. Mais comme pour les livres précédents vous ne trouverez que les grandes lignes du conte original. A savoir la princesse sirène (enfin ici est un prince) qui rêve du monde des hommes et sauve la vie d'un prince humain. Sans oublier la, enfin le sorcier, et ses conditions pour la transformation.
Pour le reste vous allez de surprises en découvertes, certaines bonnes, d'autres horribles.
J'ai vraiment adoré plonger dans cette revisite du conte où les personnages sont attachants, déterminés, avec des forces et des faiblesses qui leurs sont propres.
Le récit toujours aussi fluide nous transporte facilement dans cet univers plein de surprises.
Les découvertes, explorations et révélations ont eu raison de moi, j'ai eu du mal à lâcher ma lecture.
Sans oublier de belles touches d'humour ou de frayeur.
En résumé, une magnifique revisite du conte que j'ai dévoré.
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En baissant les yeux, il croisa sa propre image dans un miroir terni et l'espace d'un instant – bref et terrifiant instant – ne se reconnut pas. Qui était ce monstre tapi au fond d'une grotte, si cruel, si indifférent au sort d'autrui ?
Il referma la porte, plongeant de nouveau son laboratoire dans les ténèbres.
Le monstre, bien sûr, c'était lui.
Il préférait encore qu'on le pense immature et stupide plutôt qu'on comprenne que ses rires n'étaient qu'un moyen de s'oublier.
Le muet lui renvoya un regard étrange, lointain, comme s'il s'était retiré au fond de lui-même. Abysse avait déjà vu des yeux semblables. Dans son miroir, le plus souvent. Les yeux de quelqu'un qui cherchait à construire des murs pour se protéger.
— [...] À dix-sept ans, il s'est déguisé en femme pour participer incognito à une course de frégates autour de l'île.
— Et alors ?
— Il a fini dernier, il ne savait pas naviguer.
Toute la puissance du monde ne peut sauver un idéal corrompu.