Les femmes de Stepford

Joanna et Walter viennent de déménager à Stepford avec leurs deux enfants. Alors qu'ils s'installent, Walter rejoint le club des hommes, Joanna découvre que les femmes de cette ville passent tout leur temps en tâches domestiques, préférant le ménage et la cuisine aux activités professionnelles ou réunions féminines. Elle se lie d'amitié avec deux nouvelles arrivées et tente avec elles en vain de créer une dynamique féministe. Elles finissent elles aussi par changer.
Le récit prend alors une tournure inquiétante. Que se passe-t-il dans cette ville ?
Un roman de science-fiction surprenant.

Mais qu'ont les femmes de Stepford ? Pourquoi sont-elles des femmes de ménage hors pair au sein de leur foyer? "Nettoyer, balayer, astiquer, casa toujours pimpante" oui, mais en pire!
Joanne découvre cette communauté de femmes, qui ne pensent qu'à nettoyer et satisfaire leur mari. le rêve de plus d'uns. Elle va tenter de percer le mystère.
J'ai bien aimé cette histoire des plus originales. J'avais eu un coup de coeur pour Un bébé pour Rosemary, ici nous ne retrouvons toutefois pas l'ambiance de ce dernier. Mais un roman intéressant au sujet innovant.
Je vous laisse, le ménage m'appelle.

Quelle galère de se faire de nouvelles amies à Stepford ! Joanna a bien essayé d'inviter ses voisines à un café, mais leurs tâches ménagères semblent occuper tous leurs temps. Elles passent leurs journée à récurer les sols et leurs soirées à frotter l'argenterie. À croire que les hommes de Stepford ont lavé le cerveaux de leurs épouses pour en faire de parfaites fées du logis.

Alors quand Chairmaine, la sulfureuse mannequin du quartier, devient elle aussi du jour au lendemain une parfaite petite femme au foyer, Joanna et Bobbie commencent à se poser de sacrées questions sur la ville dans laquelle elles viennent de s'installer avec leurs familles.

Il faut dire qu'il existait à Stepford différentes associations citoyennes, dont une liée au Mouvement de Libération des femmes, mais elles ont toutes disparues au profit d'un Cercle des Hommes, il y a maintenant 7 ans. Depuis, ce cercle fait la pluie et le beau temps à Stepford et la ville ressemble à une publicité aseptisée pour du détergeant. Que font les hommes lors de leurs réunions quasi quotidiennes au Cercle ? Et qu'est-il arrivé à leurs épouses pour qu'elles deviennent si dociles ?

Les femmes de Stepford est un récit de science fiction ultra efficace avec comme sujet central la pression constante que subissent les femmes pour être des épouses et des mères parfaites en toutes circonstances. le roman est publié dans sa version originale en 1972, en pleine effervescence féministe aux Etats-Unis. Durant les années 60-70 apparaissent de nouvelles notions comme celle de discrimination positive pour les femmes, celle de viol conjugal ou encore celle de divorce par consentement mutuel. Joanna est imprégnée de ces discours et on s'attache donc rapidement à ce personnage qui ne réclame que le droit d'être imparfaite. On partage alors son angoisse lorsque ses amies changent les unes après les autres. Et cette fin ! de quoi vous laisser imaginer le pire.

En résumé, un petit livre satirique très simple à lire mais qui reste terriblement d'actualité malgré ses presque 50 ans.
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Ce nouvel ouvrage de Ira Levin ne déçoit pas. L'héroïne Joanna va se retrouver en plein cauchemar dans cette ville où les femmes sont obnubilées par leur intérieur, semblent ne plus avoir de personnalité et ont l'apparence de poupées Barbies. Joanna se convainc que les femmes de Stepford ont été droguées ou ont subi un lavage de cerveau de la part du club masculin (d'ailleurs son mari participe de plus en plus aux réunions de cette association).Le suspense monte crescendo et on se demande ce qu'il va lui arriver.
Pour résumer, j'ai adoré ce livre mais j'aurais préféré que la fin soit moins expéditive avec plus de détails sur les agissements du club.

Les femmes de Stepford /Ira Levin
Joanna Eberhart et son mari Walter, originaires de New-York, et leurs deux enfants viennent d'emménager dans leur nouvelle maison à Stepford. C'est un endroit agréable et bien fréquenté. La déléguée du comité d'accueil de la ville venue leur souhaiter la bienvenue, explique à Joanna qu'elle assure aussi la rubrique des Nouveaux Arrivés dans le journal local « L'éveil de Stepford ». Et Joanna lui raconte un peu leur vie avant de débarquer ici. Cette famille branchée et progressiste devrait vite s'intégrer à la population locale.
le voisinage est sympathique et serviable avec les nouveaux arrivés, mais Joanna observe que les femmes sont complètement absorbées par leurs tâches ménagères. Elle qui joue au tennis aimerait trouver une partenaire pour jouer quelques sets. Elle a la passion de la photographie et s'y consacre en semi-professionnelle. Elle s'intéresse aussi à la politique ainsi qu'au mouvement de libération de la femme, tout comme Walter semble-t-il.
Après quelques jours, Walter annonce à sa femme qu'il a décidé de s'inscrire au Club des Hommes et compte bien faire reconnaître aux membres que l'histoire d'exclure les femmes est absolument archaïque. Un club des deux Sexes ne serait pas pour lui déplaire, ajoutant en riant que le poker mixte et l'amour sur les billards mettrait du piquant dans les soirées. Et Walter d'ajouter que si dans six mois l'accord n'est pas intervenu pour faire entrer les femmes, il quittera le club. Oui au Sexe, non au Sexisme ! ajoute-t-il.
Au fil des jours, Joanna remarque le comportement bizarre de son mari notamment la nuit quand il fait des rêves.
Puis Joanna fait la connaissance de Bobbie une passionnée de photographie qui comme elle, aimerait créer un club de Femmes. Toutes deux s'étonnent de voir les autres femmes frotter, cirer, laver, à qui mieux mieux à longueur de journée. Toutes deux vont démarcher pour recruter des membres pour fonder une association mais c'est un échec total. Tous les prétextes sont bons pour refuser l'offre. Et pourtant elles apprennent qu'il y a environ sept ans, une association des femmes de Stepford existait bien, qui a disparu un peu mystérieusement.
Qu'est-il donc arrivé aux femmes de Stepford ? Il semblerait qu‘elles n'ont pas toujours été ainsi que Joanna les a découvertes en s'installant dans cette ville, c'est-à-dire de véritables poupées ménagères, uniquement préoccupées de l'entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille. Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhérents du Club des Hommes qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, Bobbie et une autre amie parviendront-elles à mettre sur pied cette association féminine ? En auront-elles envie toutes les trois avec la même ferveur ? Et puis, que se passe-t-il vraiment au sein du club des Hommes ?
Ira Levin dans ce roman non dénué d'ironie propose une satire sur la condition féminine dans un style très simple et maîtrisé qui tient en haleine jusqu'au terme. Une lecture angoissante mais distrayante.

Un petit roman intéressant, qui n'est pas récent mais semble étrangement d'actualité. La tension monte peu à peu tout au long du roman, on se demande ce qui peut provoquer ce comportement déshumanisant chez les femmes (et qui semble particulièrement convenir aux hommes). le twist final est assez glaçant, même s'il ne donne pas réellement de réponse... En dressant un monde où les femmes seraient selon les désirs des hommes, Ira Levin en dépeint les effrayantes limites.

Si au final on ne sait pas exactement quel message Ira Levin souhaitait faire passer sur la condition des femmes et s'il n'y a pas vraiment besoin d'attendre la chute pour en saisir la teneur, les liens qui y mènent sont diablement efficaces et le roman est tout bonnement impossible à lâcher. La tension est gérée de main de maître et laisse abasourdi !
L'article complet sur mon blog.
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Hum, tentant mais peu éthique... Et puis, avec cette technologie épatante, pourquoi ne pas garder sa femme et se munir d'un aide ménager à tout faire ? L'épouse ne tolérerais peut-être pas que le mari lui préfère cet intrus pour ses ébats. Ou peut-être que si, ce serait sûrement le cas de Charmaine. Mais assez de ces spéculations triviales. Je connaissais la trame pour avoir vu l'une des adaptions cinématographiques il y a longtemps. J'ai apprécié voir surgir graduellement les indices, si bien agencés, du traquenard. En effet, comme l'heroïne d'''Un bébé pour Rosemary'', Joanna devient de plus en plus suspicieuse quand les anomalies de son nouveau voisinage prennent l'allure d'un horrible complot. La thématique, quoique sans doute moins d'actualité que lors de la sortie de ce petit roman (1972), reste digne d'intérêt et est habilement développée. Pour l'idée et l'exécution, je dis bravo.

Comme dans son « Rosemary's Baby », Ira Levin s'amuse à placer une jeune femme moderne dans un monde devenant de plus en plus étrange. Point de culte satanique ici mais la transformation de toutes les femmes de la ville en ménagères parfaites, passant leur vie à cuisiner, briquer et faire briller les cuivres, tout ça avec le sourire et une véritable dévotion pour leurs époux.

Les Femmes de Stepford est un très court roman sans prétention, dans lequel l'auteur traite du droit des femmes tout en s'attaquant au machisme et au culte des apparences. On regrettera toutefois que le mystère entourant les femmes de Stepford se devine plutôt facilement.

Ecrit en 1972 par l'auteur américain Ira Levin (Un bébé pour Rosemary), Les femmes de Stepford est un petit classique de la littérature de science-fiction à redécouvrir.

Tout commence par l'arrivée d'un couple, Joanna et Walter, dans la ville de Stepford. Très rapidement, nous comprenons que les habitants de cette bourgarde vivent dans un passé des plus rétrograde et passéiste (Club des Hommes, épouses comblées par leurs incessantes tâches ménagères, absence de toute organisation féministe...).

Heureusement Joanna va rencontrer Bobbie, elle aussi une personne moderne qui s'amuse et se désespére de l'attitude soumise et heureuse des femmes de cette ville. Elles ressentent que tout cela n'est pas normal et vont tenter de percer les mystères qui planent au dessus de Stepford.

Satire grinçante de notre société, Les femmes de Stepford n'a pas pris une ride tant son sujet principal (l'émancipation des femmes) est toujours d'actualité. le quotidien américain est ainsi mis en boîte par le biais d'une perfection domestique et esthétique qui devient franchement inquiétante au fur et à mesure de la lecture de ce court roman.

L'aliénation des tâches domestiques et de l'apparence sociale est ici portée à son sommet, on étouffe littéralement en constatant la transformation de chaque femme en parfaite petite chose à tout faire. le piège est parfait et se referme inexorablement sur toute tentative de libération, qu'elle soit sexuelle, artistique, culturelle ou géographique.

Au delà de son approche féministe, Ira Levin questionne en creux tout ce qui conditionne notre existence au sein d'une société. Comment se faire accepter ? Jusqu'à quel point peut-on faire des concessions ? La singularité d'un individu n'a pas vocation à être mise en valeur par nos systèmes sociaux qui préfèrent une soumission tranquille; heureusement que des éléments perturbateurs, qu'ils soient spontanés ou mûrement réfléchis, sont là pour faire avancer ces sociétés bien fragiles et réfractaires au progrès qui irait dans le sens d'un épanouissement collectif.