Les femmes de Stepford

Excellent petit roman satirique, plein de piquant et de suspens. À l'époque de sa sortie, dans les années 70, il devait offrir une critique bien sentie de la société où, sous des dehors d'égalité homme-femme, beaucoup de foyers étaient encore soumis à un schéma traditionnel de la femme au foyer et de l'homme au travail. Où les hommes, en apparence d'accord pour que leurs femmes aient des ambitions propres, préféreraient quand même qu'elles s'occupent de la maison et des enfants tout en restant féminines.
En 2018, ces femmes ultra-dévouées à leur ménage peuvent faire sourire, mais ce roman a quand même l'art de vous coller des frissons, non seulement de par son intrigue imaginaire mais aussi par la dénonciation d'un machisme latent qui peut à tout moment revenir enfermer les femmes dans leurs rôles de mère et d'épouse. Et cette fin ! Ça fait froid dans le dos ! J'ai hâte d'en lire plus de cet auteur.

Un bon petit roman de SF un peu daté maintenant et qui aurai mérité une fin plus développée

Gros coup de coeur pour 'Les femmes de Stepford' de l'auteur Américain Ira Levin. Ou comment décrire la rapide descente aux enfers d'une femme au sein d'une communauté cloisonnée et dans laquelle chaque épouse est entièrement dévouée (subordonnée?) à son mari. Ce récit glaçant a été écrit dans les années 1970 et n'a malheureusement pas pris une ride.

Une idée intéressante mais inaboutie.

J'aime beaucoup voir des auteurs s'attaquer au machisme et briser les codes du cliché de la femme au foyer destinée à s'occuper de la maison, des enfants, et de son tendre époux. Ici, Joanna et sa famille débarque à Stepford, une petite ville calme, propre et bien rangée, peut-être même un peu trop, comme notre héroïne ne tarde pas à le remarquer. Car à Stepford, il semblerait que chaque épouse se soit transformée en parfaite ménagère, ce qui met vite la puce à l'oreille de Joanna : la jolie ville cache un secret, et il semblerait même que les maris aient quelque chose à voir là-dedans...

Ira Levin fait partie de ses auteurs caméléon qui sont capables d'écrire des histoires de tous les genres. de l'anticipation au fantastique, le voici ici dans une SF très diffuse, à peine présente même, qui sert juste de possible explication à son histoire. le reste tient plus du thriller, avec un suspense qui monte graduellement jusqu'au dénouement du livre. On est curieux de découvrir la drôle de machination qui se cache derrière tout ça, ce fameux complot qui m'a beaucoup fait penser à Rosemary's Baby, à croire qu'Ira Levin aime mettre des femmes au coeur de ses idées tordues.

Du reste, si j'ai apprécié ma lecture, je regrette les quelques facilités prises par l'histoire, notamment la déconcertante facilité de Joannah à déduire et accepter des hypothèses un brin tirées par les cheveux, ainsi que la fin qui, bouclant la boucle, est assez ironique, mais arrive tout de même très rapidement. On aurait peut-être aimé un peu plus d'explications.

Le roman reste agréable à lire, et si ceux qui ne connaissent pas Ira Levin seront peut-être déçus par cette première approche, ceux qui aiment l'auteur passeront certainement un bon moment.
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Mais que se passe-t-il à Stepford? Joanna qui vient d'emménager, se rend vite compte que les femmes du voisinnage ne sont obsédées que par leur ménage, leurs enfants et ... ben c'est à peu près tout. Les hommes se rendent plusieurs fois par semaine au Club des hommes où les femmes n'ont pas leur droit d'entrée mais en paraissent satisfaites. Mais le plus étonnant est la transformation des amies de Joanna, Charmaine et Bobbie qui en quelques mois perdent leur personnalité et deviennent de parfaites femmes au foyer modèles. Joanna cherche des réponses tout en sachant que son temps est compté...

Qu'est-ce que ce livre a pu me frustrer! On ne sait rien! Qu'est-ce qui provoque ces changements de comportement tant du côté des femmes que des hommes? Que se passe-t-il au fameux Club des hommes?
On sent l'angoisse de Joanna monter petit à petit. Ses recherches lui permettent de se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Son mari la persuade de voir un psy lorsqu'elle exige de déménager. On sent que le piège se referme tout doucement sur elle.

Ce que je reproche à ce livre, c'est déjà d'être trop court (environ 150 pages) et surtout de ne pas nous donner de réponses. On ne peut qu'imaginer les machinations de ces hommes désirant une femme apprêtée, sans aucun sens critique, uniquement préoccupée par son ménage et ses enfants et prête à tout pour les satisfaire (le rêve de chaque homme, non? Je plaisante... quoique!).

Ce court roman nous entraîne dans une banlieue américaine comme il y en a tant... Dans cette ville, les femmes vaquent à leurs tâches ménagères d'une manière très enthousiaste et détachée, jusqu'à en perdre le goût de toute autre occupation. Ce court roman de science-fiction non dénué d'humour en dit bien plus sur notre société qu'un essai de sociologie. A lire absolument.

Un classique repris au cinéma. A lire pour ceux qui veulent découvrir l'univers de la SF.

Quand Joanna, jeune femme indépendante, mariée et mère de deux enfants arrive à Stepford, petite ville américaine modèle, elle découvre un endroit paisible, où les voisins se disent bonjour aimablement lorsqu'ils se croisent dans la rue ou s'aperçoivent par dessus les clôtures de leurs jardins. le paradis en apparence..
Ce roman d'Ira Levin, moins connu que le célèbre «un bébé pour Rosemary» est une subtile et cynique peinture de l'Amérique idéale. Les rapports humains sont finement observés et tout doucement, en même temps que son personnage principal, l'auteur gratte le vernis de cette image parfaite, révélant une réalité bien surprenante!
Adapté au cinéma par Franck Oz avec Nicole Kidman dans le rôle de Joanna, l'histoire est plus noire et plus fine dans le roman que dans le film.

Les femmes de Stepford ont un amour inconsidéré pour les tâches ménagères et rien ne les épanouit plus que de prendre soin de leur famille, qui s'en trouve ravi. Les hommes de Stepford quant à eux appartiennent tous au mystérieux Club des hommes. Quand Joanna emménage dans cette ville avec mari et enfants, elle a d'abord du mal à trouver des amies... puis elle réussit à s'en faire deux, arrivées comme elle il y a peu de temps. Sauf qu'après trois mois à Stepford, ses amies se mettent elles aussi à préférer ranger les placards et cirer les escaliers.
Roman que j'ai apprécié sans emballement non plus, mais dont l'ambiance m'a rappelé "Rosemary's baby", du même auteur !