Rosemary, tome 1 : Un bébé pour Rosemary

C'est un livre que j'ai trouvé envoûtant mais qui m'a un peu déçu sur la fin. Il y a des tas de choses que j'aurai fait différemment et donc j'ai parfois du mal à comprendre l'héroïne.

UN BÉBÉ POUR ROSEMARY, de Ira Levin
Lecture terminée !
J'avais déjà vu le film et j'ai adoré cette lecture malgré tout, pleine de suspens !!
Découvrir ce livre m'a permis de voir les subtilités de cette histoire avec des thèmes qui me plaisent beaucoup : la sorcellerie, l'occultisme, les sectes !

J'ai vu que l'auteur avait aussi écrit « Un bonheur insoutenable » roman d'anticipation que j'ai bien hâte de découvrir aussi!
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Autant étonnant que cela puisse être, je n'avais jamais entendu parler du livre ni du film du même nom.
J'ai été prise dès la première page par l'intrigue, le bâtiments, les voisins, les commérages... bref tout ce qu'il faut pour une belle intrigue... Ce livre fait partie de ces livres ou l'on sens que quelque chose d'anormal se passe mais quoi...?
Bien que un peu déçue par la fin, je reste très contente de ma lecture

«Un bébé pour Rosemary» a été écrit en 1967. C'est le deuxième roman de l'écrivain new-yorkais Ira Levin (1929-2007).

Le roman se déroule en 1965 à New-York. Rosemary et Guy Woodhouse forment un couple sans enfant, bien intégré dans leur ville. Guy est un acteur de 33 ans, talentueux mais encore méconnu. Rosemary a 28 ans, est femme au foyer, et souhaite avoir trois enfants. Guy n'est pas contre l'idée d'être père, mais il veut d'abord accéder à la notoriété.

Un beau jour, Rosemary convainc Guy De déménager dans un immeuble ancien, le Bramford, "une monstrueuse bâtisse éléphantesque et victorienne où s'imbriquent une quantité d'appartements très haut de plafond" (premier paragraphe), mais connu des férus d'Histoire locale en raison d'une série d'événements macabres qui s'y sont déroulés depuis sa construction. Pas facilement impressionnable, le couple s'installe, redécore l'appartement, et fait rapidement connaissance avec les Castevet, un couple de retraités gentils, prévenants, mais quand même collants…

Alors, que dire sur ce roman?

En premier lieu, que ses 313 pages se lisent rapidement, ce qui est une constante chez Ira Levin. Son style est cinématographique, centré sur les actions et les dialogues des personnages. Les descriptions sont courtes et les passages d'introspection, bien qu'assez nombreux, servent à faire avancer l'histoire. Évidemment, l'auteur maîtrise tous les détails, comme dans les bons romans policiers (je dis "évidemment" mais c'est toujours aussi saisissant de constater que tous les éléments d'une histoire s'imbriquent parfaitement).

J'ai longtemps cru que ma note serait de 5 étoiles, et finalement, je n'en mets que 4,5. Même si la construction et le style sont irréprochables, et qu'on ne peut pas poser ce livre avant la fin d'un chapitre, le fait que l'auteur joue autant avec les nerfs du lecteur m'a rappelé certains épisodes de la série télévisée «La quatrième dimension», et a suscité chez moi les mêmes sentiments d'attente, d'anormalité, d'inquiétude, que je trouve assez "inconfortables".

Si, contrairement à moi, vous n'avez pas peur des ambiances angoissantes, l'histoire de Rosemary et de son futur bébé devrait vous plaire car techniquement, ce roman est extraordinaire.

Connaissant le film de Polanski j'avais envie de lire le récit, d'autant que j'ai bien aimé un ouvrage de science -fiction de cet auteur, Un Bonheur insoutenable. L'histoire commence avec une certaine nonchalance pour Guy et Rosemary qui viennent d'emménager dans un immeuble de l'Upper West Side à New York. Guy est un acteur débutant en quête de rôle. L'immeuble où ils emménagent, le Bramford, a un charme désuet, un cachet vieillot et une réputation sulfureuse. Il semble aussi labyrinthique et receler un mystère. Bien sûr, les indices se multiplient au fil de l'histoire, un doute satanique, voire une véritable présence diabolique, s'affirme de plus eu plus mais Rosemary hésite, son esprit cartésien refuse de croire à la présence d'adeptes du diable.
Le suspense est maintenu car le danger latent nous tient en haleine, et cela même en connaissant très bien le film et son dénouement. On accompagne Rosemary en partageant son inquiétude puis ses lourds soupçons. Les personnages portent dès leur description quelque chose de louche : par exemple pour M. Castevet, son voisin âgé si bienveillant : " ses lèvres minces et longues étaient d'un rose vif, comme fardées ; ses joues étaient terreuses, ses petits et brillants, profondément enfoncés dans les orbites." Ces descriptions très précises donnent du corps aux personnages et en même temps instillent un détail qui alerte le lecteur, c'est très habilement écrit.
A lire d'une traite.

Ce qui est sûr c'est que dans ce roman l'angoisse s'installe progressivement ! le Bramford qu'avait accueilli auparavant des personnalités ayant commis des "crimes" ou même été un lieu de nombreux suicides, devient l'appartement d'un charmant couple (ou plutôt qui semble être charmant...). Cela est déjà assez annonciateur pour le lecteur et l'attire. le Bramford est magnifique, les descriptions ne sont pas courtes mais justement assez longues pour nous décrire le superbe décor. J'aime beaucoup le cadre spatio-temporel.
Pour revenir à l'intrigue, c'est un superbe roman qui sait aiguiser la curiosité de l'auteur tout en l'angoissant progressivement puisque de petits indices peuvent être trouvés qui vont interpeller le lecteur durant la lecture, mais Rosemary les soulignera à la fin, ce qui confirme ou démonte sa théorie.
L'auteur n'en dit pas trop, mais assez, et c'est ça qui est bon.

J'ai beaucoup aimée ce milieu malsain duquel elle ne pouvait échapper, c'est à la fois énervant et satisfaisant car il nous rapproche de l'éclaircissement de tous ces mystères tout en étant un moment de grande tension.
Ce qui suit est un avis très personnel : le dénouement m'a déplu puisque on n'en apprend pas tant sur cette présence maléfique (ici, c'est pas tant une présence maléfique en soi, ce sont les personnes qui pratiquent la sorcellerie, ce qui est légèrement décevant). L'auteur en a trop fait (avec les griffes, oreilles et queue du bébé..., les personnes se comportant de manière déplaisante etc..). Je préférerai une explication plus approfondie de la présence diabolique, de ces sorciers, de ce que Rosemary buvait dans sa boisson verte "vitaminée" etc... Il y a eu une bonne explication de ce dont on se doutait légèrement par Rosemary, mais il s'agissait des doutes de Rosemary aussi. le mystère règne toujours, ce qui est très bien, mais une confrontation avec Guy me semblait assez importante puisque c'était un bon personnage ? Sa soif de notoriété l'a poussé a commettre certaines choses, mais a-t-il des regrets ? Qu'est ce qu'il pensait de ses actes tout le long ? Rosemary a-t-elle acceptée la situation, ou compte-t-elle feindre jusqu'au jour où elle pourra enfin s'enfuir ? J'ai de nombreuses questions restées en suspens et pour lesquelles je n'aurai probablement jamais de réponse.

Je ne pense pas lire "Le fils de Rosemary", je ressortirai probablement très déçue de cette lecture. Cependant j'aimerai quand même savoir s'il a des réponses à m'apporter ?

Un roman à lire pour son suspens. Addictif, on ne peut le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire.
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C'est un roman qui se lit d'une traite: l'intrigue est bonne et la progression du suspens est savamment dosée. Il reste passionnant même si l'on connait déjà l'histoire grâce à l'adaptation faite par Roman Polanski avec Mia Farrow qui est à mon avis, moins subtile que le roman.
L'ensemble est juste ce qu'il faut d'ambigu pour être original et rester inoubliable..

Cet appartement, Rosemary en rêve ! Quand enfin, elle et Guy ont la chance de le dénicher, elle espère pouvoir concrétiser tous leurs projets : dès que Guy aura trouver un rôle à sa mesure lui permettant d'être salué par la critique, il verra se multiplier les propositions et acceptera enfin de fonder une famille. Ils emménagent rapidement malgré les remarques de Hutch, le vieil ami de Rosemary qu'ils prennent pour un vieux rabat-joie avec ses histoires de malédiction, de suicides plus nombreux ici qu'ailleurs et autres horreurs en tous genres. Rosemary sympathise avec une jeune fille de l'immeuble et quand celle-ci se défenestre, elle et Guy se rapprochent de ceux qui l'avait prise sous leur aile : Minnie et Roman. Ce sont des originaux mais ils n'ont pas l'air bien méchant. Pour Guy ils sont plus proches que ne le seraient ses parents. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences...
J'ai dévoré le roman !!! On pourrait finir par être un brin paranoïaque à la lecture de ce roman fantastique...L'auteur maintient ce qu'il faut de suspens pour nous tenir en haleine de bout en bout. Tant et si bien que je n'ai pas vu venir la fin ! Je ne m'attendais pas à cette "chute" qui m'a, pour le coup, laissé sur ma faim !
Un classique de la littérature fantastique.

Ce roman me fait pensé à l'exorciste , shining ou encore la malédiction qui sont des romans avant d'être des films. Et encore une fois dans celui la , la patte de l'auteur est la pour dosé le suspens sans recourir à la surenchère. Et il arrive à angoissé le lecteur. Très bonne lecture