Un voisin trop discret

Une fois de plus,pas déçue du petit dernier de Iain Levison,un petit regret quand même, Je n'ai pas ri comme j'avais ri à la lecture de: trois hommes,deux chiens et une langouste(2009).Ses romans deviennent de plusen plus satiriques sous un humour assez grinçant, il ne fait pas de cadeau à la société américaine telle qu'il la percoit!.
Comment Jim ,un sexagénaire ,retraité, arrondissant ses fins de mois en étant chauffeur de taxi UBER,va se voir entraîné dans une suite d'événements imprévus suite à la rencontre de sa nouvelle voisine.Misanthrope ,il n'aspire qu'a sa tranquillité , là,il va être servi! Plusieurs vies et destins vont
s'entrecroiser allègrement sous la plume d'un Iain Levison au mieux de sa forme,toujours avec ce regard acerbe sur la société américaine .Je suis de l'avis de Bazard, Iain Levison est inclassable mais pour moi difficile de ne pas aimer et celui-ci est un " bon cru" .A recommander .⭐⭐⭐⭐

//DÉSABUSÉ MAIS PAS CYNIQUE 🚖//

🚖 La tonalité jouée par Ian Levinson à chacun de ses romans noirs, n'appartient qu'à lui : il arrive à me faire sourire voire rire avec les travers et misères du monde (un peu comme Ken Loach dans certains films) sans jamais tomber dans le cynisme.

🚖 Dans Un voisin trop discret (traduit par Fanchita Gonzalez Batlle), Jim est un retraité qui occupe son temps en étant chauffeur Uber. Cet anti-héro taciturne n'aspire qu'à une seule chose : qu'on lui fiche la paix. L'arrivée d'une voisine, Corina, dans son immeuble va chambouler ses plans.

🚖 Pourquoi j'ai aimé :

-Ian Levison écorne l'image de l'Amérique à travers le destin de ses personnages. Intérêt de l'engagement américain en Afghanistan, homophobie de l'armée, ravages psychologiques de la guerre sur les vétérans ou néolibéralisme, la démonstration n'est jamais appuyée mais le questionnement toujours suggéré.

-l'auteur excelle à bâtir une intrigue où des micro-décisions forment peu à peu une immense vague qui submerge et balaie le destin de plusieurs personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

C'est très bien ficelé et jamais tiré par les cheveux.

🚖A lire : si vous cherchez un livre à la fois drôle et sombre !
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J'avais adoré "Un petit boulot " et bien aimé "Tribulations d'un précaire" . Je pensais donc retrouver le même humour dans ce livre et les critiques sur la 4e de couverture me le promettaient .
Ce court roman se lit vite , sans ennui , mais je n'ai pas été embarqué
par l'histoire et l'humour que j'espérais est totalement absent .
Je suis d'autant plus déçu ...Vite lu , vite oublié !

Il y a une jouissance certaine à lire Iain Levison. Iain Levison, l'auteur d'« Un petit boulot » et d'« Arrêtez-moi là », parmi les plus fameux. Tout est bon chez lui, et à ceux ou celles qui ne connaîtraient pas cet auteur je conseille de tout lire, de partir à la découverte de son univers, du regard désabusé, corrosif et tragiquement amusé – voire peut-être incrédule – qu'il jette sur le monde.
Dans un "Un voisin trop discret », tout comme dans le reste de son oeuvre, les personnages sont cantonnés en bas de l'échelle sociale, ravalés au rang de ploucs au fin fond de l'Amérique profonde. S'en sortir n'a rien d'une sinécure. En France non plus me direz-vous. Mais c'est de l'Amérique dont nous parle Iain Levison, de l'Amérique du peuple, des sans-grades, des petites gens, de ceux et celles qui se débrouillent comme ils peuvent, qui commettent des forfaits ou bien s'accommodent d'arrangements plus ou moins foireux tout en priant pour que la vie ne leur réserve pas trop d'emmerdements. Et il le fait avec une jouissance certaine, transmise au lecteur avec gourmandise, en plaçant ses personnages dans des situations impossibles. Voilà ce qu'il fait, ce qu'il fait depuis toujours. Avec le même regard corrosif, avec le même humour désabusé, la même ironie, la même tentation pour l'absurde, même si par ailleurs le décor est actualisé et qu'on y côtoie cette fois-ci un chauffeur Uber et des militaires en Afghanistan. Entre autres choses. Oui, il y a une jouissance certaine à le lire, sans même éprouver la crainte d'être pour une fois déçu tant la confiance est forte, et cela n'arrive pas, pas encore, pas avec « Un voisin trop discret » d'autant qu'encore une fois l'auteur nous mène par le bout du nez grâce à une mécanique de précision et qu'on ne voit pas arriver le dénouement. Chapeau l'artiste, et merci.

Le voisin dont il est question est un sexagénaire chauffeur Uber dont on comprend vite, lorsqu'une femme de soldat et son enfant emménagent dans l'appartement voisin , qu'il n'a rien d'ordinaire .
J'ai passé un bon moment en sa compagnie tout au long d'un récit surprenant qui alterne scènes de guerre en Afghanistan, problèmes conjugaux à Philadelphie et enquête policière vite expédiée et saupoudrée d'humour très Britannique ( L'auteur est d'origine Ecossaise).
C'est le premier ouvrage de Iain Levison que je lis, ce ne sera assurément pas le dernier.

J'aime beaucoup cet auteur et comme d'habitude j'ai apprécié ma lecture même si je l'ai trouvé un peu en deçà des précédents. de facture plus classique, je l'ai trouvé moins caustique et percutant. J'ai trouvé intéressant l'envers du décor et quelques idées politiquement incorrectes sur la guerre en Afghanistan. Mais je ne boude pas mon plaisir et j'ai passé un très bon moment.

Hautement réjouissant !
Quel plaisir de retrouver la plume alerte et le ton inimitable de Iain Levison ! Voici un court roman qui vous accroche d'entrée et qu'on peine à fermer pour reprendre une activité quotidienne...
De l'Afghanistan aux rues de Philadelphie, l'auteur mêle avec virtuosité le destin de plusieurs personnages, enchaînant les situations tragi-comiques, voire burlesques, et les quiproquos, avec un talent de conteur irrésistible et un humour décapant. Levison dresse un portrait corrosif de l'armée et d'une certaine Amérique, avec ces personnages attachants et cet humour mêlant cynisme et légèreté qui sont sa marque de fabrique.

On ne sait pas où on va dans ce roman choral mais les histoires se recoupent petit à petit et on entre rapidement dans cette histoire, avec ces tranches de vie complexes, une peinture peu amène d'une certaine Amérique.
J'ai passé un excellent moment avec ce livre

Iain Levison figure parmi mes auteurs de référence. La plupart de ses romans ont toujours été pour moi des lectures mémorables, à commencer par le singulier Tribulations d'un précaire, moitié-roman, moitié-récit, relation marquante de ses propres expériences. Un Petit Boulot décline ce thème dans un contexte plus "policier", si l'on peut dire. Arrêtez-moi là, construit sur une terrible erreur judiciaire, figure parmi ses grandes réussites – tout autant d'ailleurs que son adaptation cinématographique française. Ils savent tout de vous élargissait le champ romanesque à une hypothèse très "science-fiction", tandis que Pour services rendus abordait la problématique de la guerre du Vietnam et de ses répercussions politiques contemporaines. Sacré parcours de romancier !
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Avec Un voisin trop discret, Levison se révèle moins ambitieux, plus classique dans le registre de l'énigme policière à suspense, dont le principal intérêt se trouve dans le pirouette finale, bien imaginée quoique sans grande originalité. L'arrière-plan militaire – des snipers en Afghanistan – introduit une teinture politique dans l'intrigue tout en restant motivé avant tout par la tension qu'il injecte dans l'intrigue.
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J'ai eu la sensation de lire un roman conçu avant tout comme un futur scénario de film, tant dans sa construction que dans ses scènes ou ses personnages. le roman se lit avec plaisir, sans atteindre toutefois le niveau des autres publications de l'écrivain américain d'origine écossaise.
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Petite note sur la forme : de fréquentes erreurs de typographie (tirets de dialogues), une traduction parfois obscures (des phrases alambiquées pénibles à comprendre), ainsi que des bizarreries orthographiques ("gaîment" ou "gaîté", graphies datant des années 1930 !) altèrent quelque peu le plaisir de lecture – du moins pour qui est sensible à ces défauts. Quant au bandeau, son slogan me laisse dubitatif : “Le vaccin contre la morosité”… pour tout vous dire, je ne vois pas le rapport !

Une lecture agréable, toute en finesse et subtilité. Une construction au cordeau, parfaitement crédible avec des quiproquos bien amusants. Une critique acerbe de la société américaine avec l'éternel problème du retour à domicile des soldats engagés dans les guerres d'Irak ou du Vietnam.