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Citations sur Une autre idée du bonheur (254)

Vouloir le tuer 3 fois, c'est pas très sympa pour notre ophtalmo, mais à la limite, ça vaut mieux que tuer une fois 3 personnes différentes, non ?
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Drôle de choix que les souvenirs, se dit il en se passant le visage à l'eau glacée.
Certaines personnes s'en nourrissent comme si leur existence était retenue par un fil qui les tient éloignés de la mort ; d'autres qui effacent pour éclaircir le temps qu'il leur reste.
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On ne partage pas sa vie avec quelqu'un parce qu’il est gentil,mais parce qu'il vous fait vibrer,rire,parce qu'il vous emporte sans vous retenir ,parce qu'il vous manque même quand il est dans la pièce à côté,parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations,parce qu'il aime vos défaut autant vos qualités,parce que lorsque le soir en s'endormant ,on a peur de la mort ,la seule chose qui nous apaise est d'imaginer son regard ,la chaleur de ses mains ,voila pourquoi on construit sa vie avec qqn,et si ce qqn gentille,alors tant mieux,c'est en plus,mais seulement un plus.
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Drôle de choses que les souvenirs. Certaines personnes s'en nourrissent comme si leur existence était retenue par un fil qui les tient éloignées de la mort , d'autres les effacent pour éclaircir le temps qu'il leur reste.
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- Il faut que je t'avoue quelque chose. Ce revolver avec lequel je t'ai menacée le soir de notre rencontre, il ne fait que des tout petits trous, et il ne contient qu'une seule balle. Au mieux, et en visant bien, j'aurais pu faire péter le verrou de ta boîte à gants.
- Je sais, je m'en étais rendu compte. Maman m'emmenait parfois au stand de tir et j'en connais assez sur les armes à feu pour savoir que la vôtre était d'un tout petit calibre. moi aussi je vous ai menti ; ma routine n'a rien de confortable, je m'emmerdais à mourir et j'ai saisi ma chance.
- Je peux te faire une autre confidence ? demanda Agatha.
- Oui, bien sûr.
- Tu mens très mal !
- Vous aussi !
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- Mon père a été l'homme de ma vie, enchaîna Milly, et c'est absurde, car je ne l'ai pas connu. Je ne sais même pas qui il est. La mienne, de mère, n'a jamais voulu me le dire.
- Pourquoi ? demanda Agatha.
- Si je le savais ! Combien de fois je l'ai appelé la nuit en cherchant le sommeil, combien de monologue lui ai-je tenus. Je l'imaginais partout, dans l'habit d'un maître d'école, dans celui du père d'une de mes amies, une année, je m'étais mis en tête qu'il était le chef des pompiers, après avoir visité la caserne avec ma classe. L'année suivante, c'était le propriétaire du cinéma, parce qu'il aimait bien ma mère et ne lui faisait jamais payer ma place. Ensuite ce fut au tour de l'épicier, j'avais appris qu'il effaçait notre ardoise quand maman n'avait pas de travail. Et puis j'ai fini par me dire que si elle s'obstinait tant à me refuser qu'on parle de lui, c'est qu'il devait être mort. Alors je me suis mise à le voir dans les nuages, dans la cime des arbres, dans des flaques d'eau. Ca tournait à l'obsession. J'étais fille unique et j'avais pour confident une ombre. L'avantage c'est qu'elle ne me contredisait jamais. Et puis un jour, j'en ai eu assez. J'ai accepté la vie pour ce qu'elle m'offrait au lieu de la détester pour ce qu'elle n'avait pas voulu me donner. Reste un manque que je ne comblerai pas, et une question : est-ce qu'il m'aurait aimée ?
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Je n'avais pas la moindre idée de la manière dont vivaient les garçons et les filles de mon âge, ce qu'ils aimaient ou détestaient, la façon dont ils travestissaient tout ou partie de leur identité pour appartenir à un groupe. Je n'étais pas une rebelle, juste quelqu'un souffrant de solitude. Je ne cultivais aucune différence, puisque j'ignorais tout de ce qu'était la normalité, de ces jeunes gens déterminés, à l'allure calme, aux gestes assurés, eux qui avaient reçu une éducation bourgeoise. Peut-être même m'arrivait-il de leur ressembler, peut-être leur arrivait-i de se sentir aussi mal que moi dans leur peau, mais comment le savoir au royaume des murmures ? Quand j'étais près de lui, j'avais l'impression de ne plus être invisible, j'existais. Nous n'avons jamais formé un couple ; une fois, rien qu'une seule, nous nous sommes embrassés, mais quel baiser, inoubliable ! Tu sais, il suffit parfois d'une étincelle pour embraser une vie. Il n'y a pas d'autre explication, c'est ainsi. Je savais que c'était lui et personne d'autre. Le jour où il m'a prise dans ses bras, j'ai vu les portes de mon adolescence se fermer, j'étais une femme.
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Lorsqu'on rompt les amarres et que l'on tourne le dos à ce qu'on a été, c'est soi-même qu'on oublie.
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- A supposer que nous roulions du matin au soir, reprit-elle, il nous faudrait quatre à cinq jours, c'est de la folie douce.
- Mais c'est bien parfois la folie douce. Quand il n'y en a plus du tout, tu ne peux pas savoir comme on s'emmerde.
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Essaye de l'aimer au lieu de laisser ta jalousie le détester. Personne n'appartient à personne. Rends-le heureux et tu le garderas.
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