Jo Malone s'efforçait de mettre un peu de poésie dans des sandwichs et salades à cinq dollars cinquante, dans l'espoir de poursuivre un jour ses études et d'enseigner le monde merveilleux des mots à des jeunes filles qui avaient pour modèles Britney Spears, Paris Hilton et des mannequins anorexiques. Milly lui avait souvent dit qu'il avait l'âme d'un évangélisateur qui aurait embrassé la littérature pour religion.
Drôle de chose que les souvenirs, se dit-il en se passant le visage à l'eau glacée. Certaines personnes s'en nourrissent comme si leur existence était retenue par un fil qui les tient éloignées de la mort ; d'autres les effacent pour éclaircir le temps qu'il leur reste.
Quand on fait la manche, on devient transparent, comme si on rétrécissait de jour en jour. Ceux qui passe devant toi t'ignorent, à croire que la misère pourrait être contagieuse, et les plus généreux affichent une mine pleine de compassion qui te dépossède de la seule chose qui te reste encore en poche : cet amour-propre auquel tu t'accroches comme un diable, même quand tu es crade à salir le trottoir sur lequel tu fais appel à la bonté de ceux qui ont un toit.
On ne partage pas sa vie avec quelqu'un parce qu'il est gentil, mais parce qu'il vous fait vibrer, rire, parce qu'il vous emporte sans vous retenir, parce qu'il vous manque même quand il est dans la pièce à côté, parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu'il aime vos défauts autant que vos qualités, parce que lorsque le soir en s'endormant on a peur de la mort, la seule chose qui vous apaise est d'imaginer son regard, la chaleur de ses mains. Voilà pourquoi on construit sa vie avec quelqu'un, et si ce quelqu'un est gentil, alors tant mieux, c'est un plus, mais seulement un plus !
Lorsqu'on rompt les amarres et que l'on tourne le dos à ce qu'on a été, c'est soi-même qu'on oublie.
Drôle de chose que les souvenirs, se dit-il en se passant le visage à l'eau glacée. Certaines personnes s'en nourrissent comme si leur existence était retenue par un fil qui les tient éloignées de la mort ; d'autres les effacent pour éclaircir le temps qu'il leur reste.
Les réseaux sociaux sont de formidables remèdes à la solitude.
Tu as raison, il n'y a qu'à regarder les deux zozos qui déjeunent là-bas. Si je comprends l'idée, on se rapproche des gens qui sont loin et l'on s'éloigne de ceux qui sont proches.
quant à ceux qui te diront qu'il n'existe de Dieu que le leur, rappelle-leur que c'est Lui qui a crée le monde en couleurs et l'a paré de tant de diversité. sois gardienne de ta dignité autant que de celle des autres.l'injustice et le mal se propagent dès que les gens de bien renoncent. La vraie laideur consiste à faire semblant, et à tolérer l'ignoble.
qu'est ce qu'il y a de plus important pour un homme épris de justice : attraper un coupable ou protéger une innocente ?
les esprits obtus sont majoritaires.
la violence est un poison, une fois dans tes veines, c'est comme une drogue qui te ronge le cerveau en te laissant penser que ton cœur est intact.
ces libertés étaient prisonnières des murs que leur génération avait laissé dresser. Des murs entre lesquels les minorités n'avaient que peu de droits, les murs de nos prisons pleines à craquer de gens de couleur, les murs de nos collèges et universités formant les étudiants modèles dont la société industrielle avait besoin, les murs du monde du travail qui se nourrissait de ces jeunes faciles à contrôler et qui se contentaient de peu de choses.