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Michel Milenkovitch (Traducteur)François Bauduin (Traducteur)
EAN : 9782277229254
J'ai lu (01/01/1991)
3.47/5   18 notes
Résumé :
France, 972
Pourquoi le chevalier Rawland de Montville ne la croit-il pas lorsqu’elle lui affirme être la sœur de Quintin de Louroux, le nobliau qui lui a sauvé la vie ? Brigitte est désemparée. Après avoir voulu la marier de force à un ancien seigneur, sa tante Druoda – cette intrigante – l’a offerte comme servante à Rawland afin de lui dérober son domaine. Si la probité n’a pas raison de cet homme, peut-être alors son désir pour Brigitte saura-t-il lui mont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une romance au moyen âge, on est loin des codes puritains de la régence souvent propres à la romance historique. Alors on ne doit pas s'étonner de la relation entre les deux protagonistes. Lui est fils d'un seigneur de guerre, assez rude, élevé aux brimades et au dur apprentissage de guerrier. Il se voit affublé d'une serve indocile qui ne songe qu'à s'enfuir et aux faux airs de lady. Les menaces de punition au fouet, les servantes pour réchauffer le lit sans qu'on leur demande leur avis, rien de plus naturel pour lui. Aussi lorsque Brigitte se rebelle à son autorité, les réactions violentes ne sont jamais loin.
On est loin de l'amour courtois auquel on pourrait s'attendre pour les dames de cette époque. Brigitte, soeur du chatelain mort lors des dernières batailles contre les sarrazins, devait pouvoir choisir son époux mais une tante de son frère veut la marier contre son gré pour lui ravir son château. Tour à tour révoltée, acceptant sa condition de soumise, presque serve, elle essaie de faire admettre sa véritable condition.
Une romance qu'on ressent datée des années 80/90 où la femme commençait à être moins passive mais souvent les premières rencontres sont assez violentes, débuter le roman avec un viol était assez hélàs courant.
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J'ai adoré ce roman !
Pourtant, il contient une des "ficelles scénaristiques" que je ne supporte pas, d'habitude : le quiproquo sur l'identité de quelqu'un. Et malgré ça, j'ai dévoré cette romance. Pour une fois, aucun des deux personnages principaux ne m'a agacée. Au contraire, j'ai beaucoup aimé leur personnalité et l'évolution de leur relation.
Bon, par contre, ne vous fiez pas au résumé, il est bourré d'incorrections par rapport à la vraie histoire.
Et si vous ne supportez pas les hommes légèrement machos sur les bords et les non-consentements, ce livre n'est pas pour vous. Il n'y a aucune violence, mais disons que comme le personnage masculin croit que l'héroïne est une esclave, il ne s'embarrasse pas trop de savoir si elle est d'accord ou non (n'oublions pas non plus que ce roman a été publié pour la première fois en 1983 !). Ce qui ne nous empêche pas de nous attacher à lui, et c'est ça qui est très fort. Car ce roman ne se résume pas qu'à ça et il y a beaucoup d'autres choses qui le rendent impossible à lâcher.
Vraiment, cette lecture a été une excellente surprise, et je lirai d'autres livres de cette autrice !
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Tout d'abord, le résumé de la 4ème de couverture ne fait pas honneur au roman ! Bon, l'attitude du héros est parfois limite (quand on apprend son passé cela nous semble plus « normal » )... et n'oublions pas que l'histoire se déroule en France, an de grâce 972. Donc parfois la violence donne un côté rustre à la romance mais il faut à chaque fois se dire « remets toi dans le contexte de l'époque... ». Même si le héros est arrogant, brute; l'héroïne sait se défendre! On ne s'ennuie pas, et l'histoire est prenante.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
— Seigneur Roland ?
— Juste Seigneur.
— C’est absurde, dit Brigitte en riant sans se détourner de sa tâche. Je vais vous appeler Roland. Et vous connaissez déjà mon nom. J’apprécierais que vous l’utilisiez, vous savez. Vous ne cessez de m’appeler « femme » ou « la fille ». Ce n’est pas très courtois.
La colère embrasa une nouvelle fois le regard de Roland :
— Voilà que tu recommences !
Ses beaux yeux tempétueux disparurent sous ses sourcils froncés :
— Le jour point à peine que déjà tu m’importunes à déclarer ce que tu vas faire et ce que tu veux !
Brigitte releva la tête, abasourdie :
— Qu’ai-je dit pour m’attirer vos foudres à nouveau ?
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