Au fin fond du Yunnan, province aux 26 minorités ethniques au Sud -Ouest de la Chine, l'autorité politique locale impose aux chefs des paysans d'un groupe de villages, la cueillette du thé aux premières neiges, au risque de violer les lois de la Nature. Pour les villageois, "cueillir du thé en hiver, autant dire de casser de leurs propres mains leur propre bol de riz “, donc cette directive doit être accomplie sans leur être ébruitée , une tâche ardue. Quand à la raison de cette idée tordue, des dirigeants de province qui veulent lécher les bottes de leurs supérieurs de Pekin, en les impressionnant avec un thé cueilli hors saison. Qu'importe que la Nature en pâtisse, c'est le dernier de leurs soucis ! Mais pas celui des paysans, pour qui cette cueillette hors saison serait la mise à mort de leurs théiers , par conséquence de leur gagne-pain.
À travers cette histoire publiée en 1997, l'auteur raconte la misère dans les villages de la Chine profonde, le désarroi des villageois ( appelés « les masses », un mot rebutant qui infeste le texte), soumis au bon désir des dirigeants du Parti communiste dans une société où règne la peur, et la soumission est la seule règle de survie. le maoïsme semble les avoir tous abrutis et pourris, par commencer par les politiques.
Bien que j'aime énormément la Littérature asiatique, la chinoise y fait exception. Souvent, ou les sujets ne m'intéressent pas ou la prose est pauvre. Attiré par la critique d'un livre de
Liu Xinglong, j'ai acheté celui-ci au sujet plus insolite. Mais dés les premières pages, la prose me rebute. La question est , est-ce mal écrit ou simplement mal traduit? Aucune idée, ne pouvant techniquement le lire en chinois. Dans ce sujet pourtant intéressant, même le sexe y perd son compte, décrit comme un simple acte mécanique du quotidien, ou torride comme une casserole brûlante, sans aucune sensibilité. Par contre le dessin de la couverture du livre est génial ! Elle le résume très bien et à elle seule mérite une étoile de plus dans sa notation.
“Tu sais pour être un bon fonctionnaire, y a qu'un truc, un seul : t'arrêtes de faire l'homme, et tu fais le chien “.