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EAN : 9782072836381
448 pages
Gallimard (07/02/2019)
3.93/5   191 notes
Résumé :
Dans un village proche de la ville côtière de Putian, en Chine méridionale, au début du vingtième siècle, Yong Sheng est le fils d’un menuisier-charpentier qui fabrique des sifflets pour colombes réputés. Les habitants raffolent de ces sifflets qui, accrochés aux rémiges des oiseaux, font entendre de merveilleuses symphonies en tournant au-dessus des maisons. Placé en pension chez un pasteur américain, le jeune Yong Sheng va suivre l’enseignement de sa fille Mary, i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 191 notes
C'est une vie très extraordinaire que celle du grand-père de Dai Sijie.
Fils de charpentier confectionneur de sifflets pour colombes et premier pasteur chinois de Putian, une ville côtière du sud de la Chine, Yong Sheng avait fait son église de la grande chaumière construite de ses propres mains. Lieu transformé à son initiative en orphelinat au départ des congrégations américaines en 1942 et confisqué au moment de la révolution culturelle pour y installer un pressoir à huile, il y avait vécu l'enfer, condamné à la rééducation par des travaux forcés monstrueux. Des vicissitudes pour Yong Sheng, devenu très vieux, qui malheureusement ne s'arrêtèrent pas là...

Dai Sijie est un conteur hors pair qui nous emporte dans la vie hautement romanesque de son grand-père, de la République populaire chinoise à la Chine de la Longue marche et de la révolution culturelle de Mao qui broient les opposants ou supposés tels. Les images de Dai Sijie (il est cinéaste) sont magnifiques et envoûtantes, tellement sordides aussi qu'elles nous brisent le coeur devant tant de souffrances et d'humiliations infligées aux hommes. Dai Sijie qui ne finit pas sur une note triste ; alors que Yong Sheng se meurt dans des circonstances indignes, il dit encore de son vieil aguilaire calciné : « Mon vieil arbre avait connu toutes les vicissitudes de la vie. Il était mort, avait vécu l'enfer, mais dans les profondeurs de la terre, il était ressuscité. » preuve qu'au seuil de la mort le vieil homme n'avait pas perdu sa foi.
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«  Mon dieu ! pourquoi ne m'a t- on pas condamné à mort plutôt que de m'infliger la peine de travailler dans cet atelier primitif ?
Quand mon corps éreinté tombera - t- il enfin sous le rouleau de pierre de la meule , sous les
sabots des boeufs , sous le marteau suspendu, dans la chaudière ou à l'intérieur du tronc creux, où il sera réduit en purée dégoulinante ?

«  Lorsqu'un groupe de colombes volaient dans le ciel, les sifflets attachés à leur queue offraient un concert symphonique grandiose d'une étonnante qualité ...Chaque instrument présentait une tessiture différente , il y avait des barytons, des ténors , des contraltos, des sopranos qui se répondaient subtilement ...pour enchanter le spectateur d'une symphonie flamboyante ... ».

Voici deux extraits ——significatifs et contrastés——- de cette autobiographie flamboyante où l'auteur fait revivre l'histoire extraordinaire, surprenante de son grand- père YONG SHENG .

Né en 1911, fils de charpentier, confectionneur de sifflets pour colombes ,sifflets qui coûtent très cher, recherchés par les connaisseurs, premier pasteur chrétien, chinois de Putian , une ville côtière du sud de la Chine, placé en pension chez un pasteur américain Yong Sheng suivra l'enseignement de sa fille Mary, institutrice de l'école chrétienne.

Marié très jeune , de force pour que sa grand- mère vive, une tradition séculaire , il fera des études de théologie à Nankin..

Il restera pasteur pendant quatorze ans jusqu'en 1949 .

Tout bascule la même année avec l'avènement de la République populaire ....

Je n'en dirai pas plus sauf que cet homme bon, naïf et vertueux ne baissera jamais les bras , animé par une force de résilience extraordinaire il sera arrêté , broyé , torturé , brisé par le nouveau régime totalitaire sans jamais oublier l'aguilaire , un arbre planté à sa naissance ...

Ce livre foisonnant , somptueux , poétique —— difficile à lire lors des passages qui relatent la cruauté et les années de souffrance ——-de cet homme modeste et digne —-nous conte une partie instructive de l'Histoire de la Chine au 20 ° siècle ,ses errances , ses horreurs, sa cruauté aveugle , ses brimades monstrueuses , ses raffinements liés à la torture, à l'ignorance et au fanatisme ....
Les expressions sanglantes côtoient des passages de la bible, certains moments sont lumineux, lyriques , inspirés , poétiques, l'écriture est visuelle, ample et cinématographique.

L'auteur est un fabuleux conteur, cette vaste fresque romanesque ——biographie romancée ——tourmentée et inoubliable questionne sur la foi en la vie, la capacité de résilience , la sensibilité et la transformation par la religion .
Comme « Balzac et la Petite Tailleuse chinoise » ce roman ne se raconte pas ...
Il se lit ...
Je le conseille mais il faut prendre son temps, il ne se dévore pas d’une traite .
Bien sûr , ce n’est que mon avis .


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Étant agnostique, je suis venu vers ce roman autobiographique avec beaucoup de curiosité. L'Évangile selon Yong Sheng est bien un roman, avec toute sa richesse romanesque qui le caractérise, mais il puise aussi dans l'histoire, la petite et la Grande Histoire de la Chine, fascinante et terrible si l'on mesure à quel point cette histoire a pesé de manière effroyable sur le destin de millions de femmes et d'hommes. La petite histoire concerne plus précisément l'itinéraire de vie du grand-père de l'auteur, Dai Sijie. C'est donc une sorte de biographie teintée de romanesque.
Ce récit s'ouvre sur l'enfance de Yong Sheng. Nous sommes dans un village proche de la mer, en Chine méridionale, au début du vingtième siècle.
Les premières pages m'ont enchanté, je me suis pris de tendresse pour un vol de colombes, découvrant ainsi que dans ce lieu, une sorte de coutume incitait à accrocher des sifflets aux rémiges de ces oiseaux, faisant entendre de merveilleuses sonorités, parfois d'une harmonie étonnante, au-dessus des maisons. J'ai trouvé ces premières pages d'une grâce inouïe.
Placé en pension chez un pasteur américain, le jeune Yong Sheng va suivre l'enseignement de sa fille Mary, institutrice de l'école chrétienne. C'est elle qui fait naître la vocation du garçon. Elle éveille aussi en lui une forme de désir féminin qui ne le quittera jamais, la vision des seins de cette femme, un jour par hasard, ne le quittera jamais.
Yong Sheng, tout en fabriquant des sifflets comme son père, décide de devenir le premier pasteur chinois de la ville.
Au début du récit, viennent se mêler quelques superstitions ancestrales, notamment ce merveilleux épisode où l'enfant qu'est Yong Sheng doit être opéré d'une ectopie testiculaire. La grand-mère vient alors, comme une furie, faire irruption dans la salle d'opération, invoquant les dieux, pensant qu'il s'agit d'une circoncision, empêchant l'opération et déterminée à tuer le chirurgien. C'est drôle.
Plus tard, moins drôle, nous découvrons les méfaits de l'avènement et de l'installation de la République Populaire de Chine en 1949 et bien après, la révolution culturelle...
Rien n'est épargné dans l'humain lorsqu'une dictature s'installe à jamais, pose ses jalons comme une pieuvre. Ceux qui étaient amis hier, peuvent devenir ennemis demain. Et pourquoi pas dès aujourd'hui...
Yong Sheng vivra ces événements quasiment au même endroit, d'où il est issu. Il y a presque comme une forme d'unité de lieu dans ce récit. Tour à tour, sa maison devient un lieu religieux, une sorte d'église, puis un lieu d'accueil pour les orphelins au départ des congrégations américaines en 1942. Lors de la révolution culturelle l'endroit devient un pressoir à huile.
Yong Sheng traverse ce temps avec sérénité et douleur et nous avec lui. Il affronte avec sa seule bonté la cruauté du régime communiste qui va broyer l'âme de la Chine. Un arbre semble suivre cela dans sa courbure et sa capacité de résilience, survivre aux vicissitudes, c'est un aguilaire. Il vit, meurt, renaît de manière improbable.
J'ai beaucoup aimé l'art de conter de l'auteur, entre poésie et douleur. C'est une des grandes beautés de ce roman. Même si parfois certaines longueurs existent, il faut patienter car le récit mérite ce temps qu'on peut accorder à sa lecture, être appréhendé par cette patience pas à pas jusqu'à sa fin. Vraiment jusqu'à sa fin ultime, jusqu'à la note finale, puisqu'il est question du magnifique concerto pour violon en ré majeur de Beethoven qui s'invite à la toute fin du récit.
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Ce qui surprend à la lecture de cet ouvrage c'est le décalage entre la légèreté de l'écriture et la gravité du sujet traité. le style mis en oeuvre par Dai Sijie pour écrire cet ouvrage, en évocation de l'histoire de son grand père, est souvent assimilé à celui d'un conte. Cet aïeul a pourtant connu un sort aux antipodes de ce que relate habituellement le genre. le nouveau régime fort montant en Chine en ce milieu du 20ème siècle, se légitimant comme émanation du peuple, a réservé à ceux qu'il avait classés parmi les ennemis de la révolution humiliation, torture physique et mentale en forme de lavage de cerveau. C'était rentrer dans le rang ou mourir. le rang étant celui d'un peuple sorti vainqueur de la longue marche conduite par Mao Ze Dong.

Le grand timonier n'admettait d'autre culte que celui orienté vers sa personne. Pas étonnant donc que Yong Sheng, représentant d'une minorité religieuse, chrétienne en l'occurrence, devenu de ce fait ennemi public numéro un soit livré en pâture à un petit peuple revanchard, nourri aux promesses d'une prospérité inédite par le nouvel homme fort de la Chine. La révolution culturelle était en marche et comme dans tout régime autoritaire "chaque mot pouvait être une balle tirée dans la tête de l'ennemi, un poignard à lui planter dans le coeur". Les mots : la seule arme du prêche, des sermons que Yong Sheng s'ingéniait à écrire pour guider ses ouailles sur le bon chemin qu'il leur désignait, celui de la foi chrétienne.

Ce grand père de Dai Sijie devenu pasteur par la volonté de son propre père a vécu son calvaire des années durant comme le Christ sa passion, avec la conviction obstinée que ce sort misérable lui était réservé par Dieu pour le rachat des péchés de ce bas monde. Il a accepté souffrances et trahisons des siens sans formuler la moindre plainte, le moindre esprit de revanche, en rédemption des fautes de ses congénères. le style sobre et affable employé par l'auteur venant en confirmation de la volonté de Yong Sheng de pardonner à ses tortionnaires. L'épilogue nous confirme dans le pacifisme, la générosité et le sens du sacrifice du pasteur. Sans rejoindre les idées de ses tortionnaires, il n'émet jamais aucune parole de malédiction à leur encontre.

Ce conte triste comporte ses symboles. Tel cet arbre sacré en chine, l'aguillaire. Il en devient un personnage à part entière de l'ouvrage. Planté à la naissance de Yong Sheng, il est devenu l'arbre du pasteur et manifeste sa présence sur l'ensemble du récit. Brûlé lors de l'incendie de la maison du pasteur, tel le Phénix il renaît de ses cendres en allégorie de survivance d'une foi qui commande à l'esprit. A cet arbre sont prêtées des vertus non pas magiques, cette notion ayant une connotation par trop païenne, mais miraculeuses, propres à tempérer les ardeurs vindicatives. Comme un apaisement provoqué par l'ombre de sa ramure. Il était devenu aux yeux de Yong Sheng le symbole de la religion chrétienne.

Un autre symbole est celui des sifflets que fabriquait le père de Yong Sheng, et ce dernier aussi sur le tard. Accrochés au plumage des oiseaux ils jouaient une forme de symphonie aérienne rythmée par le battement de leurs ailes. Harmonie de l'homme et de la nature que la révolution culturelle a un temps étouffée sous la chape de plomb qu'elle avait répandue sur le pays. Symphonie qui a timidement fait entendre à nouveau ses mélodies à la mort du grand timonier.

Belle écriture aux élans délicats que celle de Dai Sijie pour nous conter, on en convient au terme de cette lecture, une histoire douloureuse, inspirée de la vie de son ascendant. Au-delà du dogme, de la croyance c'est le courage, l'abnégation, la force de la foi et pourquoi pas aussi une solidarité filiale qu'il a voulu souligner à l'égard de ce personnage englouti par le ressentiment de ses congénères, eux-mêmes aveuglés par l'endoctrinement, en un temps où la personne humaine ne valait pas la balle qui lui ôterait la vie.
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Ce livre nous parle de la propre vie du grand père de Dai Sijie. Il est retourné en Chine, pour marcher dans les pas de son grand-père, Yong Sheng. Sa vie était loin d'être un « long fleuve tranquille ». Marié très jeune pour que sa grand-mère vive, sans son avis, il va découvrir la vie du pasteur Gu qui l'a pris sous sa coupe, dans un premier temps, pour que sa fille puisse l'instruire et dans un deuxième temps, pour s'occuper de ses colombes. D'autant plus, que Yong Sheng a un talent qu'il tient de son père, fabriquant de sifflets pour ces oiseaux. Sifflets qui coûtent très chers et sont très recherchés par les connaisseurs.

Il va vouloir se convertir et devenir Pasteur. Ce qui lui engendrera pas mal de déboire au cours de sa vie, surtout lors des révolutions en Chine qui engendreront bien des drames. Mais jamais il ne baissera les bras. Il sera force de résilience et son nerf de guerre restera un arbre planté à sa naissance, un aguilaire, dont il tirera la force pour tenir bon.

C'est un livre foisonnant, qui relate la vie d'un homme sous la plume de son petit-fils, Dai Sijie, superbe conteur.

A lire ! Je remercie d'ailleurs Jérôme GARCIN, car c'est en écoutant son émission « le masque et la plume » que j'ai découvert ce livre.
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critiques presse (4)
LaPresse
27 juin 2019
Écrit en français, ce roman poétique et merveilleux, qui comprend toutefois quelques longueurs, est le chemin christique d'un homme bon et vertueux broyé par la cruauté de la révolution chinoise.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaCroix
08 mars 2019
Inspiré par son grand-père, Dai Sijie compose, en français, une vaste fresque romanesque et embrasse l’histoire mouvementée de l’empire du Milieu.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaLibreBelgique
05 mars 2019
Après huit ans de silence, Dai Sijie revient avec un roman terrible et lumineux. Il raconte la vie de son grand-père, un des premiers pasteurs chinois.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
14 février 2019
L'auteur de Balzac et la petite tailleuse chinoise raconte dans son nouveau roman l'histoire extraordinaire de son grand-père, chrétien et pasteur dans le Fujian.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Le colombier était un riche ouvrage, dont les poutres du toit et les colonnes étaient sculptées et peintes. Chaque compartiment était pourvu d’une porte coulissante rouge corail, le sol était recouvert d’un épais tapis de gazon, et les murs d’une quantité de petits miroirs. À la tombée de la nuit, quand les compartiments s’allumaient, le reflet des colombes, multiplié à l’infini par les miroirs éclairés, les jeux d’ombre et de lumière féeriques sur les colonnes et les poutres sculptées, donnaient l’impression que le bâtiment, échappant à la gravité de ce bas monde, allait s’envoler dans le ciel, et disparaître avec tous ses locataires. 
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Le forgeron lui demanda pourquoi il avait besoin d’une arme. Il lui répondit qu’il comptait se rendre dans les montagnes du Guizhou, où les terres cultivables étaient des plantations d’opium et où les paysans étaient armés. Quand venait la morte-saison, et qu’ils n’avaient plus grand-chose à faire dans les champs, ils se regroupaient pour attaquer en bandes les voyageurs qui s’aventuraient dans leur contrée. Cette situation étant connue, il parut naturel au forgeron qu’il voulût un fusil pour assurer sa propre sécurité. 
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Le souvenir de Hong Zhujiu, le médecin-chef de l’hôpital de Putian (qui était lui aussi un ennemi du peuple), lui revint à l’esprit. Il avait été accusé d’avoir exprimé une thèse contre-révolutionnaire, selon laquelle hurler des slogans et cambrioler une maison avaient le même effet sur l’être humain : ces deux émotions agissaient pareillement sur les sphincters. On retrouvait souvent des déjections humaines sur les lieux des cambriolages. De même, on racontait qu’au début des années cinquante, la population d’une minorité nationale était venue assister à une réunion politique. Selon leur coutume, les hommes comme les femmes portaient tous de longues jupes. Ils s’étaient assis par terre, et avaient crié des slogans avec autant d’enthousiasme et de ferveur que les autres. Mais quand ils s’étaient levés, à la fin de la réunion, on avait découvert qu’ils avaient tous chié sous eux.
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... alors que ma colombe avait disparu dans le ciel, un son fin et aigu a retenti. On aurait dit des notes de violon. Puis les sept petits tuyaux ont résonné en même temps, et j’ai eu l’impression d’entendre un concerto d’instruments à cordes. C’était une pure merveille. On ne voyait plus la colombe, seulement des nuages blancs, à l’intérieur desquels se jouait une musique presque miraculeuse. J’étais plongé au cœur de la Voie des Oiseaux, dont nos anciens sages avaient rêvé. Ces oiseaux dont on ne discerne pas la trace, mais dont on devine le passage à l’écho ondoyant de leur vol. 
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Lorsqu’il se réveilla, il ne portait plus le haut cornet d’infamie en papier, mais une plaque de ciment de dix kilos était attachée à son cou.
Au-dessus était collée une feuille, avec ces inscriptions :
Nom du chien : Yong Sheng.
Âge : 55 ans.
Statut : Pasteur contre-révolutionnaire.
Lieu de naissance : Putian.
Adresse : Pressoir à huile de Jiangkou.
Principal crime : Tromperie aggravée. Reproduction secrète de la Bible, avec le sang de sa langue.
Les masses révolutionnaires qui le croisent doivent le molester. 
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