La ménagerie de papier

J'avais adoré L'HOMME QUI MIT FIN A L'HISTOIRE de cet auteur. Ces 19 nouvelles confirment le brio époustouflant de sa plume. Il est rare qu'un écrivain nous emmène aussi loin et nous noue la gorge dans un même mouvement.

La difficulté des nouvelles tient à la cohérence de l'ensemble qu'il s'agit de conserver à minima, même si les thèmes abordés, les registres fictionnels, sont différents. Ensuite, il s'agit, bien évidemment, que les nouvelles soit de qualités égales, ne souffrent ps d'un déséquilibre flagrant entre elles. Je l'ai dit, c'est loin, très loin, d'être facile.

Pari relevé et bien au delà.

On se surprend à constater que Liu, à la croisée des chemins de l'imaginaire, est aussi à l'aise dans le fantastique léger que le space opéra (renouvelé magnifiquement), la fantasy débridée.

La langue est subtile, d'une langueur toute orientale par moment. Ces courts récits se répondent (surtout pour les derniers) et témoignent d'une foi en l'humain sans verser dans une mièvrerie hébétée. Caustique ou humoristique, léger ou grave, cette ménagerie place l'humanité au centre des préoccupations et nous emmène au travers des millénaires dans un futur accessible, plausible alors que nous le lisons dans notre canapé, le mug se refroidissant, oublieux que nous sommes de porter le café à nos lèvres tant nous tournons les pages.

Massivement primée pour la nouvelle qui a donné son titre au recueil (poignante et d'une justesse remarquable), LA MÉNAGERIE DE PAPIER est un enchantement constant, se situant d'emblée dans le haut de la bibliothèque, côtoyant LES CHRONIQUES MARTIENNES de Bradbury, LES ROBOTS d'Asimov...

Un classique qui n'a nul besoin de la patine des années pour s'imposer.

Magistral...
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Des nouvelles inégales, mais beaucoup de poésie. L'auteur outrepasse les différences de genre, passant de la SF à la fantasy, mais ses histoires sont liées par des thématiques : relation parents/enfants, pouvoir de l'écriture et de la lecture, liens entre l'Asie et l'Amérique. J'aime beaucoup la nouvelle éponyme, "La ménagerie de papier", simple mais émouvante, avec un bel hommage à l'amour maternel.

J'ai adoré l'univers de l'auteur. En prologue, il explique qu'il ne catégorise pas ses nouvelles, entre science-fiction, fantastique ou fantasy, on retrouve de tout. Il aborde aussi dans ces nouvelles des thèmes qui lui tiennent à coeur. C'est ce que j'ai adoré! Je ne savais pas à quoi m'attendre avec chaque nouvelle et les longueurs sont vraiment variables mais il y en a de vraiment longues qui permettent vraiment une jolie immersion dans ces univers qui sortent de l'imaginaire de l'auteur mais re-visitent aussi des thèmes connus de science-fiction que ça soit les invasions extraterrestres, la vie éternelle…

Sûrement dû aux origines de l'auteur, un thème qui revient aussi très souvent et l'Asie et notamment la Chine. Il faut dire que le mélange est original et plutôt réussi. J'ai retrouvé dans ces nouvelles un petit côté de la série Black Mirror avec quelques critiques de la société comme par exemple Google. J'ai surtout apprécié que les nouvelles nous fassent réfléchir et n'aborde pas qu'un seul point de vue.

La ménagerie de papier est donc l'une de ces nouvelles, ce n'est peut-être pas celle que j'ai préférée mais c'est l'une de celles qui m'a le plus touché car c'est plutôt triste et ça semble tellement réaliste. Il y a vraiment plusieurs tonalités dans ce roman, que ça soit du tragique, ou encore de la légèreté, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Bien sûr, toutes les nouvelles n'ont pas le même niveau mais j'ai trouvé que l'ensemble avait pourtant quelque chose d'harmonieux.

Les personnages peuvent être attachants, incompréhensibles ou alors tellement humains. D'une nouvelle à l'autre, on passe de surprise en surprise, il n'y a pas toujours de fantastique et on a même droit à une enquête policière dans une Asie médiévale. C'est donc un recueil plein de surprises qui m'a enchanté et qui m'a donné envie de découvrir plus d'écrits de l'auteur. C'est peut-être le recueil de nouvelles qui m'aura réconcilié avec le genre!
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Il y a des fois des moments où écrire une longue critique est inutile. J'ai en effet du mal à trouver des mots suffisant élogieux pour définir la belle découverte que j'ai faite en achetant complètement par hasard ce libre de Ken Liu.
Je le conseille à tous, ce recueil de nouvelles est superbe, toutes les histoires sont innovantes et bien écrites.
A mettre dans toutes les mains, vraiment!

La ménagerie de papier est un recueil de nouvelles dont les points forts sont : la diversité des thèmes et du traitement qui en est fait, l'influence asiatique, la puissance des émotions. Un trait important est aussi que chaque texte résonnera (ou ne résonnera pas, parfois) à ce qui anime plus particulièrement le lecteur. Si je devais choisir mon trio de textes préférés, j'avancerais : Trajectoire, La forme de la pensée et Les algorithmes de l'amour.
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Ken Liu est un nom réputé dans le monde de la SF actuelle. Cette réputation il se l'ai taillé à travers de nombreuses nouvelles dont certaines ont reçu de haute distinctions (Hugo, Nebula, Locus,…). On peut remercier les éditions le Bélial d'avoir compilé dix-neuf d'entre elles dans ce recueil.


Évoluant dans le monde de la science-fiction (et plus occasionnellement le fantastique), Ken Liu explore avec brio des problématiques actuelles comme l'invasion technologique, l'exploration spatiale, l'immortalité, la transformation de l'humanité,… Ce regard qu'il porte sur notre société est souvent teinté de mélancolie et de nostalgie mais l'auteur peut se faire aussi humoristique comme c'est le cas avec « Le golem au GMS ». Si on y retrouve de nombreux thèmes communs dans chacun de ses textes, l'auteur sait se diversifier et cela rend ce recueil d'autant plus intéressant à lire.



Bien entendu, sur ces dix-neuf nouvelles, certaines paraissent un plus faibles que d'autres mais, globalement, elles se dévorent avec gourmandise.

On ne présente plus Ken Liu aux amateurs de la littérature de l'imaginaire. Et ce recueil y a grandement contribué.
Pour autant, je ne ferai pas la critique de tout le livre. Je ne le fais jamais pour les recueils de nouvelles. Trop de textes différents, écrits à des moments différents sur des sujets différents...
Aujourd'hui, je veux vous parler de la nouvelle qui porte le même nom: La ménagerie de papier. Un texte magnifique, aussi simple que pertinent, où l'imaginaire y a une place ténue mais poétique, où les traditions chinoises se mêlent au modernisme américain.
Sans doute que cette histoire mère-fils me rappelle aussi un peu la mienne...

Toutes ces nouvelles sont axées Science-fiction évidement. Et même sans être férue du genre, on se laisse très vite prendre au jeu de ces histoires. Les textes ne sont pas très longs (pour l'essentiel) et sans en faire des pages, l'auteur plante l'univers et laisses, en seulement quelques lignes, le lecteur s'immerger dans son univers.
La première nouvelle donne d'ailleurs tout de suite le ton, sans préambule, sans détails unitives, hop, vous vous retrouvé sur une terre habitée par les Tawnins, extraterrestres cohabitant avec les Hommes. C'est un peu déstabilisant d'entrer de cette manière dans une intrigue, mais le temps d'adaptation ne dure que quelques lignes car Ken Liu a un pouvoir d'imagination spectaculaire et de narration tout aussi fort. On est dedans tout de suite et on n'a aucun mal à capter son/ses mondes où il est question d'intelligence artificielle, de cerveau, de voyage spécial, de communication, de mémoire, de nouvelle technologie, manipulation et aussi de personnalité et d'humain. Vaste programme, hein !?

Tout ne m'a pas paru évident et je n'ai pas forcément tout aimé non plus (certaines nouvelle ne m'ont pas passionnée plus que ça), mais ça reste très subjectif et l'ensemble reste intéressant. Je salue là toutefois l'art de Ken Liu car, dans des univers clairement SF, Fantasy, dystopie et/ou fantastique, l'homme reste toujours au centre. Et même si l'empathie n'est pas présente à chaque fois, on se sent assez proche des personnages. Et ce même dans les textes les plus courts.
D'autre part, j'ai aimé y trouver une sensibilité et une densité (et même parfois un peu d'humour), auxquelles je ne m'attendais absolument pas........................
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"La Ménagerie de papier", de Ken Liu, est un recueil de nouvelles qui reste très cohérent malgré sa diversité. Tous les genres de l'imaginaire y passent, on y trouve même un polar et surtout de nombreux thèmes de réflexion qui rapprochent ces nouvelles des contes philosophiques : le corps, le langage, le temps, la mémoire, le métissage, la famille... Allant de la gravité à l'humour avec une même aisance, Ken Liu offre également une réflexion sur la puissance de l'écrit comme outil de communication pouvant contribuer à rapprocher les êtres et les cultures.
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La ménagerie de papier est un recueil de 20 nouvelles de l'écrivain de science fiction/ fantasy Ken Liu

C'est un recueil très intéressant, qui à travers ses nouvelles nous fait découvrir l'univers textuel de Ken Liu. En effet ce n'est pas toujours de la science fiction et de la fantasy, mais d'autre univers imaginaire. On à l'impression d'être ancré dans le réel, tout en étant entouré d'élément de science fiction et de fantastique. C'est assez particulier.
On peut aussi noter que c'est très bien écrit, et agréable à la lecture.
Cependant comme tout recueil de nouvelle, il souffre d'inégalité entre les nouvelles, ce qui ne permet pas toujours de les appréciés à leur juste valeur.
J'ai notamment retenu deux nouvelle de ce recueil.
La première, juste parce que je l'ai trouvé excellente, c'est celle qui donne sont titre au recueil, à savoir la ménagerie de papier. Qui est une nouvelle très belle, forte en émotion.
Et la deuxième, pour son originalité, pour l'idée, et pour sa construction, une nouvelle donc étonnante. J'ai nommé: le livre chez diverses espèce.

Je vous conseil vivement ce recueil, qui est de très bonne qualité !