J'irai tuer pour vous

Je m'appelle Marc Masson et je suis un assassin.
Pas un meurtrier. Non. Moi, vous l'ignorez peut-être, ou sans doute faites-vous semblant de ne pas le savoir, mais je suis de ceux qui assassinent en votre nom.

Mon amour de l'humanité m'a donné, à jamais , une extinguible soif de connaissance et un profond dégoût pour la politique. Alors je suis parti. Chaque fois que j'ai pu le faire, je suis parti pour connaître le monde un peu plus. Apprendre, toujours. Et demain, encore, je partirai.

Connais toi toi-même. Au fond, c’est sans doute la seule façon d’apprendre à aimer les autres, un peu. Comment ne pas leur pardonner leurs petitesses quand on connaît si bien les siennes ?

- Vous accepteriez de faire un débriefing ?
La question lui sembla presque insultante. La DGSE lui demandait-elle vraiment s'il voulait s'expliquer ? Mais comment aurait-il pu ne pas mettre des mots sur tout ce qu'il venait de vivre, ne pas livrer enfin sa vérité, se soulager de ces si longs silences ? pendant plus d'un an, il s'était tu. Pour eux. pour Olivier. Pour le respect infini qu'il éprouvait à l'égard de son engagement. Il avait marché pendant six jours à travers l'Allemagne, sauté dans un train et foncé vers Paris. Et on lui demandait s'il voulait parler ? mais comment la plaie aurait-elle pu se refermer, s'il ne le faisait pas ? Évidemment qu'il voulait fait un débriefing, sombre imbécile ! Il ne demandait que ça ! Il en avait besoin, au plus profond de ses tripes.

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Connais-toi toi-même. Au fond, c'est sans doute la seule façon d'apprendre à aimer les autres, un peu. Comment ne pas leur pardonner leurs petitesses quand on connaît si bien les siennes ?

La volonté est comme un muscle qui s'épuise et qu'il faut développer par la contrainte.

Quand la cause est juste, se battre est déjà une victoire.

- Pourquoi est-ce que tu as toujours ce besoin idiot de te battre?
- Quand la cause est juste, se battre est déjà une victoire.

L'homme pour lequel je ne serais pas prêt a mourir, je ne serais pas digne de me dire son ami

Il avait dans le regard cette lueur triste et grave, cette sapience silencieuse, cette assurance sombre, celle des gens qui connaissent sur la vie et la mort ces choses crues que la plupart des hommes n'ont pas envie de connaître.