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Citations sur J'irai tuer pour vous (307)

On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
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On se résigne. J'ai fini par apprendre à me contenter de ce que je suis. Un homme. Un petit homme. Bien loin des héros romantiques, des savants aventuriers et élégants auxquels les plus belles pages des plus grands auteurs me donnaient tant envie de ressembler. J'ai beau me battre pour y échapper - parce que, philosophiquement, la chose s'accorde mal avec ma haine du stéréotype - au fond, j'ai tout les travers du mâle, tous les poncifs de la plus navrante masculinité. J'aime les grosses motos qui font du bruit, les voitures qui vont vite, j'aime la bagarre, la boxe, les armes, la bière, j'ai une libido hypertrophiée, insatiable, j'aime les gros seins et les gros culs, je deviens fou quand on me fait une queue de poisson, je suis terriblement paternaliste, et rien ne me ferait plus honte que de pleurer en public. Je ne suis qu'un homme, en somme.
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[...] les plus belles victoires sont celles que l'on remporte contre un ennemi que l'on n'imaginait pas à sa portée : soi-même.
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— [...] Nous avons toi et moi l'occasion d'entrer dans l'histoire, si nous parvenons à faire travailler nos deux services [DST et DGSE] main dans la main.
— Je ne sais pas pour la DST mais le propre d'un service secret n'est pas de vouloir entrer dans l'histoire, mon vieux...
[...]
— Alors, disons, dans la légende !
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[...] L'homme ne devrait pas être dirigé par l'homme, mais par ses idées et ses idéaux. Et pour se forger des idées et des idéaux, il faut s'instruire, apprendre, écouter, chercher, questionner, remettre tout en question à chaque instant, y compris ses propres convictions.
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Je suis la balle dans votre fusil. C'est vous qui tirez, c'est moi qui tue.
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En grandissant, au milieu des tumultes, la lecture ne m'a jamais quitté. J'ai toujours chéri les livres comme la plus grande richesse que les hommes puissent m'offrir. Je n'ai jamais possédé d'autre trésor que ma bibliothèque, jamais voulu m'entourer d 'autres décors que celui de ces milliers de vies, de pensées, de paysages à portée de main, offerts à chaque ligne à celui qui les lit, pour le prix d'une bouchée de seconde.
On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
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Très jeune, j'ai été déçu par le sens que le monde moderne a donné à la politique. Et par ceux qui la font. j'ai le sentiment que, comme va le monde, les gens s'intéressent trop à la politique et pas assez à la philosophie. La norme semble non plus d'avoir une pensée, mais un avis. Un avis politique. Au lieu de se forger chaque jour une philosophie de vie propre, on se sent obligé de choisir un camp, on devient un partisan, et, dès lors, on cesse de penser. on se met une étiquette, on en colle à autrui, et l'on ne juge plus qu'à travers elles. On fait de la politique un outil de dissension, de dispute, quand elle ne devrait servir que nos intérêts communs. Les gens qui font de la politique et ceux qui les élisent ne le font plus pour des raisons philosophiques, mais partisanes. ils ne pensent plus à l'humanité, mais à leur portefeuille.
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Il y en a qui disent que nous, les musulmans, on ne dénonce pas assez les attentats, qu'on devrait les condamner publiquement, et que si on dit rien, c'est qu'on les cautionne. Mais le reste du temps, on nous demande de nous intégrer, de faire comme tout le monde, de ne pas faire de bruits, de ne pas nous faire remarquer. Du coup, moi, je me sens complètement paumée, au milieu de tout ça. J'ai l'impression qu'on m'enlève le droit d'être simplement triste et terrifiée, comme tout le monde. Comme n'importe quelle Française. Dans la rue, j'ai l'impression qu'on me regarde de plus en plus de travers, comme si j'étais complice. Comme si je devais me justifier.

- Ca fait partie du plan des terroristes, Samia. Ils veulent faire monter le racisme et le sentiment anti-islam en Europe, pour que les musulmans s'y sentent de plus en plus rejetés, incompris, détestés, et que du coup, par réaction, ils se radicalisent, qu'ils rejoignent le camp des fondamentalistes. C'est vicieusement parfait, comme stratégie.

-Je sais. Et le pire, c'est que ça marche, Ollivier. L'autre jour, je suis sortie avec Fadia, et quand j'ai voulu nous commander à boire, elle m'a dit qu'elle ne prenait plus d'alcool. Et dans le métro, elle à mis un voile. Elle n'aurait jamais fait ça avant. Jamais. Et j'arrive pas à lui en vouloir, même si je trouve ça super triste. Elle a peur, en fait. Elle a besoin de se sentir appartenir à quelque chose d'autre, tellement elle a l'impression que la France la rejette. Je sais pas ce qu'on peut faire.

- C'est une histoire de fric, comme toujours. Derrière tout ça, il y a juste des pays qui, pour des raisons d'argent, essaient de mettre la main sur la communauté musulmane qui s'est installée en Europe, en espérant peser à travers elle dans les choix économique de nos pays.

- Et pourquoi les a-t-on laissés faire ?

- C'était une stratégie occidentale pendant la Guerre froide, Samia. Les Américains ont favorisé l'expansion d'un islam radical en espérant que cela empêcherait l'avancée du communisme et de l'influence soviétique dans le monde arabe. On a appelé ça la stratégie du "vert contre le rouge". Une immense connerie...
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Quand tu veux faire la liste de tes ennemis, commence par ceux auxquels tu dois le plus de pognon… Les guerres de religion n'existent pas, Arnaud, tu sais bien. C'est toujours des histoires de fric, bien déguisées. Un milliard de dollars, ça fait une jolie somme, quand même. Tu sais qu'en allemand, le mot dette, die schuld, est synonyme de culpabilité ?
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