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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Paris, Août 1789.
La Révolution française est en marche. Après les premiers événements, l'Assemblée nationale prépare le texte de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. le contexte politique et social est en pleine évolution.
Durant ce temps, Gabriel Joly est en deuil. Depuis son retour de Corse il ne veut voir, ni entendre personne. Il s'isole et s'enferme dans le silence. le meurtre de Lorette l'a complétement anéanti. Il est terriblement triste.
Pourtant, une nouvelle affaire de meurtres touche la capitale. le commissaire de police trouve les mots pour faire sortir le journaliste de sa cachette et l'entraîner dans son enquête.

Je remercie Babelio et les éditions XO pour cette lecture.

"L'assassin de la rue Voltaire" est le troisième tome des enquêtes de Gabriel Joly et c'est également mon préféré. J'ai adoré retrouver les personnages des deux précédents romans dans cette période historique que je trouve vraiment passionnante.

On assiste à la reconstruction du pays, on suit les travaux de l'Assemblée Nationale et on retrouve les grandes figures du mouvement telles que Mirabeau, Danton et Desmoulins. J'ai pris grand plaisir à lire le nom d'Olympe de Gouge et à suivre les mésaventures de Terwagne de Méricourt, femmes révolutionnaires, combattantes et courageuses.

Du côté de l'intrigue, on est propulsé rue Voltaire, au Théâtre-Français de la Comédie Française, grand lieu de culture et de loisirs pour le tout Paris. Un meurtre s'y est produit lors d'une représentation devant une salle pleine. C'est le premier de toute une série.
Le commissaire Guyot arrive sur place et regroupe les premiers témoignages. Lorsqu'un second meurtre se produit, il fait appel à Gabriel.
Le journaliste finit par sortir du silence et se joint aux investigations. Arrivé sur place, il assiste Guyot. Certains que le meurtrier se trouve dans les locaux, ils décident de fermer le théâtre avec tout le monde à l'intérieur. Ils sont vingt-et-un. Comédiens, costumiers, maquilleurs, machinistes, tous sont des suspects potentiels et se retrouvent enfermés, ensemble, en total huis-clos.
Guyot et Gabriel devront démasquer le coupable avant qu'il n'y ai d'autres victimes. "Le meurtrier se trouve dans la salle".

Cette nouvelle enquête a été une excellente lecture, un coup de coeur. Les personnages de la Comédie Française sont fascinants. J'ai beaucoup aimé le contexte historique extrêmement bien documenté et bien raconté, tout en simplicité.
L'auteur a fait un gros travail de recherche tant sur les événements que sur l'histoire familiale des personnages, ainsi que sur le langage et les expressions de l'époque.
L'écriture est addictive, le style fluide. Les chapitres sont courts et rythmés, on avance vite dans la lecture et c'est une bonne chose car on veut connaître la suite et il est difficile de s'arrêter. Il n'y a plus qu'à attendre la suite !

Une très bonne lecture entraînante et addictive.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Après le loup des Cordeliers et le mystère de la Main rouge, Henri Loevenbruck continue les aventures de Gabriel Joly, journaliste, dans le Paris de la Révolution française. le premier tome montrait un justicier vengeur dans la période troublée des premiers mois de la Révolution. le deuxième devenait un fourre-tout fait de galopades, de secte secrète et de chasse au trésor.
Changement de bord avec le troisième, l'auteur propose un très classique roman policier en huit clos, appliqué cette fois au Théâtre français (l'actuel théâtre de l'Odéon), alors l'antre des acteurs de la Comédie française. Un spectateur – critique littéraire meurt assassiné chez lui rue Voltaire, après avoir assisté à une représentation chaotique, durant laquelle Danton a mené la fronde des spectateurs. Puis, c'est une actrice de la Comédie française en pleine représentation qui finit découpée. La mort rôde dans le théâtre. le commissaire Guyot fait bien entendu appel à son ami Gabriel Joly pour tenter de comprendre ce qui se trame.

Autant le deuxième tome de la série était par moments pesant en multipliant les complots et les scènes exagérées, autant cet épisode est léger, rythmé, rendu vif par les réparties des uns et des autres. La vie théâtrale au moment de la Révolution est restituée avec brio. Acteurs renommés, jalousies des uns et des autres. Ce roman est un agréable page-turner distrayant et fort intéressant par les dessous de la vie théâtrale de l'époque.
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Tellement génial ! Je l'ai reçu hier mais je n'ai pas pu le lâcher, j'ai passé une bonne partie de ma nuit à le lire, c'est mon préféré de la trilogie Gabriel Joly. Déjà par le huis clos à la Comédie-Française, je suis assez fan, cela créé une ambiance lourde, pesante, on sait que l'assassin n'est pas loin, on sait qu'il va frapper à nouveau mais on ne sait pas qui, quand et pourquoi. Pour rester sur l'ambiance, en dehors ce n'est pas mieux, le livre se déroule en pleine Révolution, en août 1789, et l'ambiance est tout aussi pesante et prenante.

Notre cher Gabriel Joly va devoir mener l'enquête dans ces contextes délicats, j'ai adoré son compagnon d'enquête Récif, un pirate bien loin des clichés, le duo se complète, se tire vers le haut et surtout, le plus important pour moi, c'est qu'il n'y en a pas un qui est supérieur à l'autre. J'adore quand les personnages ne sont pas omniscients, ils peuvent jouer de chance parfois mais pas de surdoués improbables. Non, ici tout est écrit avec justesse, les personnages sont attachants mais surtout crédible. J'ai vraiment adoré me balader dans l'Histoire en compagnie d'Henri Loevenbruck, une nouvelle fois c'est une réussite.

Le gros plus est qu'il peut se lire indépendamment des autres tomes, même si c'est un plus d'avoir lu les deux précédents tomes, le petit résumé est bienvenu tout comme les références de l'auteur en fin de roman. de quoi renouer avec l'histoire de France, surtout quand on n'était pas très doué en la matière à l'école, les bons élèves trouveront aussi leurs comptes. Maintenant le plus dur, comment parler de la fin sans spoiler. Déjà, elle est bien trouvée, je retrouve du Alexandre Dumas dans l'écriture, il m'a fait penser aux Trois mousquetaires par moment mais dans une ambiance de roman policier. C'est bien documenté, c'est un bon roman aussi, sans trop ni trop peu de romance, les poursuites sont toujours aussi bien écrites. J'avais adoré ça dans les autres romans de l'auteur, il a un véritable don pour cela. La fin ne me laisse pas sur ma faim, si vous me permettez le jeu de mot, on a un début qui (re)pose les contextes, un milieu haletant et un final d'une passionnante ingéniosité.

Un grand merci à Babelio et à XO éditions pour ce livre que je ne peux que recommander. Merci de m'avoir offert l'opportunité de le lire, en avance, et de partager la culture. J'espère avoir rendu justice à cette belle oeuvre et vous avoir donné envie le lire.
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Pour finir l'année, lire un bon roman policier sous fond de révolution française ( un détail de l'histoire quand on sait ce qu'on vit aujourd'hui lol) ..bref notre petit journaliste Gabriel , devenu par la force le loup des cordeliers , délivre des griffes de malotru des enfants orphelins de l'enfer des hommes . Sauf que Gabriel, devenu accro à l'opium va être entraîné dans une enquête très curieuse et face à un implacable tueur..Cela commence par le meurtre de la rue Voltaire qui est proche de la comédie française, ou toute l histoire va se dérouler . Plusieurs meurtres plus sordide les uns que les autres , personne n a vu le tueur ,impossible de mettre la main dessus alors que la garde a bloqué le théâtre.. Avec le commissaire Guyot vont ils réussir à résoudre cette affaire ?
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Pour mon plus grand plaisir, revoilà Gabriel Joly dans une nouvelle enquête ! Cette série sur ce journaliste est exaltante parce ses histoires sont toutes différentes. Avec les mêmes protagonistes et le même contexte historique, on ne sait jamais ce que nous réserve Henri Loevenbruck. Cela se vérifie encore. le premier volet s'attardait à vulgariser les évènements de la révolution française alors que le deuxième était un véritable roman d'aventure. le dernier en date a décidé, lui, de nous entrainer dans un polar à huis clos.

La quasi-totalité de l'action est concentrée en un seul lieu. Des meurtres sont perpétrés dans un théâtre et le coupable se trouve forcément à l'intérieur du bâtiment. Dès lors, il faut toute la sagacité de Gabriel et du commissaire Guyot afin de démêler cette sombre énigme. Durant les investigations, le journaliste et le policier s'intéressent aux relations entre les personnages présents et dévoilent le passé de chacun. Ainsi, des indices apparaissent suite aux révélations. A mesure que l'étau se resserre, les pistes se multiplient et chaque protagoniste devient suspect.

Dans ce huis clos à la manière d'Agatha Christie, Henri Loevenbruck a, comme à son habitude, fourni un travail dantesque de documentation pour nous plonger dans son univers. Il a su mêler son intrigue aux personnages ayant réellement existé. Mais il a surtout démontré qu'il était un écrivain de génie, capable d'adapter sa plume, ses dialogues pour se fondre dans l'époque. Il sait manier les mots avec virtuosité et créer un réalisme saisissant. Une fois encore, il m'a impressionné en devenant le metteur en scène de cette pièce à la mécanique impeccable qui m'a trituré les méninges et m'a tenu en haleine de bout en bout.

Henri, mon admiration reste intacte ! Alors continue de laisser libre cours à ton imagination, je me régale des résultats !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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On retrouve Gabriel Joly de retour à Paris après son excursion en Corse : notre brillant journaliste est en pleine déprime après l'assassinat de Lorette, bibliothécaire et loup des Cordeliers, sa bien aimée, par le colonel Duvilliers ... mon petit doigt me dit que cette histoire n'est pas encore terminée. Pour l'instant elle est mise de côté et c'est le commissaire Guyot qui est le plus rusé pour faire rebondir Gabriel. Il réussit à le faire sortir de sa torpeur opiacée pour l'aider à résoudre un puis deux meurtres en lien avec la Comédie Française.
Une enquête menée en huis clos dans le monde du théâtre qui se révèle très bien documentée historiquement et architecturalement parlant.
Une très bonne lecture !
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Après son aventure en Corse, nous retrouvons Gabriel Joly à Paris, où les débats pour rédiger les Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen battent leur plein. Les évènements de Juillet 1789 terminés, la vie parisienne reprend ses droits, notamment au Théâtre Français, où certaines pièces provoquent des disputes, entre comédiens, et spectateurs. Gabriel se trouve alors mêlé à l𠆚ssassinat d'un négrier pour lequel Danton est arrêté. Pourtant, lorsqu’un second meurtre est commis, autour de la rue Voltaire et du Français, et que l’innocence de Danton ne fait plus de doute, Gabriel va mettre son talent d’investigation au service de la police, pour tenter de résoudre cette affaire…
L𠆚uteur s𠆞st ici éloigné quelque peu de l’intrigue des premiers tomes. de même, le contexte révolutionnaire est moins développé. Au départ, j𠆞n ai été surprise. Mais finalement, la maîtrise de l𠆚uteur, et son style d’écriture, que j𠆚pprécie beaucoup, ont fait que j𠆚i adhéré (encore une fois) très vite à cette nouvelle aventure. J𠆚i presque eu l’impression d𠆚voir affaire à un huis-clos façon Agatha Christie de la fin du XVIIIème. Pas de temps mort, des rebondissements à foison, j𠆚ttends donc la suite avec impatience !!!
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Alors que la Révolution et l'Assemblée nationale continuent leur oeuvre (écriture de la Constitution et de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen), nous retrouvons Gabriel Joly en très mauvais état.
Désemparé par la perte de Lorette, il tombe dans les affres de la vengeance et la drogue lui permet d'échapper à ses angoisses. Heureusement, le destin et ses amis veillent au grain. Lors d'une de ses escapades nocturnes, il trouve des enfants bien plus malheureux que lui et va tout mettre en oeuvre pour leur apporter du réconfort, secondé par Récif et Méricourt.
D'un autre côté, le commissaire Guyot se rappelle à son bon souvenir car un assassinat à eu lieu à la Comédie française.
L'essentiel du roman porte sur cette enquête. Alors que le commissaire enferme tous les suspects, les meurtres barbares continuent.
Une enquête bien menée par notre équipe et que j'ai grandement appréciée. Ce tome se recentre sur l'aspect policier. L'histoire n'est vraiment qu'en arrière-plan, plus qu'au premier tome. L'aspect personnel est également au second plan, contrairement au second. Un quatrième tome devrait suivre au vu du chapitre précédant l'épilogue.
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J'ai terminé la trilogie du loup des cordeliers avec ce dernier opus l'assassin de la rue Voltaire. C'est un livre que j'avais hâte de lire. J'ai beaucoup aimé les 2 premiers tomes et j'étais impatiente de connaître la suite.

Cette histoire se passe au temps de la révolution française en 1789.
Gabriel Joly est journaliste d'enquête. Une série de meurtres au sein de la Comédie Française l'emmène à enquêter au sein de cette institution.

Mon avis :
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé le personnage de Gabriel Joly auquel je m'etais attaché au précédent tome. Grâce à lui, l'intrigue se déroule de manière agréable et astucieuse. Il donne aussi à cette trilogie une dimension émotionnelle et psychologique.
Henri Loevenbruck arrive à faire vivre cette histoire dans un contexte historique important mais sans que cela prenne le dessus sur l'histoire mais sans loudeur ni longueur.
C'est une immersion totale dans le Paris de 1789. Tout est très bien documenté autant sur le langage utilisé que sur la description des lieux.
Le dénouement de l'enquête est astucieux et permet de garder le suspense jusqu'à la fin.
La fin permet au personnage de clore cette trilogie parfaitement sur son histoire personnelle.
J'étais triste de fermer se livre en sachant que je ne retrouverai pas Gabriel Joly.
J'ai passé un très bon moment de lecture.
Coup de coeur pour cette saga.
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20 août 1789.
Il aura fallu cette série de meurtres liés à la Comédie Française pour faire sortir le jeune journaliste Gabriel Fleury, de sa retraite au sous-sol d'un couvent où un chagrin amoureux l'a enfermé. Alors que la Révolution Française bat son plein et que les nouveaux députés de l'Assemblée sont en train de rédiger les articles de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le commissaire Guyot sollicite l'aide du jeune enquêteur pour l'aider à démasquer le mystérieux assassin.
Le journaliste va explorer les archives de la Comédie Française, rebaptisée Théâtre de la Nation, et arpenter les lieux de la cour au jardin, pour démasquer le coupable qui sévit au sein du prestigieux théâtre.
A la manière d'un Sherlock Holmes français, sa démarche parfois mystérieuse mais toujours très élaborée m'a passionnée et les retournements de situations comme les nombreuses fausses pistes n'ont cessé de me surprendre.
Ce n'est pas tout à fait un huis-clos mais l'enquête se déroule principalement à l'intérieur du célèbre théâtre parisien et nous dévoile, pour notre plus grand bonheur, les dessous de ce lieu magique dont seule une petite partie est visible du public. Des cintres aux caves et des loges à l'orchestre, Henri Loevenbruck nous perd savamment dans un dédale de couloirs et d'escaliers, que les plans du début de l'ouvrage nous aident à situer.
Je me suis sentie comme un poisson dans l'eau au milieu de ces éclatantes dorures et de ces voluptueuses tentures rouges, et je me suis imprégnée de l'ambiance secrète et feutrée de cette Maison de Molière, dans une douce pénombre et un silence religieux.
Un polar historique passionnant qui m'a enchantée du début à la fin et m'a donné envie de renouer avec les grands classiques de la comédie et de venir applaudir leurs interprètes sur les planches parisiennes.

30 août 1789.
Les trois coups sont frappés, le spectacle peut reprendre.
La Révolution continue sa course effrénée et la foule des parisiens marche sur Versailles.
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