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Les enquêtes de Gabriel Joly tome 3 sur 4
EAN : 9782266323741
512 pages
Pocket (13/10/2022)
4.04/5   492 notes
Résumé :
Août 1789. La Révolution continue d'embraser le pays. Alors qu'à Versailles, les députés rédigent la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le jeune journaliste Gabriel Joly, endeuillé, peine à retrouver le goût de vivre. Mais une étrange affaire de meurtres va peu à peu le tirer de sa torpeur...
Dans le cercle très secret de la Comédie-Française, une série d'assassinats ébranle la troupe. Les uns après les autres, des comédiens et des employés son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (99) Voir plus Ajouter une critique
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Paris, Août 1789.
La Révolution française est en marche. Après les premiers événements, l'Assemblée nationale prépare le texte de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. le contexte politique et social est en pleine évolution.
Durant ce temps, Gabriel Joly est en deuil. Depuis son retour de Corse il ne veut voir, ni entendre personne. Il s'isole et s'enferme dans le silence. le meurtre de Lorette l'a complétement anéanti. Il est terriblement triste.
Pourtant, une nouvelle affaire de meurtres touche la capitale. le commissaire de police trouve les mots pour faire sortir le journaliste de sa cachette et l'entraîner dans son enquête.

Je remercie Babelio et les éditions XO pour cette lecture.

"L'assassin de la rue Voltaire" est le troisième tome des enquêtes de Gabriel Joly et c'est également mon préféré. J'ai adoré retrouver les personnages des deux précédents romans dans cette période historique que je trouve vraiment passionnante.

On assiste à la reconstruction du pays, on suit les travaux de l'Assemblée Nationale et on retrouve les grandes figures du mouvement telles que Mirabeau, Danton et Desmoulins. J'ai pris grand plaisir à lire le nom d'Olympe de Gouge et à suivre les mésaventures de Terwagne de Méricourt, femmes révolutionnaires, combattantes et courageuses.

Du côté de l'intrigue, on est propulsé rue Voltaire, au Théâtre-Français de la Comédie Française, grand lieu de culture et de loisirs pour le tout Paris. Un meurtre s'y est produit lors d'une représentation devant une salle pleine. C'est le premier de toute une série.
Le commissaire Guyot arrive sur place et regroupe les premiers témoignages. Lorsqu'un second meurtre se produit, il fait appel à Gabriel.
Le journaliste finit par sortir du silence et se joint aux investigations. Arrivé sur place, il assiste Guyot. Certains que le meurtrier se trouve dans les locaux, ils décident de fermer le théâtre avec tout le monde à l'intérieur. Ils sont vingt-et-un. Comédiens, costumiers, maquilleurs, machinistes, tous sont des suspects potentiels et se retrouvent enfermés, ensemble, en total huis-clos.
Guyot et Gabriel devront démasquer le coupable avant qu'il n'y ai d'autres victimes. "Le meurtrier se trouve dans la salle".

Cette nouvelle enquête a été une excellente lecture, un coup de coeur. Les personnages de la Comédie Française sont fascinants. J'ai beaucoup aimé le contexte historique extrêmement bien documenté et bien raconté, tout en simplicité.
L'auteur a fait un gros travail de recherche tant sur les événements que sur l'histoire familiale des personnages, ainsi que sur le langage et les expressions de l'époque.
L'écriture est addictive, le style fluide. Les chapitres sont courts et rythmés, on avance vite dans la lecture et c'est une bonne chose car on veut connaître la suite et il est difficile de s'arrêter. Il n'y a plus qu'à attendre la suite !

Une très bonne lecture entraînante et addictive.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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J'avais lu avec bonheur « Nous rêvions juste de liberté » en 2017.

Nous sommes en août 1789.
La révolution embrase le pays tandis qu'à Versailles les députés sont en train de rédiger LA DÉCLARATION des DROITS de L'HOMME ET du CITOYEN .

Le jeune journaliste Gabriel Joly, brillant et idéaliste , à l'issue de sa dernière enquête , alors qu'il a retrouvé le « Loup en Corse » et mis la main sur un incroyable trésor ———on vole l'être aimé à Gabriel ———car il assiste , impuissant ,à la mort de la jeune Lorette , bibliothécaire du couvent des Cordeliers ,assassinée par le colonel Duvilliers …..dont il était tombé éperdument amoureux …

Endeuillé, morose , Gabriel peine à retrouver le goût de vivre mais une très étrange affaire de meurtre , meurtres crapuleux , dans le cercle très secret de la Comédie - Française le tirera petit à petit de sa torpeur et de son chagrin .

Journaliste - enquêteur , adjoint du commissaire Guyot ,il mettra toute son énergie , son intelligence, son imagination à débusquer un effroyable meurtrier qui s'en prend à des membres : acteurs ou techniciens de la Comédie - Française..
Les uns après les autres ——- notamment madame Verneuil , égorgée , sa pauvre tête transpercée , de la plus horrible manière ——-sont assassinés sauvagement en plein théâtre ……
N'en dévoilons pas plus ,…
Courses poursuites , chasse effrénée , huit - clos haletant, cachettes, poulies , escaliers , pincettes et écarteurs , scalpels , corridors et loges , poignards , caves , cette intrigue très prenante met en scène des meurtres en rafale .

Elle nous tient en haleine jusqu'à la dernière page ——-même George Danton est soupçonné ——-vrais ou faux témoignages , poursuites infernales , ce roman historique fort bien mené , chapitres courts , relances continuelles lors des poursuites de Gabriel et ses acolytes , le pirate Récif , notamment , l'auteur mixe habilement de très nombreuses anecdotes à propos de la Comédie Française , ses codes , ses usages , son histoire …..
grâce à des personnages réels ou fictifs , et une connaissance , un travail opiniâtre, approfondi de L'Histoire de cette époque troublée.

Un ouvrage très bien documenté , passionné et passionnant , petit bijou d'aventures de finesse et d'humour au sein duquel Alexandre Dumas aurait côtoyé Agatha Christie sans problème .
Alors Gabriel réussira t - il à démasquer le ou les auteurs de ces crimes odieux? . Une belle découverte à la médiathèque,: excellent polar historique !
Et ce n'est pas fini : À suivre , derniers mots de l'ultime phrase ….
470 pages où le lecteur retient son souffle …

« La seule nécessité est la digne mère de l'Art …
Et alors la vanité , Monsieur …..Oui,, la vanité , elle , est la mère de l'envie , et l'envie ,la mère du Crime » ….
« Et je sais aussi , monsieur, qu'il est plus aisé de cultiver son mal que de le combattre »
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En août 1789, les privilèges de la noblesse et du clergé ont été abolis et l'on parle d'instituer le droit de veto au profit de Louis XVI. L'intrigue est ainsi encadrée après le prologue et à la fin du livre par des scènes ayant trait à la Révolution, mais ayant peu de rapport avec l'enquête.
Gabriel Joly ne sort plus, tout à son chagrin (voir les tomes précédents). Un riche négrier est assassiné, puis une actrice de la Comédie-Française. Gabriel, sollicité par le commissaire Guyot, fait le lien entre les deux meurtres. Il est malheureusement incapable d'en empêcher d'autres.
Je n'ai pas été convaincue par l'intrigue en elle-même, même si elle se termine à la façon d'Agatha Christie, le détective (amateur dans le cas de Gabriel Joly), réunissant tous les suspects et faisant mine de les soupçonner les uns après les autres. La solution du problème apparaît comme par magie, grâce à des informations inconnues du lecteur.
En revanche, le mélange de personnes réelles et fictives est savoureux et le lieu où se déroule l'intrigue, la Comédie-Française, rend la lecture passionnante.

Lien : https://dequoilire.com/lassa..
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Après le loup des Cordeliers et le mystère de la Main rouge, Henri Loevenbruck continue les aventures de Gabriel Joly, journaliste, dans le Paris de la Révolution française. le premier tome montrait un justicier vengeur dans la période troublée des premiers mois de la Révolution. le deuxième devenait un fourre-tout fait de galopades, de secte secrète et de chasse au trésor.
Changement de bord avec le troisième, l'auteur propose un très classique roman policier en huit clos, appliqué cette fois au Théâtre français (l'actuel théâtre de l'Odéon), alors l'antre des acteurs de la Comédie française. Un spectateur – critique littéraire meurt assassiné chez lui rue Voltaire, après avoir assisté à une représentation chaotique, durant laquelle Danton a mené la fronde des spectateurs. Puis, c'est une actrice de la Comédie française en pleine représentation qui finit découpée. La mort rôde dans le théâtre. le commissaire Guyot fait bien entendu appel à son ami Gabriel Joly pour tenter de comprendre ce qui se trame.

Autant le deuxième tome de la série était par moments pesant en multipliant les complots et les scènes exagérées, autant cet épisode est léger, rythmé, rendu vif par les réparties des uns et des autres. La vie théâtrale au moment de la Révolution est restituée avec brio. Acteurs renommés, jalousies des uns et des autres. Ce roman est un agréable page-turner distrayant et fort intéressant par les dessous de la vie théâtrale de l'époque.
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Quel plaisir de retrouver Gabriel Joly et de suivre un petit cours d'Histoire appliquée en sa compagnie, sans que jamais cela devienne rébarbatif !

Nous sommes en août 1789, les privilèges de la noblesse et du clergé ont été abolis… le roi ne le sait pas encore, mais un jour, sa tête tombera. Et il ne pourra pas y mettre son véto.

Après avoir assisté à des pendaisons d'aristocrates à la lanterne, participé à la prise de la Bastille, fait la révolution française, je me demandais ce que l'auteur me réservait comme promenade de santé (euphémisme).

Une enquête à huis clos sur des meurtres crapuleux ! Génial, me voici confinée avec Gabriel Joly et le commissaire Guyot à la Comédie Française. Je ne pouvais rêver mieux, car l'enquête sera ardue pour nos enquêteurs.

L'auteur n'a pas fait dans la facilité ou le simplisme. Il s'est creusé les méninges et, tout en nous faisant suivre cette enquête, il en profitera pour instruire nos petits cerveaux sur l'Histoire de cette époque, la mélangeant habillement avec son histoire, l'intégrant facilement grâce à ses personnages fictifs ou réels.

Quelle joie ce fut de retrouver ce cher Gabriel Joly, bien en peine, notre joli rouquin. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé et j'avoue qu'un personnage m'a manqué aussi dans ce troisième tome. Son excuse est d'avoir rencontré la mort et je ne le pardonnerai jamais à son père littéraire.

Récif, le pirate s'est fait désirer aussi, le revoir à un moment donné m'a transporté de joie tant ce personnage est réussi et que son duo fonctionne très bien avec Gabriel, apportant de l'humour dans les dialogues, là où le commissaire Guyot est plus réservé.

Ce roman n'a qu'un seul défaut : il se lit trop vite ! J'ai eu beau tenter de ralentir le rythme afin de faire durer le plaisir plus longtemps, c'était impossible, il a été dévoré voracement. Pas ma faute, il est trop addictif, ce roman, sans pour autant que l'auteur ait collé des péripéties toutes les 10 pages.

Cela tient sans doute à son atmosphère, à ses personnages truculents (fictifs ou réels), à la plume de l'auteur qui sait chatouiller le lecteur et le renvoyer, dans ses écrits, à des situations bien de notre époque. Caustique, j'aime ça.

Sinon, j'ai ri avec son pastichage du "Paris Libéré" de MonGénéral et avec le fait qu'il ait utilisé les noms de certains auteurs pour ses personnages (Saussey et Minier).

L'enquête m'a donné du fil à retordre. J'ai eu beau faire tourner mes cellules grises, il n'en est rien sorti de conséquent : impossible de trouver le nom du coupable de ces crimes sordides !

Ayant lu tous les Hercule Poirot, je suis blindée, j'ai tout vu en ce qui concerne les coupables (Agatha Christie a bien fait tout le tour), ce qui m'a fait suspecter les trépanés, le commissaire, le narrateur omniscient, le Loup… Oui, tout le monde y est passé, sans que j'aie le moindre mobile.

Lorsque Gabriel Joly dévoile l'affaire, tel Hercule Poirot réunissant tout le monde dans le grand salon, l'auteur, sadique, ménagera encore le suspense, prenant son temps, nous laissant mariner dans notre jus, avant de porter le coup fatal, telle une botte qui clouera le lecteur à son fauteuil. Excellentissime ! Malgré mon dos douloureux, je m'incline !

Un polar historique qui privilégie autant le fond que la forme, qui nous donne un petit cours d'Histoire bienvenu, sans jamais devenir lourd et qui nous offre des meurtres en huis-clos digne de la reine du crime.

Ce troisième tome est à la hauteur des deux premiers, il clôt magistralement la trilogie du Loup des Cordeliers et, cerise sur le gâteau, il est noté "à suivre" à la fin, ce qui me remplit de joie à l'idée de retrouver Gabriel Joly et les autres !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Qu’est-ce donc qu’une vésanie ?
— Un désordre mental non organique, maître, répondit le journaliste en se tapotant la tempe du bout de l’index. Et il existe des vésanies sans accès de délire, qui peuvent donc passer inaperçues, mais qui cachent malgré tout un profond égarement de l’esprit. Dans certaines formes de cette malheureuse pathologie, une apparence trompeuse de calme dissimule parfois les plus violentes pulsions. Qu’on l’interroge, et le malade ne laissera échapper dans ses réponses aucun écart, aucun propos incohérent.
Gabriel s’éloigna de la table et vint se placer devant un portrait de Marivaux, peint par Louis-Michel Van Loo. Le jeune homme sourit en songeant au surnom que l’on avait donné à l’auteur des Fausses Confidences. Nul n’avait mieux décrit, dans ses pièces, les vices de la manipulation. Ainsi, tout en observant le visage malicieux du maître du mensonge, il continua son exposé :
– L’homme que nous cherchons ne présente sans doute aucune altération visible de son entendement, de sa perception, de son imagination ou de sa mémoire. En revanche, il souffre d’une perversion de ses fonctions affectives, qui le rendent insensible à la douleur d’autrui, froid devant la mort, et le conduisent aveuglément à ces actes sanguinaires, lesquels lui paraissent légitimes, même s’il sait qu’ils relèvent du crime.
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«  Le gardien fronça les sourcils en voyant Gabriel boiter alors qu’il passait devant lui. Le jeune homme, sa chevelure rousse en bataille, avait , en dix jours à peine , changé de physionomie. Son corps s’était asséché , ses joues s’étaient creusées , et sous ses grands yeux verts , l’épuisement et l’affliction avaient dessiné de lourdes poches noires .
———Qu’avez - vous fait ce soir?
———-J’ai tenu ma promesse , ressusciter le Loup des Cordeliers, répondit le jeune homme en essuyant les gouttes de sang qui mouchetaient sa joue »
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Joseph Fleury n’avait peut-être pas la beauté naturelle de son jeune camarade Talma, mais, à trente-neuf ans, il jouissait encore d’un charme certain, et sa fréquentation assidue de la cour de Versailles avait procuré à sa tenue comme à son verbe un raffinement particulier. Comédien chéri de l’aristocratie, il avait été chargé par la reine Marie-Antoinette de diriger à Versailles les spectacles du Trianon et ne manquait jamais une occasion de quitter Paris pour aller jouer à la cour.
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Se passer des femmes, c'est se passer de la moitié de l'humanité, et pas forcément de la plus mauvaise.
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Avait-il rêvé ? Tous ses sens en éveil, il avança d'un pas prudent, jusqu'à se convaincre que le bruit avait été provoqué par le travail de quelques structure de bois. Et pourtant... Ce labyrinthe chimérique n'était-il pas le lieu idéal pour se cacher ? Les gardes avaient-ils fouillé méticuleusement chaque recoin du théâtre ? Et si l'assassin n'était pas l'un des vingt et un suspects répertoriés par l'inspecteur mais un inconnu, tapi dans ces ombres ?
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