Quand je prends un chocolat dans un ballotin, souvent j'en prends 2.
Parce que si le premier est bon, je me dis que j'en mangerais bien un second, aussi bon. Et si le premier n'est pas très bon, j'en prends un second dans l'espoir d'en manger un meilleur.
Je viens de faire la même chose avec des romans. Ayant fini l'excellentissime
Nous rêvions juste de liberté de
Henri Loevenbruck, j'ai tenté un second avec ce Syndrome de Copernic.
Et je me retrouve dans la configuration où le premier chocolat était meilleur que le second. Ce syndrome m'a nettement moins embarquée que les mecs en moto.
Certes, les lieux où se situe l'intrigue me sont particulièrement familiers, car je travaille pour partie à la Défense. Inutile de vous dire qu'on ne voit plus les choses de la même manière après avoir lu le livre. J'ai presque envie de faire un saut chez Décathlon pour aller acheter une lampe frontale et descendre en exploration souterraine.
Outre cela, le scénario est assez prenant, avec un rythme soutenu et le mystérieux Vigo Ravel qu'on a envie d'aider à sortir du brouillard gluant qui engourdi son esprit. Quelques scènes manquent un peu de crédibilité et d'autres n'ont pas d'intérêt particulier. Je ne rentre pas dans les détails pour ne pas dévoiler l'action.
On sent que l'auteur n'a pas encore trouvé la fluidité dans l'écriture et l'enchaînement des actions, qu'il maîtrise tout à fait dans
Nous rêvions juste de liberté.
Alors, faut-il le lire ? Vous l'aurez compris, j'ai franchement préféré
Nous rêvions juste de liberté. Mais comme je n'aime pas rester sur une impression moins enthousiaste, je lirai un 3ème livre de cet auteur.
A suivre...