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sur 680 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Titre : le syndrome Copernic
Auteur : Henri Loevenbruck
Editeur : Flammarion
Année : 2007
Résumé : Comme chaque semaine Vigo Ravel se rend dans l'une des plus hautes tours de la défense pour y rencontrer son psy. Atteint de schizophrénie, Vigo est habitué à entendre des voix mais ce jour là celles-ci le poussent à quitter le bâtiment au plus vite. Ainsi il sera le seul survivant du plus terrible attentat jamais perpétré sur le sol français. Fuyant le chaos et les hommes qui le traquent, Ravel comprends rapidement qu'il détient des secrets pouvant changer la face du monde.
Mon humble avis : Loevenbruck, auteur du fameux Nous rêvions juste de liberté, roman adulé que votre humble serviteur tient pour l'un des romans français les plus marquants de ces dernières années. Après la lecture de ce bouquin ô combien brillant et attachant je me promis de replonger dans l'oeuvre de l'écrivain parisien au plus tôt. C'est chose faite avec ce syndrome Copernic, un thriller haletant et addictif où la perte de mémoire joue un rôle essentielle à l'image d'autres oeuvres comparables comme l'excellent La mémoire dans la peau de Robert Ludlum. J'avoue mon peu de goût pour les thrillers en règle générale, les habitués de francksbooks savent que je suis peu enclin aux adjectifs comme bien foutu ou efficace en matière de littérature et ce Syndrome Copernic ne déroge pas à la règle. le texte est prenant, la vérité se dévoile au fil de la lecture, c'est… C'est efficace et bien foutu, un produit parfait dans son genre je ne saurais dire mieux, un livre qui a du plaire au plus grand nombre même si personnellement je suis resté sur ma faim. Les raisons de ces réserves ? Surement le manque d'originalité, les personnages caricaturaux, l'impression de remplissage jusqu'au final plutôt bien maîtrisé je dois bien l'avouer. Il y a une dizaine d'années entre Nous rêvions juste de liberté et le syndrome Copernic et ça se sent, même si nous sommes ici dans deux styles diamétralement opposés. On ne peut qu'être admiratif devant les progrès de l'auteur quant à la construction du récit et la description de ses personnages. Difficile d'être tout à fait objectif sur les écrits précédents de Loevenbruck tant l'ombre de nous rêvions juste de liberté est prégnante, pourtant les amateurs du genre trouveront certainement leur bonheur à la lecture du syndrome Copernic. Pour ma part je vais continuer mon exploration des écrits de cet auteur, prochain titre ? L'apothicaire, avec l'espoir d'y retrouver le talent et le souffle dont l'auteur a fait preuve dans son dernier roman.
J'achète ? : du savoir-faire, de l'efficacité n'est-ce pas ce que l'on demande à un bon thriller ? Tous les éléments sont ici réunis pour faire de ce syndrome Copernic une réussite dans son genre. Personnellement j'attendais autre chose du brillant auteur de nous rêvions juste de liberté. Mais ce n'est que mon humble avis.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Je tiens à remercier @Sallyrose pour cette pioche dans le cadre de Pioche dans ma PAL polar avril 2021.

Le Syndrome Copernic est un titre que l'on m'a donné, que je n'ai pas choisi. Ayant lu un titre de Loevenbrück - que j'ai beaucoup aimé au passage - je me suis dit pourquoi pas.

L'histoire en elle-même est intéressante. Vigo est schizophrène à tendance paranoïde aiguë. Il est présent le jour d'un attentat sur une tour de la Défense et est le seul survivant. Sauf qu'au cours de cet attentat, il semble percevoir quelque chose d'anormal : les pensées du terroriste. Hallucination auditive ou télépathie? Aussitôt, la vie de Vigo change : il est pourchassé. Là encore, délire paranoïde? La première partie est sûrement celle que j'ai le plus apprécié. Cette partie où le lecteur se demande réellement ce qu'il en est. Loevenbrück nous immerge dans les pensées du personnage principal avec un réaliste impressionnant. le tout soupoudré d'un brin de philosophie par moment.
Le thriller psychologique prend ensuite des allures de récit de science-fiction. On voit les choses venir pour autant et le suspens n'est pas aussi haletant que je pouvais l'espérer. Les "surprises" sont prévisibles, la fin aussi.
Aussi, je ferme ce titre, ravie qu'il ait fait diminuer ma PAL, globalement intéressée mais pas emballée. Il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi qui m'aurait complètement happée je pense.

Pioche dans ma PAL Polar avril 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Monopoly
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Me voilà embarquée avec Vigo Ravel à la recherche de sa vie.
Schizophrène amnésique, victime d'hallucinations auditives, rescapé d'un attentat : un personnage hors du commun. Point trop n'en faut…

Le moment d'une lecture est primordial. Et là, ce n'était pas le moment. Trop peu d'énergie, trop peu de patience, trop peu de temps… Est-ce à dire que je n'ai pas aimé ? Non. Je n'irai pas jusque-là. Mais j'ai trouvé ça long et ennuyeux par moments.
Il faut dire que c'est Vigo le narrateur. Et que l'on suit donc ses états d'âme pour le moins torturés et tortueux. Ses doutes. L'action s'en trouve souvent ralentie. Mais c'est tout à fait en adéquation avec le personnage. Comme les longueurs, les moments où Vigo tourne en rond dans sa tête, nous mettent dans l'ambiance et nous font bien rentrer dans sa tête.

Trop long, mais pas vers la fin, qui elle est trop courte. L'intrigue peine à se mettre en place, mais le final est vite expédié et trop abrupte.

Faisant suite à de très bonnes lectures, ce livre a peut-être aussi pâti de la comparaison.



Et la suite qui ne concerne pas ce livre...
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Parce que j'ai adoré « Nous rêvions juste de liberté », j'ai pris un autre roman de Henri Loevenbruck écrit huit ans auparavant. Celui-ci est totalement différent, comme quoi l'auteur sait se renouveler. le style de l'écriture n'est pas le même. Des répétitions, des erreurs, comme à la page 271, alors qu'il est à Nice : « La nuit tombait tard, de ce côté-là de la France ». Eh bien c'est le contraire, le soleil se couche pas loin d'une demi-heure après Paris en août. On y trouve manipulation, amour, courses poursuites. Tous les ingrédients pour en faire un bon thriller avec cet homme, qui a entendu des voix lors des attentats à la Défense et qui sera surveillé. C'est bien, mais il manque cette originalité et passion qui m'ont tellement envoûtée dans l'autre roman cité.
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Quand je prends un chocolat dans un ballotin, souvent j'en prends 2.
Parce que si le premier est bon, je me dis que j'en mangerais bien un second, aussi bon. Et si le premier n'est pas très bon, j'en prends un second dans l'espoir d'en manger un meilleur.
Je viens de faire la même chose avec des romans. Ayant fini l'excellentissime Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck, j'ai tenté un second avec ce Syndrome de Copernic.
Et je me retrouve dans la configuration où le premier chocolat était meilleur que le second. Ce syndrome m'a nettement moins embarquée que les mecs en moto.
Certes, les lieux où se situe l'intrigue me sont particulièrement familiers, car je travaille pour partie à la Défense. Inutile de vous dire qu'on ne voit plus les choses de la même manière après avoir lu le livre. J'ai presque envie de faire un saut chez Décathlon pour aller acheter une lampe frontale et descendre en exploration souterraine.
Outre cela, le scénario est assez prenant, avec un rythme soutenu et le mystérieux Vigo Ravel qu'on a envie d'aider à sortir du brouillard gluant qui engourdi son esprit. Quelques scènes manquent un peu de crédibilité et d'autres n'ont pas d'intérêt particulier. Je ne rentre pas dans les détails pour ne pas dévoiler l'action.
On sent que l'auteur n'a pas encore trouvé la fluidité dans l'écriture et l'enchaînement des actions, qu'il maîtrise tout à fait dans Nous rêvions juste de liberté.
Alors, faut-il le lire ? Vous l'aurez compris, j'ai franchement préféré Nous rêvions juste de liberté. Mais comme je n'aime pas rester sur une impression moins enthousiaste, je lirai un 3ème livre de cet auteur.
A suivre...


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Un thriller haletant et sans concessions, pas une minute de répit, on passe par tous les états du stress à l'adrénaline sur fond de complot.

Un bon Loevenbruck on ne s'y ennuie pas, les personnages sont singuliers malgré que je regrette quelques directions prises par l'auteur en dernier tiers du livre, mais pas de quoi me faire regretter ma lecture.

Un très bon moment.
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J'ai délibérément mis une cotation mitigée pour ce roman car, j'avoue, j'en attendais plus MAIS....Je suis peut être un peu difficile. Il faut reconnaître que je l'ai choisi "par dépit" et que j'en avais lu des critiques très élogieuses.
En effet, après avoir commencé un roman d'un autre auteur et l'avoir abandonné après une centaine de pages, je ne savais que choisir dans ma PAL.
J'ai opté pour "le syndrome Copernic" sans même savoir ce qu'il racontait.
J'ai entamé ma lecture et, afin d'en comprendre un peu le contexte, j'ai fait la curieuse sur babélio et suis allée lire quelques critiques.
J'ai assez vite compris que l'aspect "espionnage" de ce roman ne serait pas ma zone de prédilection mais c'est intéressant de sortir de sa zone de confort de temps à autre.
Comme ce roman est bien écrit, j'ai choisi d'en poursuivre la lecture.
Je confirme : le contexte n'est pas dans mes goûts mais la manière qu'à l'auteur d'écrire est très agréable.
J'envisageais de lire "l'apothicaire" de Henri Loevenbruck et cette première rencontre m'a convaincu.
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Lorsque trois bombes explosent dans la haute tour dans le quartier de la Défense, seule une personne survie : un schizophrène qui entends des voix, qui lui ont dit de fuir. Il se rend compte alors qu'il n'a jamais été fou, et cherche pourquoi il est poursuivit par des hommes. Sa vie est bousculée, et il doit fuir son simulacre d'existence.
C'est une fiction haletante, bien menée, et efficace. Pour les amateurs de thrillers, ils seront plutôt ravis.
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Quand j'ai vu ce livre sur la brocante, j'ai tout de suite reconnu l'écrivain de la louve et l'enfant que j'avais vraiment apprécié et je me suis dit pourquoi pas ?

On rentre dans le livre dès le premier chapitre avec l'explosion de la tour. Notre personnage principal : Vigo Ravel diagnostiqué schizophrène est le seul survivant de la tour. On apprend dans le livre qu'il avait entendu des voix qui l'auraient incité à fuir la tour. Apres cela il est persuadé que les voix qu'il entend dans sa tête ne sont pas de son imagination mais les pensées des gens.

Vigo Ravel va mener son enquête pour savoir qui a fait exploser la tour. Je trouve que l'intrigue est bien ficelé .J'ai bien aimé ce livre, même si je crois que les thriller ce n''est pas trop mon style.
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Vigo Ravel est atteint de schizophrénie. Il est soigné par le docteur Guillaume et a rendez-vous chaque lundi matin dans le cabinet du médecin situé au dernier étage de la tour SEAM à La Défense. Vigo Ravel est employé dans un cabinet de brevets à Paris dans lequel il occupe un poste adapté à sa pathologie. Cependant ce rituel immuable depuis plus de 10 ans bascule ce lundi 8 août quand une bombe explose et détruit la tour SEAM. Vigo n'a la vie sauve que grâce aux voix qu'il est le seul à entendre et qui le préviennent de l'explosion. Mais comment est-ce possible ? Son médecin lui a toujours affirmé que ces voix étaient le produit de son propre cerveau. Cette question va être à l'origine d'une quête effrénée de Vigo pour éclairer les nombreuses zones d'ombre de sa vie.
Le fil conducteur et le thème de l'histoire m'ont beaucoup plu. le personnage principal est toujours en équilibre instable entre la réalité, ses affabulations et son imagination à tel point que le lecteur peut douter de certaines situations. Cependant le fait que Vigo Ravel soit le seul narrateur de l'histoire conduit à des longueurs et à de nombreuses répétitions. Même si ces dernières reflètent les troubles du personnage elles ont fini par me lasser. D'autre part j'ai trouvé le dénouement certes crédible mais un peu trop en décalage avec le reste du récit.
J'ai lu également L'apothicaire du même auteur et j'avoue avoir préféré ce dernier.
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