Magasin général, Tome 1 : Marie

Entre-deux-guerres, Québec, Notre-Dame-des-Lacs est un petit village où la joie de vivre a depuis longtemps quittée les habitants. Ils forment malgré tout une communauté solidaire gravitant autour de deux piliers, l'Eglise, et le Magasin Général véritable coeur de vie du village et seul lien avec le reste de la province car il est équipé d'un téléphone et les propriétaires possèdes un véhicule motorisé.
Le temps se déroule à un autre rythme à cette époque, en plus des cycles agricoles, à chaque hiver, les hommes partent travailler dans les camps forestiers pour de longs mois coupés de leurs familles.
Seulement voilà, en quelques semaines, l'abbé est décédé et est remplacé depuis à peine une semaine quand décède Félix, le patron du Magasin Général qui laissera Marie, veuve et sans enfants.
Marie, gentille épouse « de » , serviable, aimable avec tout le monde, n'est même pas née ici. Trouvera-t-elle la force et le courage de prendre les rênes de la boutique ?
Magasin Général est à la base le premier tome d'une trilogie qui deviendra elle-même la première partie d'une trilogie car la série compte au total 9 tomes. Ce premier opus, écrit et illustré à quatre mains par deux talentueux créateurs que sont Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, n'a qu'un défaut, celui d'être le premier de la série dont le rôle est de mettre en place le décor et de nous présenter les personnages, il est donc un peu lent. Cependant, ce rythme ralenti, nous permet d'appréhender les dialogues qui, écrit en français du Québec avec l'accent rural, n'est pas des plus faciles à maîtriser.

Lien : http://imaginoire.fr/2020/10..

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée, plus encore que je ne l'imaginais lorsque je l'ai choisie à la médiathèque. Les dessins m'ont beaucoup plu et les personnages ont des "trognes" très reconnaissables et attachantes. On suit les habitants d'un village dans la campagne québecoise, en particulier Marie qui reprend le magasin général alors que son mari vient de décéder. On se rend compte de l'importance de ce commerce qui est le seul point de ravitaillement du village, mais c'est aussi une sorte de cordon ombilical avec la petite ville voisine puisqu'on y trouve le téléphone et que Marie semble être la seule à avoir une voiture et qui fait aussi office de taxi à l'occasion.

Ce premier tome est comme une introduction à la série : il se passe beaucoup de petites choses, mais il n'y a pas une vraie intrigue. On découvre les personnages hauts en couleur, leur mode de vie tandis que les saisons passent, les bons moments et les plus difficiles. C'est souvent drôle (et le parler québecois n'y est pas pour rien), c'est presque aussi souvent émouvant...

J'ai adoré et j'ai hâte de lire le prochain tome, la semaine prochaine...

Au Québec, dans les années vingt, un petit village, Félix, qui tenait le Magasin général, vient de mourir ; c'est d'ailleurs lui qui raconte l'histoire. Marie, sa femme, tente vaille que vaille de maintenir la boutique en état de marche tout en continuant à rendre de nombreux services à ses voisins.

J'avoue mon assez grande déception à la lecture de ce premier tome. Rien à dire sur le découpage, la mise en page ; les dessins et la colorisation sont travaillés et soignés, dans des tons évoquant l'automne et distillant une ambiance un peu surannée et qui ne manque pas de charme. Cependant, le scénario m'a semblé pratiquement inexistant, constitué uniquement de saynètes sans grand intérêt. On passe d'un groupe de personnes à un autre, chacun y allant de son petit commérage en québecois (la langue a été adaptée pour être comprise par tous les lecteurs) : j'ai même eu l'impression que les différentes scènes étaient uniquement prétexte à nous faire lire, à défaut de nous le faire entendre, le parler de ce petit village du Québec. Bon, tout ça ne fait pas un scénario.

Ce n'est pas que j'apprécie uniquement les bandes dessinées au rythme effréné qui regorgent d'action ; j'aime beaucoup le goût du chlore de Bastien Vivès, où il ne se passe quasiment rien durant tout l'album (c'est dire). Mais Magasin général n'est pas du genre méditatif ou expérimental. Quel est le but de la série, exactement ? Je ne l'ai pas encore bien saisi. Je suppose que ce premier tome se veut en fait une mise en place de l'histoire. Seulement, un mise en place qui dure tout un album, je trouve ça un tantinet longuet. Je ne suis pas non plus emballée par les personnages très caricaturaux (dans leur personnalité comme dans le dessin), même si je me comprends bien que, d'une part, c'est une volonté assumée des auteurs, et que, d'autre part, c'est l'occasion rêvée pour eux de croquer un ensemble de véritables trognes.

J'espère être davantage captivée par le reste de la série, comme l'ont été tant d'autres lecteurs.

J'adore!!!!!!!!

Pourquoi?
Voilà une bonne question, parce que, finalement, il n'y a pas vraiment d'histoire. Juste une tranche de vie dans un village au fin fond du Canada:
L'histoire commence lorsque le mari de Marie meurt, propriétaire du magasin général du village, c'est autour de lui que le village vivant, alors que va-t-il se passer si Marie ne reprend pas le flambeau?


Mais c'est fait avec art:

- D'abord les dessins sont magnifiques, les personnages ne sont pas lisses mais criants de vérité pleins de grâces et de vie, les paysages sont superbes.

- L'héroïne de l'histoire n'apparaît pas avant plusieurs pages, elles est une ombre voilée ensuite, tout ce qu'il faut pour lui donner une aura de mystère.

- Les travers des habitants d'un petit village sont croqués à la perfection: le curé arrivant dans le village et qui se lie d'amitié avec la brebis galeuse, sous l'oeil réprobateur des trois vieilles pies qui ont décidé de régenter ce petit monde. Les rapports entre les villageois: amour, amitié, rivalités, préjugés... les relations hommes/femmes...

- Les habitudes, les traditions, les modes de vie: la conduite du char, le départ aux bois pour l'hiver, la trappe... tout un univers dépeint au plus juste.

- Et la cerise sur le gâteau: le langage quebecois pour notre plus grand plaisir, des dialogues émaillé de "tabernacle", de "niaiseux" et autres locutions de nos cousins canadiens.

Une BD à découvrir d'urgence!

Magasin Général est une BD québécoise.

Nous sommes à Notre-Dame des Lacs au Québec dans les années 1920.
Il y a vingt ans, Marie Coutu a épousé Félix Ducharme propriétaire du Magasin Génaral.
Mais voilà, un jour d'avril, Félix meurt, laissant Marie à se demander si elle parviendra à se débrouiller seule. Tous les hommes sont dans les bois et un nouveau curé vient d'arriver au village.

Ce premier tome est un régal avec ses illustrations réalisées d'abord par Loisel avant d'être peaufinées par Tripp et ses expressions sont savoureuses:
- Mais sais-tu chauffer, toi?
- Heu... Je manque de pratique, mais j'suis pas si pire...

Je pense que je vais lire toute la série si les suivants sont aussi sympa que le premier tome!

Une vie se termine à Notre-Dame-des-Lacs, celle de Félix, le tenancier du magasin général, véritable centre névralgique de la petite commune du Quebec où il a grandi. Sa veuve, Marie, reste donc seule alors que le quotidien de chacun reprend sa course.
Subtilement, magnifiquement, nous assistons à des instantanés de ce petit village qui vit au rythme des saisons. Dans ce premier tome, que je qualifierai volontiers de prologue, les grandes lignes et rapports sont subtilement mais savamment mis en place.
Nous croisons tel ou telle et, en quelques cases, le personnage est cerné. Les auteurs sont au sommet de leur talent et ils arrivent à nous faire entr'apercevoir le caractère et les ambitions de chacun en un échange de bulles, un geste, un regard.
J'aime quand la BD est ainsi, quand le dessin n'est pas que le support d'un texte et quand les dialogues sont vrais. C'est dans des BD comme celles-ci que le 9e Art prend toute sa dimension. Il en faudrait des phrases pour traduire ce que les dessins de Loisel et Tripp arrivent à faire passer dans un échange de regard dessiné.
Cette BD est juste, authentique, superbe et, ce, d'un bout à l'autre et c'est avec un immense plaisir que je m'y replonge.

J'ai beaucoup entendu parlé de cette BD.
Alors évidemment, j'ai fini par me laisser tenter.
Et je ne le regrette pas.
j'aime beaucoup le dessin : les personnages ne sont pas totalement réalistes, mais ce n'est pas non plus franchement de caricatures. Ils ont tous un petit truc particulier.
J'aime aussi ce mode de récit : très en retrait. de nombreuse planches sont des vues d'ensemble de ce qu'il se passe, parfois sans aucune parole. On a l'impression de se promener dans ce village et d'être spectateur, de loin : un peu voyeur, tout en restant discret....

Je suis un tantinet déçue par cette bd, je pense que j'en attendais plus au vu des critiques élogieuses, il ne se passe pas grand chose dans celle-ci au cours de ces 60 pages.

Le décès du mari de Marie, celle-ci reprend le magasin général, un nouveau curé arrive également et puis c'est à peu près tout.

J'ai cependant apprécié les dessins des auteurs ainsi que les dialogues.

Cependant j'ai tout de même la curiosité d'aller voir si le tome 2 est un peu plus rythmé.

Voici une BD au charme certain, les personnages sont hauts en couleur et le contexte, la vie dans une campagne québécoise des années 1920, très riche.
Les dessins sont sympas et très expressifs, bien que faits par deux auteurs différents ils sont cohérents et le trait est sûr.
L'histoire est plaisante et bien qu'il ne se passe finalement pas grand chose il est agréable de parcourir ces planches, on se sent bien au coeur de ce village.
Tous les personnages ont leur caractère et apportent leur touche au récit, de Marie, l'héroïne de ce premier tome, au nouveau curé du village, en passant par les frères Latulippe ou encore Jacinthe, Catherine ou Gaëtan, et même le chat.
Un régal de lecture.

Ce premier tome de la série Magasin général commence par la mort de Félix Ducharme, le propriétaire du Magasin général du village. Il laisse derrière lui Marie, son épouse depuis 20 ans. Celle-ci va courageusement reprendre le flambeau et tenir seule ce magasin indispensable aux habitants et pilier de la vie du village.

Avec cet album, Loisel et Tripp nous offrent une belle tranche de vie et nous font découvrir le village québécois de Notre Dame des Lacs. Les dialogues sont truculents et les personnages attachants (j'ai particulièrement aimé l'attitude du nouveau curé), on a envie de savoir ce qui va leur arriver dans le prochain tome.