AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 494 notes
5
34 avis
4
28 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
immersion dans la misère du peuple ouvrier anglais du début du 20ème siècle. L'auteur se déguise en clochard pour mieux observer et rendre compte des conditions de vie d'un peuple qui n'a même plus la capacité de lutter et de se révolter...
Commenter  J’apprécie          10
La vie en Europe à cet époque, comme maintenant, les pauvres crèvent à la tâche et les riches s'engraissent sur leurs dos à rien faire.
Commenter  J’apprécie          10
Début du 20ième siècle, le peuple d'en bas décrit la misère de la population dans le quartier de l'East End de Londres. Malheureusement c'est toujours d'actualité, Tahiti, Inde, favela au Brésil.... N'avons-nous donc rien appris ?
Commenter  J’apprécie          10
En lisant le peuple de l'abîme, j'ai le terrible sentiment que nous ne faisons pas mieux aujourd'hui un siècle après.
Pensez aux réfugiés que nous laissons mourir par centaines et vous verrez que c'est terriblement actuel.
Malheureusement !
Lien : http://www.lesmotsjustes.org
Commenter  J’apprécie          10
L'avis de la Plume Baroque :

Jack London est un mythe, mon auteur de référence. de part sa vie et ses écrits, il ne cesse de me surprendre et de me plonger au sein de son univers. Jack London n'a pas seulement écrit « Croc blanc » et « L'appel de la forêt », c'est également l'auteur de nombreuses nouvelles et récits tirés directement ou non de son expérience du Grand Nord, de la navigation ou du vagabondage comme « Martin Eden » ou « La route ».

Le peuple d'en bas ressemble quant à lui davantage à un documentaire d'immersion car l'auteur a fait le choix de vivre durant 6 mois dans les quartiers les plus populaires de Londres, en 1902. L'East end de la capitale anglaise est, à ce moment, un lieu où la misère est commune et les destins souvent tragiques, touché par une forte mortalité au sein même du plus puissant pays du monde.

Après avoir dépassé les réprobations de ses amis, Jack London se pare d'un nouvel accoutrement rapiécé, d'un lit dans une chambre déjà occupée par deux autres locataires et nous immerge dans un environnement lugubre décrit par l'auteur de manière objective : « cet abîme de Londres est un vrai désastre ».

C'est par le biais de ses nombreuses rencontres que l'écrivain nous décrit le rythme de vie des habitants de l'East end de Londres. Il nous raconte le désoeuvrement de la population, le manque cruel de logement, la pollution omniprésente ainsi que la malnutrition qui touche la plupart des citoyens de l'est londonien.

Le livre est jalonné d'histoires de personnes ravagées par une vie de labeur où le travail manque cruellement, générant une horde de sans domiciles qui n'ont pas le droit de dormir dans la rue ou dans les parcs la nuit, les obligeant à marcher jusqu'au lever du soleil pour ensuite pouvoir « se reposer » le jour, le tout sans manger ou seulement quelques trognons de pommes rabougris glanés ça et là, à même le sol.

Le peuple d'en bas nous évoque le destin tragique de nombreux campagnards qui ont fait le choix de la ville pour finalement le regretter amèrement. C'est la decription d'un ghetto de pauvres où les individus sont plus sévèrement punis pour avoir voler une pomme que pour avoir battu leur femme. Une critique vive des pouvois publics de l'époque qui ont laissé la misère se répandre à Londres.

Un récit bouleversant qui nous démontre une nouvelle fois l'humanisme de Jack London par le biais d'une immersion totale dans les bas fonds de Londres. Un ouvrage utile, véritable témoignage de la misère humaine du début du XXème siècle, misère qui n'a pourtant jamais quitté les grandes villes et notre planète.

Pour finir, je voulais transmettre cette citation de Jack London qui, à elle seule, pourrait expliquer le paradoxe de notre société : « Ce qui n'est pas bon pour vous ne peut pas être bon pour les autres, un point, c'est tout« .
Lien : http://lesplumesbaroques.com..
Commenter  J’apprécie          10
De son enfance défavorisée, Jack London gardera une fibre sociale, socle de son engagement politique tout au long de sa vie.
Cette fresque socio-économique du peuple londonien de l'ère post victorienne (nous sommes au moment du couronnement du fils la souveraine) s'accorde parfaitement dans son parcours d'idée.
Jack London nous livre un récit, en se mettant lui-même dans la peau d'un de ces innombrables humbles du plus mal famé des quartiers Londoniens de l'époque, l'East end.
Si l'ensemble est impeccablement écrit, minutieusement décrit, et analysé ; si l'auteur ne nous épargne rien des mille et une misères de ce peuple de forçats, il manque pourtant, à mon sens, un gros quelque chose qui m'aurait permis de m'investir davantage émotionnellement dans ce récit.
Tout cela est terrifiant, alors qu'à quelques coins de rues de là, on célèbre avec faste et ostentation l'avènement d'un souverain qui semble tout ignorer des conditions de vie de ses sujets. Aussi empreint de réalisme que puisse être cette fresque, elle manque de vie ; je veux dire par là que j'aurais sans aucun doute préféré une forme plus romanesque, plutôt qu'un récit sec dont les images s'estompent déjà.



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          10
Une grande étude sociologique étonnante et convaincante ! Expérience véritablement novatrice pour l'époque.
Habitué à l'appel de la forêt ou croc-blanc, on découvre un grand journaliste dans cet homme à la vie exceptionnelle.
Commenter  J’apprécie          10
Encore un très bon roman de London. le meilleur selon certains, même s'il n'est pour moi pas aussi fort que Martin Eden. Un très beau texte et une critique acerbe du milieu carcéral.
Lien : http://grim-livres.over-blog..
Commenter  J’apprécie          10
Trois mois d'une descente aux enfers que s'est imposée Jack London pour voir et comprendre ce qu'était la vie des chômeurs de l'East End londonien. Trois mois, au cours desquels il a partagé leur quotidien, dormi à l'asile, souffert de la faim, erré la nuit dans les rues privé même du droit de s'endormir sur un banc. On sent tout ce qu'il y a de rage contenue, de révolte, dans ces descriptions de la misère absolue, de ces pauvres gens dévorés par la vermine et l'alcool, que le système a méthodiquement désespérés, démolis, déshumanisés, à quelques kilomètres desquels vivent des gentlemen oisifs outrageusement riches.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'est pas un essai comme je le pensais d'abord, plutôt un reportage. le style en est très dynamique, notamment l'ouverture : le livre démarre en effet comme un roman. Très belle lecture tant au niveau du sujet que de l'écriture donc. Très instructive aussi. Une dénonciation en actes de la misère et de ses effets sur les êtres.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1262) Voir plus



Quiz Voir plus

l'appel de la foret

comment s'appelle le chien ?

holly
Buck
Billy
Rachid

3 questions
231 lecteurs ont répondu
Thème : L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt de Jack LondonCréer un quiz sur ce livre

{* *}