Le courage de
Losurdo est de s'attaquer à la légende de Staline, de déconstruire l'image du diable et, ce faisant, de montrer les intérêts qui se cachent derrière les représentations qui sont véhiculées depuis, non pas que Staline fut premier secrétaire (c'est bien là qu'est le problème), mais depuis la seconde moitié des années 1950. Car si
Losurdo n'est pas toujours d'accord avec certains faits ou certaines statistiques, son entreprise n'est pas de faire une contre biographie de Staline qui réhabiliterait le petit père des peuples mais bien de souligner les défauts, pour ne pas dire les mensonges de l'histoire dominante.