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EAN : 9782805900631
531 pages
Aden Editions (28/01/2011)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Il fut un temps où d'illustres hommes d'Etat - comme Churchill - et des intellectuels de premier plan - Hannah Arendt ou Thomas Mann pour ne citer qu'eux - avaient pour Staline, et pour le pays qu'il guidait, du respect, de la sympathie et même de l'admiration. Avec l'éclatement de la Guerre froide d'abord, et surtout, ensuite, avec le Rapport Khrouchtchev, Staline devient, du jour au lendemain, un " monstre ", comparable peut-être seulement à Hitler. Le contraste r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le courage de Losurdo est de s'attaquer à la légende de Staline, de déconstruire l'image du diable et, ce faisant, de montrer les intérêts qui se cachent derrière les représentations qui sont véhiculées depuis, non pas que Staline fut premier secrétaire (c'est bien là qu'est le problème), mais depuis la seconde moitié des années 1950. Car si Losurdo n'est pas toujours d'accord avec certains faits ou certaines statistiques, son entreprise n'est pas de faire une contre biographie de Staline qui réhabiliterait le petit père des peuples mais bien de souligner les défauts, pour ne pas dire les mensonges de l'histoire dominante.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Staline insiste en renvoyant à la polémique déjà notée dans le Manifeste du parti communiste contre l’ « ascétisme universel » et l’ « égalitarisme grossier » : « Il est temps de comprendre que le marxisme est ennemi de l’égalitarisme ». L’égalité produite par le socialisme consiste dans l’élimination de l’exploitation de classe, certainement pas dans l’imposition de l’uniformité et de l’homogénéité, qui est l’idéal à quoi aspire le primitivisme religieux :

« Le nivellement des besoins et de la vie personnelle est une stupidité petite-bourgeoise réactionnaire, digne de quelque secte primitive d’ascètes, mais non d’une société socialiste, organisée à la manière marxiste. On ne saurait en effet exiger des hommes qu’ils aient tous les mêmes besoins et mêmes goûts, que dans leur vie personnelle ils adoptent un standard unique […]. Par l’égalité, le marxisme entend non pas le nivellement des besoins personnels et de la manière de vivre, mais la suppression des classes. » (p. 82)
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