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San Antonio tome 25 sur 175
EAN : 9782265069183
248 pages
Fleuve Editions (13/07/2000)
  Existe en édition audio
3.59/5   59 notes
Résumé :
Une lettre et un chiffre rédigés hâtive-ment sur un petit bout de papier:
K 2.
Ça pouvait vouloir dire beaucoup choses...
Ça pouvait ne rien signifier du tout... Mais moi je ne crois pas qu'on puisse écrire deux signes, comme ça, sans que quelque chose ne se trame quelque part.
K2 ?
Une marque de détachant... il manque le R.
Un morceau de jeu de bataille navale? Pas sérieux...
Le nom du deuxième sommet du monde, le Ka... >Voir plus
Que lire après Les anges se font plumerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Et hop, le « petit » San-Antonio mensuel, dans l'ordre de parution…Enfin, mensuel : ça fait deux mois que j'ai relu le précédent.
« Les anges se font plumer » n'est pas un San-Antonio qui me laissera un souvenir impérissable : une intrigue un peu légère malgré la collaboration active de Félicie (la « brave femme de mère » de San-Antonio) ; et sans celle des deux acolytes du commissaire, qu'on ne voit que dans le début du premier chapitre, Pinaud repassant son futal dans le bureau de San-A. (because la seule prise de courant) et Bérurier qui convoie un prévenu… Prévenu de quoi ? On en sait rien...
Suit une affaire de trafic d'armes que San-Antonio doit faire échouer…avec rapt d'enfant…

Du point de vue du style, on commence à voir des énumérations burlesques, du genre : « les grandes, les rousses, les catholiques, les apostoliques, les romaines, les parisiennes, les pharisiennes, les bossues, les tordues, les intelligentes et les autres, les petites grosses, les grandes maigres, celles qui ont leur bac et celles qui ont un mètre vingt de tour de poitrine ; celles qui se nourrissent de biscottes, celles qui se nourrissent de boy-scouts ; celles qui dorment sans souliers, celles qui vont au cinéma, celles qui en font, celles qui voudraient en faire et celles qui croient franchement qu'elles en feront un jour)…On l'aura compris : toutes les femmes, quoi…Sinon, rien encore de ce qui fera les grands succès de l'auteur.

Pas impérissable, disais-je… Un petit détail auquel Frédéric Dard ne nous a guère habitués : on se demande toujours, arrivés au mot fin, ce qu'un des personnages clé de l'intrigue viens foutre, après avoir accompli son forfait le long d'une route départementale, à sortir un sac de couchage de sa charrette et à s'y installer pour dormir le long du talus ; alors que sa superbe femme l'attend dans un hôtel de luxe…

Malgré tout, une agréable lecture de plage.
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San Antonio accourt dare-dare (vous l'avez ?) dans le bureau du grand chef. Une mission de la plus haute importance lui est confiée. le commissaire doit intercepter et détruire une cargaison d'armes avant que des rebelles d'Afrique du Nord ne la réceptionnent (le roman a été écrit en 1957). Direction la côte Adriatique, guérilleros et trafiquants devant se rencontrer dans un hôtel de tourisme italien. Notre agent secret s'y rend accompagné de sa brave môman pour passer inaperçu au milieu des plaisanciers. La suite vous la devinez, c'est du San Antonio : pour les femmes lascives, des étreintes olympiques, pour les méchants très méchants, du rififi façon Ultimate Fighting. Comme toujours dans la série, on se délecte de l'ingéniosité de la langue et on se laisse emporter par une intrigue mouvementée. Les expressions fusent et arrachent des sourires au lecteur : « L'air devient brusquement épais comme l'intelligence d'un gendarme », ou « je me le bonnis en moins de temps qu'il n'en faut au ministre des Finances pour voter un impôt nouveau ». Deux autres traits de plume savoureux pour vous donner un avant-goût, l'Italie est désignée comme le « pays du macaroni en branche » et une tête comme une « manufacture de pellicules ». Les méninges sont aussi sollicités, le commissaire profite de ses vacances actives pour philosopher. Au menu : le tourisme de masse, le bonheur, la nature humaine et… les femmes. Vous pouvez lire les citations pour découvrir ses avis pénétrants. Un très bon moment de lecture qui ouvre mon appétit pour la suite de la série que les amateurs de San Antonio sur Babelio me promettent encore meilleure.
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Episode 25 !Nous sommes toujours dans les années '50.

Dans un San Antonio, l'enquête policière passe souvent au second plan. Ce qui plaît principalement au lecteur c'est la narration amusante de l'histoire, l'ambiance, l'emploi de l'argot, les jeux de mots, le comportement désinvolte d'Antoine, ses aventures « amoureuses »…

Avec « Les anges se font plumer » l'enquête est pourtant d'une qualité supérieure. Dès la première page on se retrouve dans le bureau du « chef » et l'ordre de mission est expliqué avec le plus grand sérieux par ce dernier.

Un voyage en Italie avec, pour une fois, la participation active de maman Félicie ! Béru et Pinaud font relâche.

J'ai beaucoup apprécié cette 25ème aventure d'une grande qualité. L'humour est toujours bien présent avec des calembours et des contrepèteries à pleurer (de rire !).

Je me suis plus d'une fois demandé « mais où va-t-il chercher tout ça » ??!!

Exemple d'humour Dardesque : « …/… je précise que Christophe Colomb a également découvert l'Amérique. C'est un détail que beaucoup de gens ignorent ; …/…, indirectement, Colomb est donc le père du Coca-Cola, du chewing-gum et de Marilyn Monroe.
C'est de cette triple découverte qu'est née l'expression : « Ben mon Colomb ! »

Bref, un très bon moment passé avec ce nouvel épisode ! :o)
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Cette fois notre agent secret préféré part en mission avec Félicie, sa bonne môman, afin de ne pas attirer l'attention dans l'hôtel de vacanciers où il doit surprendre une rencontre entre gars douteux...
La présence de cette brave femme et d'une fillette apporte une très agréable touche de fraîcheur à l'épisode même si les impondérables restent présents, à savoir les marrons, les coups de flingues et les jolies filles...
Un très bon moment une nouvelle fois!
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Je ne suis pas particulièrement adepte des San-Antonio mais j'en lis un de temps en temps, histoire de reposer mes neurones. Et puis, il y a des expressions souvent drôles comme le bigophone se met à grelotter... ou plus graveleux bien sûr, mais je passe sur le sexisme de l'époque car il vaut mieux en rire.
Bref, si le langage de San-Antonio m'amuse, je n'ai pas vraiment été emballée par ce polar de Frédéric Dard qui date de 1957 même s'il a la particularité de mettre en scène Félicie la mère du commissaire.
D'abord je me demande bien d'où vient ce titre "Les anges se font plumer", à part Félicie que San-Antonio considère comme son ange gardien, je ne vois pas bien (mais elle ne se fait pas plumer, au contraire, c'est plutôt une héroïne).
Ils vont partir en mission en Italie (sa mère lui permettant de passer incognito) dans un hôtel luxueux où doit avoir lieu une transaction entre trafiquants d'armes et rebelles Nord-africains.
L'intrigue est plutôt bien menée mais la guerre d'Algérie a commencée en 1954 et les méchants sont ... les rebelles Nord-africains, les nationalistes algériens d'après ce que j'ai compris. Je suis donc surprise que personne n'évoque ce sujet politique dans les différents commentaires que j'ai lus sur internet.
Mais ce n'est pas terminé. Les rebelles ont kidnappé la petite fille du trafiquant d'armes et vont le payer de leurs vies alors que ce dernier s'en sortira bien après un arrangement avec la police. L'impunité d'un trafiquant d'armes, ce n'est pas très moral.
Bref, sous couvert de dénonciation du rapt de l'enfant, la position pro-colonialiste de Frédéric Dard m'a autant surprise que dérangée.


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Challenge Multi-défis 2021
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je soulève la banquette arrière de ma guinde, là où un pote prévoyant a dissimulé un petit appareil à gommer le curriculum. Gentil petit objet… Calibre impressionnant. Ça n’est pas celui de l’homme élégant et il alourdirait le costume de ville. Mais pour le pardingue ou la fouille de robe de chambre, il convient à merveille.
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La jalousie est un sentiment que j’ignore. Je ne suis pas exclusif. Je pars du principe que la vie étant courte, il faut en profiter au maxi… Étant donné que chaque homme a besoin de plusieurs femmes, ne serait-ce que pour se dépayser un brin, il est bien évident qu’il doit, parfois, emprunter celle des autres… A charge de revanche, nature !
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C'est dans ces cas-là que je désespère le plus des hommes. Ils sont là, presque nus, sur le sable chaud qui sert à parfumer les légionnaires...
Etalés comme de la viande morte, avec leur ventre, aérophagiques, aérodynamiques, majestueux, gonflés... Avec leurs varices, leurs seins qui, comme les feuilles mortes peuvent se ramasser à la pelle... Avec leurs désirs assoupis, avec leurs combines en veilleuse... Contents de vivre et de se faire cuire le lard au soleil... Fiers de s'entre-exhiber leur sale bidoche contemporaine : ne se doutant pas, les pauvres lapins, qu'ils sont aussi fugaces que les constructions de sables exécutées par les gamins... Le soleil, la mer, l'immobilité leur font croire à leur éternité...
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Je considère sa tronche sans poils, son crâne luisant comme un suppositoire prêt à prendre ses fonctions, son regard bleu acier, ses lèvres minces et je me demande quelle nana pourrait bien avoir envie de jouer aux quatre jambons avec un désastre pareil !
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Je ne sais pas si vous connaissez bien les gonzesses — vous pourriez être des habitués de chez Madame Arthur après tout —, mais je peux vous garantir, moi qui les pratique et même, vous venez de le voir, qui les honore, je peux vous garantir, disais-je, qu’elles sont toutes sensibles au baratin. Oui, toutes : les grandes, les rousses, les catholiques, les apostoliques, les Romaines, les Parisiennes, les pharisiennes, les bossues, les tordues, les intelligentes et les autres (les femmes normales), les petites grosses, les grandes maigres, celles qui ont leur bac et celles qui ont un mètre vingt de tour de poitrine ; celles qui se nourrissent de biscottes, celles qui se nourrissent de boy-scouts ; celles qui dorment sans souliers, celles qui vont au cinéma, celles qui en font, celles qui voudraient en faire et celles qui croient franchement qu’elles en feront un jour !
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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