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4,14

sur 772 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le parangon de l'horreur cosmique lovecraftienne! Ce recueil de 4 récit est une perfection à la croisée entre SF/fantastique et horreur. On frissonne, on imagine, on se laisse porter par les descriptions chargées et jubilatoirement excessives. Un recueil indispensable pour bien comprendre Lovecraft, Chtulu, ses obsessions, sa mythologie. Chef d'oeuvre!
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Quand on parle des écrits de Lovecraft, trois cycles majeurs émergent : le cycle des Histoires Macabres, ensemble de courtes nouvelles d'épouvante, le Cycle de Cthulthu, qui est le plus populaire de l'écrivain et rassemblant un panthéon d'Anciens Dieux, et enfin le Cycle du Rêve, ensemble de balades oniriques et hallucinées où les rêves se confondent avec la réalité.

Et pourtant, le cas de la Couleur Tombée du Ciel est fascinant, car il pourrait très bien s'intégrer dans chacun de ces trois cycles ! Est-ce une histoire macabre, car regroupant une montée en tension et une horreur étouffante durant une soixantaine de pages sans interruption ? Est-ce un récit du Cycle du mythe de Cthulthu, comme on le rattache d'ordinaire, avec son météore rappelant une entité impie et indescriptible venue d'un royaume oubliée du cosmos ? Ou bien est-ce, et c'est là le plus intéressant, une nouvelle du Cycle du Rêve, de par l'aspect presque onirique qui semble émaner de cette lande foudroyé grise et terne ? Cette possible liaison avec ce dernier cycle gagne, selon moi, à être plausible de par le fait qu'elle est sorti en 1927, à la fin du cycle des rêves et un an après le démarrage du Mythe de Cthulthu, signant une sorte de transition entre deux ères clée du fou de Providence.

Du Cycle du Rêve, on en retrouve donc la poésie propre à cette ère, cette impression de surréalisme suintant de chaque parcelle du terrain des Gardner, ou d'étranges plantes poussent de part et d'autres et où une phosphorescente inquiétante émane de tout ce qui est vivant. Cette impression d'un lien direct avec la radioactivité, cette matière rongeant et "suçant la vie" d'absolument tout sur son passage, maintenant son emprise sur le vivant pour des années à venir, est aussi effrayante que l'aspect presque prophétique qu'elle rêvet. Cette nouvelle est aussi de celle dont Lovecraft disait être le plus fier, et cela se comprend d'emblée, car le fabuleux lieu qu'il invente et développe sous nos yeux, fruit d'une étrange pierre tombée du ciel, un message âpre et isolé des autres univers et royaumes perdus au coeur du cosmos, gagne à devenir de plus en plus oppressant et lugubre, mêlé au récit de vie d'une pauvre famille victime du vortex vampirique de cette étrange roche.

Telle cette aberration chromatique qui suinte de la roche, qui voile l'existence de chaque être vivant, ce récit possède lui aussi une aura indéfinissable, impalpable et indescriptible, comme une couleur tombée du ciel.
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Ma première rencontre avec Lovecraft commence avec un recueil de nouvelles publié chez Denoël : La Couleur tombée du ciel. J'étais un peu intrigué par la couverture – visible ci-dessous – et la quatrième de couverture qui promettait une intrigue bizarre et un temps de lecture singulier. Depuis, je me suis acheté en double voire en triple l'intégrale de Lovecraft, parce que j'étais trop débile pour voir que plusieurs maisons (notamment J'ai Lu et Gallimard) ont eu l'idée d'éditer l'intégrale des nouvelles. Bon, heureusement on m'en a volé une (oui, vous avez en face de vous un mec qui aime se faire voler des livres). J'ai également acheté la biographie mal finie parue en 2019 chez ActuSF (la première édition est bourrée de fautes d'orthographe, des phrases qui ne veulent rien dire et des fautes de frappe en veux-tu en voilà. La maison s'est plantée en beauté, sur ce coup-là). Et j'ai également le livre de Houellebecque sur Lovecraft, le Guide paru chez ActuSF, un Necronomicon, un jeu de rôle paru aux éditions 404, etc. Et pourtant ! Je ne suis pas un fan hardcore de l'auteur américain qui est, finalement, assez mal connu. On ne retient de lui que l'aspect horrifique de son oeuvre, avec les Grands Anciens, les Profonds, les shoggoths, etc. Mais Lovecraft est plus que ça, et je vous invite à aller voir les vidéos de François Bon sur YouTube pour vous faire une idée de qui était le loustic. François Bon, pionnier de l'édition numérique en France (il a fondé publie.net), auteur et traducteur de Lovecraft aux éditions du Point.
Mais revenons au début. Comme beaucoup de lecteurs et de lectrices, j'ai rencontré Lovecraft durant l'adolescence, plus exactement au lycée. La rencontre était fortuite parce je cherchais quelque chose à lire dans la bibliothèque de mon père, bouffeur de SF. Et c'est donc là qu'était caché La Couleur du Ciel. J'attache à ce recueil une dimension toute particulière. Et si vous ne connaissez pas Lovecraft mais que vous désirez le connaître, je dirais que ce recueil est à peu près la meilleure porte d'entrée.
La Couleur tombée du ciel ouvre le bal. La nouvelle éponyme met en scène un jeune architecte originaire de Boston venu à Arkham pour étudier un projet de réservoir, pas loin de la ville. En discutant avec les locaux, il apprend une histoire assez dingue sur un endroit appelé la Lande Foudroyée, théâtre de phénomènes étranges que l'esprit humain ne saurait véritablement comprendre. Il s'agit là d'une des nouvelles les plus accessibles et les plus géniales de Lovecraft. Ce dernier, refusant de donner à un quelconque extraterrestre – car il s'agit bien d'une histoire avec un extraterrestre – une forme vaguement humanoïde, décide qu'une « couleur » pourrait tout à fait être considérée comme étant de la vie venue de l'espace. Entendons-nous bien : la couleur en question est indéfinissable, et c'est ce qui rend la chose franchement malsaine. Lovecraft ne nous a pas pondu une nouvelle dans laquelle un pot de peinture bleue tout droit sorti de Monsieur Bricolage fait du mal à une famille de fermiers. L'intérêt de la nouvelle réside en ce fait que l'auteur est en équilibre entre récit folklorique (du même acabit que le vieux qui voit des soucoupes volantes enlever ses vaches, vous voyez), polar et récit d'horreur. Personnellement, le coup de la mère enfermée dans la mansarde, qui devient de plus en plus folle et que l'on devine se métamorphoser en quelque chose d'horrible me terrifie.
Stephen King, dans son Anatomie de l'horreur, pour expliquer les différents états de l'horreur, utilise une métaphore bien particulière : le plan sur la porte de la chambre de la jeune fille possédée dans l'Exorciste. Quand elle est fermée, on parle de terreur (comme Edgar Allan Poe), parce qu'on ne voit rien mais on devine que ce qu'il y a derrière n'est pas Oui-Oui et Petit Ours Brun en train de pique-niquer. Quand elle est grande ouverte, on parle d'épouvante (comme les films d'horreur old school), parce qu'on voit clairement le monstre et sa vision nous effraie, réveillant en nous les instincts de survie les plus enfouis. Lovecraft est entre les deux : la porte est entrouverte, on ne voit pas grand chose, mais le peu qu'on voit suffit à nous donner des cauchemars pour le restant de notre vie. Et la Couleur tombée du ciel est assez bien représentative de cette métaphore de la porte entrouverte.

L'abomination de Dunwich est l'une des plus connues de l'auteur et celle que j'apprécie le moins. Dans une ferme du Massachusetts, une femme donne naissance à un drôle de bonhomme, Wilbur. Celui grandit beaucoup plus vite que la normale, apprenant à marcher et à parler très rapidement (allusion de Lovecraft quant à sa propre précocité ?). La famille achète régulièrement du bétail qui n'en finit pas d'être la proie de phénomènes bizarres, de maladies, et Wilbur et son grand-père font des travaux qu'un témoin extérieur jugerait inutile et bizarre. le grand-père lui confit tout ce qu'il sait avant de mourir. Wilbur et sa mère continuent de vivre dans la ferme familiale. Mais Wilbur est physiquement très bizarre, très grand, monstrueux. L'entourage de la ferme fait face à des cas de disparition et de mutilations de bétail, et quelques disparitions d'enfants. Tout accuse Wilbur, surtout quand sa propre mère disparaît à son tour alors qu'elle a tenté de trouver de l'aide dans le village d'à côté. le garçon -ou le monstre, hein – se rend à l'université du Miskatonic pour y compulser le Necronomicon, un ouvrage interdit pour son contenu impie.
J'oserais parler ici de science-fantasy, un genre littéraire que je ne maîtrise pas du tout, donc excusez-moi si je blasphème, d'autant que je n'aime pas ce terme, relativement oxymorique. le thème de la sorcellerie, du savoir impie, est quelque chose d'assez récurrent dans les nouvelles les plus connues de Lovecraft. Celle-ci est assez appréciée, sauf par moi, alors que j'ai adoré l'Affaire Charles Dexter Ward, qui s'inscrit dans un même registre. Quand je veux relire le recueil de la Couleur tombée du ciel, juste pour le plaisir, je saute volontiers cette nouvelle que je défends donc pas, même pour la seule couleur de vos beaux yeux.

Celui qui chuchotait dans les ténèbres est l'échange passionné d'un professeur d'université féru de folklores et d'un habitant du Vermont. L'Etat américain a connu des inondations importantes au début du siècle, et les torrents ont apporté avec eux des créatures venues d'ailleurs. le professeur n'y croit pas trop, il est amusé par ce qu'il croit être des histoires d'individus arriérés. Mais quand un homme du Vermont, cultivé, intelligent, lui parle de ça, le professeur se met à douter, puis à croire, à d'indicibles choses.
Je ne suis pas non plus fan de cette nouvelle que je trouve oubliable, quoique tout aussi horrible que la Couleur tombée du ciel et le Cauchemar d'Innsmouth.

Le cauchemar d'Innsmouth est ma nouvelle préférée. Elle est l'une de celles qui me met le plus mal à l'aise et j'ai bien peur, cher lecteur, chère lectrice, que mon jugement ne soit pas objectif. On suit un jeune homme qui, à sa majorité, décide de parcourir la Nouvelle-Angleterre à la recherche de ses origines, tout féru de généalogie soit-il. du fait d'un argent de poche relativement peu élevé, il cherche des combines pour continuer sa route. C'est ainsi qu'à Newburyport il prend connaissance d'une ligne de bus qui pourrait l'emmener à destination, mais elle passe par Innsmouth, un patelin que tout le monde semble éviter, mais bon. Une fois sur place le narrateur comprend qu'il y a quelque chose de pas normal, par ici : les gens ont des faciès bizarres qui n'est pas sans rappeler celui des poissons, certaines maisons sont abandonnées et l'herbe de leurs cours est grise et cassante, il y a cette drôle d'église de l'Ordre Esotérique de Dagon pas très loin, l'Ordre vouant un culte impie, etc. Il arrive à parler à deux personnes normales, qui lui racontent l'histoire de la ville, liée à celle d'un ancien capitaine qui a ramené un culte étrange à son retour de Polynésie. le jeune homme continue de mener son enquête et finit par découvrir l'horreur à l'état brut.
Quand on parle de Lovecraft, on parle souvent d'horreur, et plus exactement d'horreur cosmique. Mais les fonds marins sont aussi le lieu de cauchemars indicibles. Après tout le personnage lovecraftien le plus connu, Cthulhu, est retenu prisonnier dans une cité engloutie. Mais d'une manière générale, l'eau, au même titre que les rêves, a chez Lovecraft un rôle prépondérant. le bizarre arrive très vite dans cette nouvelle que je trouve la plus effrayante du recueil, et ça vient de manière progressive : les bijoux aux motifs étranges dans le musée de Newburyport, la forme humanoïde entraperçue dans l'encadrement de la porte de l'église de l'Ordre Esotérique de Dagon, la nuit passée à Innsmouth étant le paroxysme de l'horreur. Non vraiment… Si par hasard vous visitez une ville en bord de mer, que vous constatez que l'architecture est vieillote, que les gens sont bizarres : fuyez pauvres fous, vous pourriez bien vous retrouver nez à nez avec les Profonds.

Le recueil est une porte d'entrée assez facile pour qui voudrait s'initier à Lovecraft, je l'ai dit. Il n'en demeure pas moins inégal, et de ces quatre, deux sont vraiment majeures, soient la première et la dernière. La première est d'ailleurs adaptée pour le grand écran, et la dernière inspire pas mal de développeurs de jeux vidéo, de réalisateurs de métrages, etc. Lovecraft est à la fin de sa vie quand il les signe et l'écriture est arrivée à maturité. Elle peut déstabiliser par son style archaïque, l'auteur étant très grand amateur du XVIIIème siècle et tout particulièrement de sa littérature et de sa linguistique. Les horreurs décrites peuvent sembler ringardes, d'autant plus dans la façon dont elles nous sont présentées : l'auteur appuie beaucoup, voire un peu trop, sur l'aspect effrayant. Ah mais, je n'ai pas dit que Lovecraft était un écrivain parfait, au contraire ! Pour finir, ces quatre nouvelles rassemblent à peu près les grandes thématiques de l'auteur : des personnages principaux intellectuels, scientifiques, journalistes, rationnels voire rationalistes, confrontés à des choses qui les dépassent. Lovecraft a vécu à une époque où les explorations sous-marines nous ont dévoilé beaucoup de chose, et les yeux tournés vers les étoiles ont vu des choses qui peuvent paraître monstrueuse. Les monstres lovecraftiens sont souvent très difficiles à imaginer, du fait d'une trop grande description – un effet tout à fait volontaire de la part de Lovecraft. Encore une fois, ces nouvelles ne reflète qu'une petite partie de ce qu'était Lovecraft. Dommage qu'on ne retienne que ça de lui.
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Un beau recueil du maitre comme dit par ailleurs Lovecrft on adhere ou pas il n'y a pas de juste milieu tant le style tres special de l'auteur est unique ! Par contre si vous aimez ce livre vous ravira comme moi tant l'auteur est en forme pour ces romans !
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Etant fan d'horreur en tout genre, l'univers de Lovecraft est, pour moi, une source de nouvelles incroyable. L'auteur maîtrise parfaitement la peur de l'inconnu. Son écriture est un tremplin pour notre imagination, ce qui rend ses nouvelles pratiquement "personnelle". Lovecraft dessine les contours de ses horreurs, notre cerveau se charge de les mettre en image. La nouvelle "La couleur tombée du ciel" figure parmi une des premières que j'ai eu l'occasion de lire, et j'en garde encore des souvenirs assez vivaces.
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Une des oeuvres magistrales du maître de Providence, à mon humble avis le plus grand conteur de la littérature moderne.

Comme Proust, quoique d'une manière différente, Lovecraft est un handicapé de la langue, ses phrases sont interminables et alambiquées, il multiplie les adjectifs, les superlatifs. C'est un handicapé mais c'est un génie aussi.

Car Lovecraft a écrit sur des colosses maléfiques venus du cosmos pour asservir l'humanité, mais il aurait pu raconter des promenades en barque sous un soleil d'été qu'il ne nous en aurait pas moins saisi d'horreur.
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Il s'agit de mon premier Lovecraft et je n'ai pas été déçu ! J'avais un a priori me poussant à croire que science-fiction rimait forcément avec technologies avancées. Cet a priori a volé en éclat dès la première nouvelle ! Ce recueil regroupe en fait quatre nouvelles qui se lisent d'une traite, les deux dernières étant pour moi les plus prenantes.
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On ne connaît toujours pas la provenance de cette couleur, elle est aussi mystérieuse que Wilbur Waterley ou les Grands anciens. La folie est présente, elle vous attends.
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Quand ma boss me demande ......


Si je peux passer plus de temps sur l'autre site qui me fait plus de route en voiture (une heure au lieu d'une demi heure). Je regarde mon Tardis (comprenez mon smartphone hein) et les livres audio à l'intérieur (parce que c'est plus grand à l'intérieur) et là je vois....... Un petit Lovecraft qui m'attend. Quatre à cinq heures d'écoute. Vous pensez bien que j'ai dit oui, carrément, je te fais la semaine si tu veux. Et en plus il pleuvait, il faisait gris et quand je rentrais, il faisait noir. Si ça, ça ne vous met pas en condition pour une lecture du grand Lovecraft !


Et celui là, j'avoue que je ne le connaissais pas encore. C'est une espèce de truc qui était tombée du ciel, une météorite, je pense bien. Et depuis cela, les gens autours tombent malade, la végétation change, les animaux aussi. Et un ingénieur va pour enquêter pour faire un barrage hydraulique dans le coin. Il en ressort forcément pas très net et on se dit qu'on s'approche du contexte d'habitude avec HPL.


Et donc, mes trajets en voiture.

Rha pinaise. Ca c'était un grand écrivain du fantastique, un fantastique novelliste. Je pourrai vouer un culte à ce mec, surtout après la Maison de la Sorcière ou même les Montagnes Hallucinées. C'est un univers complètement à part et on sent bien que HPL, même si on n'est pas toujours d'accord avec ses idées et sa vie, et bien il écrivait avec ses tripes et surtout il écrivait juste pour raconter des histoires. Pas spécialement pour vendre. Et cela se sent.

Du début à la fin, cela n'a pas pris une ride, l'auteur vous emmène dans les tréfonds de la peur. Et ce n'est pas pour rien que ses nouvelles sont régulièrement reprises dans des séries b, dans des épisodes de la 4 eme dimension (pour citer la maison de la sorcière). On pourrait faire une série juste avec ses écrits (j'imagine bien avec Air Froid aussi tiens). Bref, si vous avez envie de frissonner juste pour la soirée, de sursauter, de laisser aller la magie, que ce soit en écrit ou en audio, La couleur tombée du ciel vous fera de l'effet. Je le jure sur le Nécromicon ^^
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Les petits plus? 1. le lecteur est tout de suite pris par l'histoire car Lovecraft sait fort bien maintenir le mystère jusqu'au dénouement final. 2. La lecture reste agréable jusqu'au bout et l'ambiance est glauque à souhait. 3. J'ai aimé pouvoir m'émerveiller par l'imagination de l'auteur qui semble ne pas connaître de limites, même pas celles de notre monde physique...
Lien : http://www.chroniquesdachero..
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