Le destin artistique fulgurant de Nicolas de Staël, à peine vingt ans de production picturale, trouve sa correspondance exacte dans son écriture. Rien de plus saisissant que le langage du peintre tel que capté par sa plume à l'attention de ses amis.
Une égale exigence de lucidité, d'engagement absolu - jusqu'à en mourir - traverse sa pratique de peintre et ses méditations sur son art - pour lui égales jusqu'à s'y confondre avec sa perception quotidien... >Voir plus
"Je crois au hasard exactement comme je vois au hasard, avec une obstination constante. (...) il y a des tableaux qui sont en moi qui ne peuvent sortir, où que je sois, parce qu'il faut attendre ce hasard" (janvier 1955).