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EAN : 9782081429413
124 pages
Flammarion (16/05/2018)
3.43/5   15 notes
Résumé :
Comment mettre sa vie en ordre pour éviter à ses proches d’avoir à le faire?
Familiers du concept, les Suédois ont un mot pour désigner cette action : döstädning. Si vous ne parlez pas suédois, la délicieuse Margareta Magnusson, avec un naturel aussi désarmant que son humour, vous expliquera comment bien préparer l’après. Faire le tri dans son existence, qu’il s’agisse de vêtements, d’objets, de souvenirs ou de secrets, pour ne laisser que le meilleur de soi ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans la rubrique développement personnel, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur l'étal du rayon dédié des librairies, l'art du rangement , japonais ou nordique, occupe une place de choix : faire place nette, désencombrer pour s'alléger, avant de passer à la prévention : ne plus succomber aux achats compulsifs qui nous étouffent peu à peu.

Un ouvrage de plus sur la question? Oui et non. Certes il est question de cet allégement , de la réflexion nécessaire face à l'accumulation de nos possessions, et du bien fondé d'un tri objectif visant à ne conserver que le nécessaire, mais les choix que préconise l'auteur ont un autre but, une échéance incontournable : celui de faciliter la tâche de notre descendance.

Margareta Magnusson nous confie avoir entre 80 et 100 ans (est-ce pour anticiper un succès à long terme de l'opuscule?) et a conscience que la prochaine étape sera pour elle de rejoindre l'autre rive. Cela va de pair avec un déménagement vers un logement plus petit, et plus adapté pour une personne moins agile bien qu'encore autonome. Mais la nécessité fait loi : il faut déjà trier. Elle a déjà vécu la situation lors du décès de son mari et sait combien l'étape est douloureuse. Mais elle anticipe cette épreuve pour ceux qui seront chargés , lorsque son tour sera venu de trouver des solutions pour vider les lieux qu'elle occupait. Plus encore, elle incite le lecteur à souffler l'idée aux membres les plus âgés de son entourage, d'entamer ce type de démarche, avec délicatesse et diplomatie, bien entendu.

Si des solutions pratiques sont évoquées , à adapter à chacun, le but n'est pas là. Et contrairement à ce que l'on pourrait, imaginer, le ton n'est pas triste. C'est avec une grande sagesse que le thème est évoqué. Sans amertume, sans colère, sans regret. Juste dans le but avoué de ne pas ajouter de charge morale au chagrin qu'éprouveront ses enfants. Tout en gagnant en sérénité, celle qu'apporte le désencombrement de nos vies, au cours de cette dernière étape de la vie.

Par conséquent, ce petit livre, publié dans une collection dont j'apprécie le format, la qualité du papier et la présentation , se distingue des autres livres consacrés au rangement, par la douceur du propos, empreint d'une grande sagesse. Un exemple à suivre, même si l'on imagine bien que le sujet semble bien prématuré pour les jeunes générations.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Quel est le point commun entre la Suède, une grand-mère veuve, une maison pleine à craquer de 90 ans d'existence et la sagesse scandinave ? C'est le döstädning, ou plutôt " l'art de préparer la vie sans nous ", d'organiser « l'après-nous », ce qu'on ne verra pas, précisément ce qu'on laisse à la famille restante chargée de vider notre derrière demeure Dö signifie " la mort ", et städning " le ménage ".

Il paraît que la méthode initiée et racontée dans ce petit livre peut être considérée comme un art de vivre, au succès si impressionnant que l'ouvrage a été traduit en 28 langues déjà. Ce ménage de la mort consiste donc à délester pour mettre en ordre son intérieur, principalement quand on a dépassé l'automne de sa vie.

Ceci doit être réalisé dans l'esprit de prendre les devants afin que nos proches gardent de nous un souvenir léger. L'idée est plutôt maline, sauf que dire à sa vieille maman qu'il est temps qu'elle trie ses vieilleries, très peu pour moi. Les nordistes protestants sont plus pragmatiques que nous, ou peut - être ont - ils davantage accumulé ?

Ce livre sur le ménage pré - mortem est original et courageux, et s'inclut dans la lignée des livres de développement personnel démarrée par Dominique Loreau que j’avais adorée (les premiers ouvrages seulement).
Commissaire - priseur, salles de vente, classements, triages, déroulement du déménagement, organisation à tous les étages…on est pris par la main du début à la fin, et en qualité d'experte en allègement intérieur, j'ai trouvé qu'elle y allait un peu fort en conseils vraiment simplistes parfois. Le texte m’a irritée souvent, tant les banalités ne nous étaient pas épargnées dans tous les domaines (vie, rangement, futur…). J'ai perdu mon temps, et n'ai rien appris, ni ressenti à part de l'agacement.

Elle profite aussi de cet espace de parole pour expliciter aux veufs et veuves comment mener dorénavant leur nouvelle existence, ainsi que les choix à opérer pour leur nouvelle demeure rétrécie. Même les couleurs des habits à conserver, quand les autres auront été distribués aux associations ( les enfants ne s'étant pas battus pour les prendre ) sont émaillées de conseils. Pour dire !

La vie en ordre est également un livre sur la Suède d'autrefois à travers la narration de cette histoire personnelle, mais Margareta Magnusson est trop donneuse de leçons et moralisatrice pour ne pas m'agacer à nouveau. Garder, offrir, vendre, jeter... tels sont donc les grandes questions existentielles qui réunissent la Suède, une grand-mère esseulée et une maison bourgeoise emplie de 50 ans de souvenirs de rires et joies. Je pense qu'il en est de même dans tous les pays « modernes », tant nous évoluons dans une société consommatrice à souhait.

Ce petit manuel du " savoir - mourir " insolent et dépaysant nous montre, une fois de plus, que les personnes âgées ont surtout besoin d’une chose, qu'on les écoute se raconter.



Lien : http://justelire.fr/la-vie-e..
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Dans la série des livres sur l'art de vivre léger et ordonné, je vous présente La vie en ordre de Margareta Magnusson.
Les méthodes de rangement sont très à la mode : à l'américaine, à la japonaise, mais aussi à la nordique comme vous pouvez le constater. En Suède, elle porte le nom de dödstädning qui signifie « le ménage de la mort », il faut bien prendre cette expression au sens littéral, c'est-à-dire le ménage en prévision de sa disparition. Pourquoi laisser cette somme de travail aux enfants, héritiers, alors qu'il est plus simple de s'en occuper soi-même et de préparer son départ le plus simplement possible que ce soit sur l'aspect matériel ou affectif ? Il ne reste qu'aux descendants les bons souvenirs et beaucoup de soucis en moins !
Ce livre cible bien entendu en premier lieu les personnes âgées, il aborde sans complexe et de manière décontractée l'idée de la mort. Nous ne sommes pas éternels et n'emporterons pas avec nous dans la tombe tous les objets qui nous entourent et qui, il faut bien l'admettre, nous encombrent souvent. Il est temps de commencer à ranger, à donner, à jeter, à trier, à retrouver de vieux cartons oubliés depuis des années ! Voyons le côté positif des choses, on prévoit ainsi ce qu'il va advenir de nos meubles, de notre vaisselle de mariage, des souvenirs qui nous tiennent à coeur… auxquels nous tenons beaucoup, des souvenirs hérités de la tante Marthe et dont les enfants ne veulent pas s'embarrasser et donner tout cela à qui bon nous semble !
Margareta nous indique comment nous alléger des regrets, des craintes que peut occasionner l'abandon d'une part de notre vie, il faut dire que la charge émotionnelle est bien grande ! Que faire des secrets de famille, lettres d'amour d'un amant, petites révélations embarrassantes qui hantent nos placards et qui tomberont sans doute dans les mains de nos héritiers ? Quelle image garderont-ils de nous par la suite ?
Les anecdotes de l'auteure sont nombreuses sur ses propres expériences de déménagements post mortem, une charge qu'elle ne tient pas elle-même à mettre sur le dos de ses enfants. Vivre légère jusqu'à sa mort est désormais son credo, ne plus encombrer son petit appartement débarrassé du superflu.
Ici aucune méthode à proprement parlé, juste des conseils et une prise de conscience sur la vieillesse, la mort et les avantages de vivre dans un environnement où il ne reste que l'essentiel pour soi et pour ceux à qui l'on tient !
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Je tiens à remercier Babelio et masse critique ainsi que les éditions Flammarion pour m'avoir sélectionné pour ce livre.

Comment mettre sa vie en ordre pour éviter à ses proches d'avoir à le faire ? Les suédois appelle cela "Döstädning", "...Dö signifiant "la mort", et städning "le ménage"..."

Voilà commence ce livre écrit pas une suédoise Margareta Magnusson qui dit avoir "entre 80 et 100 ans". Elle nous livre ses petites histoires et à travers celles-ci, nous invite à faire le grand ménage chez soi avec beaucoup d'humour, de subtilité et de délicatesse.

C'est écrit avec beaucoup d'humour et l'auteure parle de la mort de façon très libre, sans aucun tabou.

Bien sûr, ce n'est pas facile de se débarrasser de certains objets ou vêtements mais au final, les conseils sont plutôt judicieux et de bon sens et cela donne à réfléchir...

Sur ce, je vais aller faire un peu de tri avant d'atteindre mes 65 ans !!!
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Voilà un livre qui est selon moi à lire et à relire. L'auteure y livre, avec toute sa sensibilité et son humour, comment ne pas encombrer sa vie, autrui, et sa maison (quand les premiers sont intégrés, le désencombrement de sa maison doit venir de soi). Par ailleurs, écrit par petits chapitres le livre se lit aisément. Il est lui-aussi « désencombré ».
C'est au final un livre de développement personnel et un livre spirituel.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le grand débarras à la mode viking: une solution radicale!

Je me dis parfois qu'il aurait été bien plus simple de vivre et de mourir à l'époque de nos ancêtres les vikings. Lorsqu'un proche décédait, ils l'enterraient avec tout une batterie d'objets qui lui avaient appartenu, de sorte qu'il ne manque de rien dans l'autre monde. Mais pour ceux qui restaient, il s'agissait aussi d'éloigner l'esprit du défunt en débarrassant la tente ou la hutte de terre de tout ce qui leur rappellerait trop douloureusement l'absence. Quelle sagesse!
Ce rite funéraire est hélas difficilement imaginable aujourd'hui: avec tout le skräp (le bazar) que les gens entassent à notre époque, il faudrait les ensevelir dans des sépultures de la taille d'une piscine olympique pour que leurs affaires les suivent dans l'au-delà!
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Video de Margareta Magnusson (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Margareta Magnusson
Copyright: Döstädning AB Director: Jane Magnusson Filmed & edited by: Johanna Joona
- - - - THE GENTLE ART OF SWEDISH DEATH CLEANING How to Make Your Loved Ones' Lives Easier and Your Own Life More Pleasant
Funny, wise, & deeply practical, Swedish artist Margareta Magnusson offers advice on how to declutter your home and minimize your worldly possessions.
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