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EAN : 9782866810078
281 pages
Editions Les Deux Océans (03/05/2000)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Un enseignement direct qui aide à accepter le paradoxe de l'existence en amenant à l'essentiel.
Que lire après Sois!: Entretiens avec Sri Nisargadatta Maharaj (1978-1980)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans ces entretiens, Nisargadatta Maharaj est sur la fin de sa vie, l'enseignement y est donc direct, abrupt, sans fioritures. Il pointe bien plus sur l'Absolu qu'il ne le faisait dans "Je suis". Un ouvrage puissant, mais je conseillerai au chercheur "débutant" commencer par "Je suis" afin de se familiariser avec l'enseignement de Maharaj, de le digérer, puis de lire celui ci.
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Ediffiant
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Question : N’êtes-vous pas préoccupé par la condition du monde ? Voyez ces horreurs dans le Pakistan oriental. Ne vous touchent-elles pas ?

Nisargadatta : Je lis les journaux, je sais ce qui se passe ! Mais ma réaction n’est pas la vôtre. Vous êtes à la recherche d’un remède et ce qui m’intéresse, c’est la prévention. Aussi longtemps qu’il y aura des causes, il y aura des effets. Il en sera ainsi tant que les gens seront portés à diviser et séparer, tant qu’ils seront égoïstes et agressifs.
Si vous voulez que règnent dans le monde la paix et l’harmonie, il faut que la paix et l’harmonie règnent dans vos cœurs et dans vos esprits. Un tel changement ne peut pas être imposé, il doit venir de l’intérieur. Ceux qui ont horreur de la guerre doivent la bannir de leur système. Comment avoir la paix dans le monde si les peuples ne sont pas pacifiques ?
Tant que les gens sont ce qu’ils sont, le monde ne peut qu’être ce qu’il est. Je fais ma part en essayant d’aider les gens à se connaître comme seule cause de leur propre misère.
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Alors que j'étais complètement
Immergé dans les mots de mon Satguru

Ses mots s’imposèrent comme la
Vérité Eternelle

Tous les concepts et croyances
disparurent simplement…

Tous les problèmes semblaient
irréels

Les doutes s’effondrèrent…

Les plaisirs et la souffrance
semblaient également illusoires…

« Trigunas » (les trois attributs : sattva - rajas - tamas)
devinrent irréels
La trinité (le connaisseur - le fait de connaître - la connaissance) disparut…

La naissance elle-même semblait n’être qu’imagination
et la mort cessa ainsi d’exister.

La Liberté est la liberté
de « l’emprise des concepts »
de toutes les sortes de concepts…

La Véritable Liberté est la liberté
du concept même de Liberté

Ce n’est pas que j’ai trouvé
toutes les réponses…

En fait « celui qui se posait » les questions
est mort

J’étais à la recherche de moi-même…
…pendant la recherche,
le soi-disant « chercheur » a disparu
et la recherche s’est achevée.

Ce qui a toujours existé
persiste éternellement

Ce qui n’a jamais existé
simplement disparaît !

La Compréhension apparut…

L’ignorance et la connaissance
n'étaient que les deux faces
de la même pièce de monnaie

Le rêve qui semblait si réel
cessa…

Maintenant mon Silence parle…
Ma Vacuité est pleine !
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M: Initialement, il faut professer ce sens du ” je suis”. Il faut adorer, congratuler, faire ami avec cette présence “je suis”. il vous faut devenir un avec elle et alors doit spontanément poindre en vous ” je ne suis pas ce je suis”.

Après avoir écouté mes paroles, si vous tenez absolument à faire quelque chose que ce soit seulement ceci: méditez, méditez beaucoup sur la connaissance intime ” je suis”. “Je suis’ signifie uniquement l’ensemble de la manifestation et non pas le complexe psychosomatique ” corps-idées” qui porte votre nom. Rejetez l’identification au ” corps-idées” et stabilisez- vous simplement dans la prise de conscience ” je suis” sans spécification. C’est l’étape initiale. ” je suis cette conscience dynamique du manifesté.” mais sans le formuler en mots, même intérieurement.
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L'ignorant meurt avec une quantité de concepts : il va aller au ciel, en enfer, etc. Comme il meurt accroché à ses concepts, ils peuvent acquérir une forme concrète. Dans ce monde d'ignorance nous sommes liés par les tradi- tions, les rituels, les conventions, les sciences, les idées. Au moment de la mort, l'ignorant est lié à ses concepts et il se produit ce qui est en concordance avec leur contenu. A l'entité ou au principe qui a découvert tout cela, qui a perçu que même le concept « je suis » est une illusion, rien ne peut arriver. Il a pris conscience de ce qu'était son être et il l'a transcendé.
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La douleur, comme le plaisir, dépendent de cette trace de « je suis ». Si elle signale du plaisir, il y a immanquablement aussi de la souffrance et qu'est-ce que la souffrance ? Ce « je suis » est le commencement de la souffrance. Sitôt que se révèle la nature de ce « je suis », que vous la comprenez, vous passez au-delà de ce « je suis ». Vous êtes le « Jnani », vous êtes l'observateur de cette conscience, vous transcendez cette conscience.
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